L'ambassadeur de Namibie en Algérie, Mme Panduleni-Kaino Shingenge a réitéré, samedi, à Alger, l'engagement des pays membres de la Communauté de développement de l'Afrique australe (SADC) à défendre la cause du peuple sahraoui et à soutenir son droit inaliénable à l'autodétermination, soulignant que la SADC restera "fidèle à la conviction d'une Afrique unie sur la base des principes du panafricanisme". Intervenant à l'occasion de la célébration du 27ème anniversaire de création de la SADC, organisée au siège de l'ambassade à Alger, Mme Shingenge, a affirmé que "les Etats membres de la Communauté de l'Afrique australe réitèrent, tous ensemble, leur engagement à défendre en permanence la cause du peuple sahraoui lors des forums qui se tiennent à titre bilatéral ou multilatéral". S'exprimant en présence du ministre des Affaires étrangères, Sabri Boukadoum, ainsi que des chefs de missions diplomatiques accréditées en Algérie, dont l'ambassadeur de la République arabe sahraouie démocratique (RASD), Abdelkader Taleb Omar, la diplomate namibienne a ajouté que "les membres de la SADC restent fidèles à la conviction que l'Afrique devrait non seulement être économiquement prospère, mais également unie politiquement sur la base des principes du panafricanisme et de la renaissance africaine". C'est dans cet esprit que les Etats membres de l'organisation ont organisé les 25 et 26 mars 2019 à Pretoria la conférence de solidarité avec le Sahara occidental, tenue en présence du président de Namibie, Hage Geingob, a rappelé Mme Shingenge. S'appuyant sur la résolution adoptée lors de cette conférence prônant le soutien permanent à la cause sahraouie, la diplomate a assuré que "les Etats de la SADC réitérons, encore une fois, leur soutien sans équivoque pour le droit inaliénable d'autodétermination du peuple sahraoui et à lui manifester une solidarité sans relâche dans son juste combat ".
Appel au renforcement de la coopération continentale Auparavant, Mme Shingenge a souligné que la SADC qui compte aujourd'hui parmi les plus importantes communautés économiques régionales de l'Union africaine (UA), comprend 16 Etats membres (Angola, Botswana, Comores, DC, Eswatini, Lesotho, Madagascar, Malawi, Maurice, Mozambique, Namibie, Sychelles, Afrique du Sud, Tanzanie, Zambie et Zimbabwe). Créée il y a 27 ans, le 27 août 1992, lors du sommet tenu à Windhoek en Namibie, cette communauté abrite une population d'environ de 343 millions d'habitants et recèle d'énormes richesses naturelles et d'autres ressources qui font d'elle une destination idéale pour les investissements, a indiqué l'intervenante. Parmi les secteurs où de réels opportunités d'investissements sont à saisir, l'ambassadeur de la Namibie a cité notamment, le développement des infrastructures, l'industrie, l'agriculture, l'agro-alimentaire, le tourisme, les hydrocarbures ainsi que les énergies renouvelables, invitant les potentiels investisseurs à travailler en partenariat avec la région de la SADC pour une coopération mutuelle. Le lancement de la zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAF) lors du dernier sommet de l'UA à Niamey offre, selon Mme Shingenge, une autre opportunité pour l'intégration continentale, le développement durable, les échanges de biens et services, ainsi que la libre circulation de personnes et de capitaux. Outre l'exploitation des ressources naturelles du continent, l'intervenante a appelé, en outre, à la promotion des pratiques durables pour leur préservation et au développement du capital humain. A ce propos, elle a souligné le "rôle vital" du gouvernement algérien dans ce domaine et qui ne cesse, a-t-elle précisé, d'ouvrir les portes aux étudiants issus des pays de la SADC en leur offrant des bourses d'études. "Notre partenariat avec l'Algérie est très solide et concerne une multitude de domaines, l'enseignement supérieur constitue l'un des principaux piliers dans cette relation", a souligné encore la diplomate.
Engagement en faveur de la défense de la cause sahraouie Le 39ème Sommet de la Communauté de développement de l'Afrique australe (SADC) a réaffirmé son attachement à la défense de la cause sahraouie tant au sein de l'Union africaine que des Nations Unies, soulignant que la République arabe sahraouie démocratique (RASD) ne peut être exclue d'aucun forum entre l'Union africaine et des tiers. Le 39e Sommet des chefs d'Etat et de gouvernement de la Communauté de développement de l'Afrique australe (SADC) qui s'est achevé dimanche dans la capitale tanzanienne, Dar Es Salaam a examiné et approuvé plusieurs protocoles qui réglementent et consolident les relations entre leurs membres respectifs, mettant l'accent sur les programmes d'industrialisation, de développement économique, de complémentarité et de sécurité juridique. Le sommet a approuvé une déclaration finale dans laquelle il a consacré plusieurs manifestations ponctuelles à la solidarité ferme et permanente de la SADC avec la RASD. A cet égard, les chefs d'Etat ont félicité les présidents Hage Geingob (Namibie) et Cyril Ramaphosa (Afrique du Sud) pour l'organisation et le succès de la conférence de solidarité de la SADC avec la RASD, tenue en mars dernier à Pretoria. Le sommet a également souligné que la solution juste et durable au conflit au Sahara occidental réside dans le respect des aspirations légitimes et justes du peuple sahraoui. La SADC qui compte aujourd'hui parmi les plus importantes communautés économiques régionales de l'Union africaine (UA), comprend 16 Etats membres (Angola, Botswana, Comores, RDC, Eswatini, Lesotho, Madagascar, Malawi, Maurice, Mozambique, Namibie, Sychelles, Afrique du Sud, Tanzanie, Zambie et Zimbabwe). Le prochain sommet des chefs d'Etat et de gouvernement de la SADC se tiendra à Maputo. Mozambique en 2020.