Le gouvernement a fixé un délai de trois ans aux locataires du Logement Public Locatif (LPL) plus connu sous l'appellation de " logement social ", pour régler leurs cotisations à partir de 2020, alors que les contrats de propriété doivent être attribués aux bénéficiaires après trois ans. Le gouvernement a souligné que cette décision permettra aux résidents de la formule "social" de payer progressivement, soit par facilité les cotisations de leur maison sur une période de trois ans, après le dépôt de leurs dossiers, au niveau d'un comité composé de représentants du ministère de l'Habitat, de l'Urbanisme et de la Ville, et d'autres sur les bureaux de promotion et de gestion immobilière, ainsi que la Direction générale des biens de l'État, afin de leur permettre la liberté de choix des sites. " Les paiements échelonnés ou les paiements immédiats pour les concessions seront déterminés ultérieurement ", a déclaré Said Saayoud à une chaîne satellitaire, le directeur général de l'Office de Promotion et de Gestion Immobilières (OPGI). Tout en soulignant que " cette décision sera appliquée rétroactivement afin que les bénéficiaires de ce type de logement peuvent devenir les propriétaires avant 2020 ", a-t-il indiqué. Toutefois, Said Saayoud ajoute que " la direction générale des biens de l'Etat veille à limiter la valeur réelle des appartements des bénéficiaires concernés." À cet égard, il a évoqué que " des textes de lois appliquées seront annoncés ultérieurement contenant tous les détails du paiement, dont cet argent sera versé soit aux Offices de Promotion et de Gestion Immobilières, soit à la Direction générale des biens de l'État ", signale ce responsable, avant de poursuivre ses propos, " la décision du gouvernement accorde une période de trois ans aux occupants des logements afin de payer les loyers dus aux OPGI et à la direction des biens de l'Etat. " En outre, le ministère de l'Habitat, de l'Urbanisme et de la Ville avait demandé en vertu de la loi de finances 2020, la prolongation de la période de régularisation des immeubles en vertu de la loi 15/08, de trois années supplémentaires. Notons que les délais légaux pour ces opérations ont expiré déjà le 2 août dernier, ce qui a obligé la direction générale de la construction et du bâtiment de déclarer son incapacité à régler 380 000 dossiers répartis dans les différentes régions du pays, en raison du retard accusé par les propriétaires, lors de l'opération de dépôt des dossiers.