Les Palestiniens ont multiplié les appels à l'arrêt immédiat de l'escalade israélienne dans la bande de Ghaza et souligné la nécessité pour la communauté internationale d'intervenir pour faire pression sur l'occupant afin de mettre un terme à ses agressions qui ont fait depuis mardi 18 morts et des dizaines de blessés. Selon le dernier bilan du ministère de la Santé à Ghaza de ces agressions qui se poursuivaient mercredi dans l'enclave palestinienne, 18 Palestiniens ont été tués dont un leader du mouvement de résistance Jihad islamique, Baha Abou Al-Ata (42 ans), la première victime tombée en martyr mardi à la suite de cette nouvelle spirale d'agressions israéliennes. Il a été tué avec son épouse dans un raid aérien israélien contre sa maison dans l'est de la ville de Ghaza. Quatre de ses enfants figurent parmi les dizaines de blessés provoqués par les attaques israéliennes lancées contre le mouvement de résistance. Dans sa réaction à cette nouvelle escalade dangereuse, le porte-parole de la présidence palestinienne, Nabil Abu Rudeineh, cité par l'agence de presse Wafa, a réaffirmé mercredi la nécessité de l'arrêt immédiat des attaques israéliennes contre les Palestiniens sans défense dans la bande de Ghaza. Il a en outre souligné que le président de l'Etat de Palestine Mahmoud Abbas "déploie des efforts intensifs pour interdire l'escalade israélienne dangereuse et pour éviter ses répercussions". Abu Rudeineh a en outre demandé à la communauté internationale, les Nations unies en particulier, d'"intervenir immédiatement pour faire pression sur Israël afin d'arrêter son agression continue contre le peuple palestinien et de respecter la loi et la légitimité internationales qui affirment la nécessité d'assurer la protection internationale du peuple palestinien". Pour sa part, le Premier ministre palestinien, Mohammed Shtayyeh a lui aussi demandé d'"arrêter" l'agression israélienne continue contre les Ghazaouis. Cité par Wafa, Shtayyeh a dit : "Israël doit arrêter immédiatement ses crimes contre les civils et nous invitons les Nations unies et les organisations des droits de l'Homme à assurer la protection au peuple palestinien des violations israéliennes, soit à Ghaza ou en Cisjordanie". Quant au secrétaire général de l'Organisation de libération de la Palestine (OLP), Saëb Arekat, il a dénoncé l'assassinat de Baha Abou al-Atta, dirigeant des brigades al-Qods, la branche militaire du Jihad islamique, et a annoncé qu'il considère Israël "pleinement responsable des conséquences de ce crime".
La Ligue arabe condamne les nouvelles agressions israéliennes sur Ghaza La Ligue arabe a condamné mardi l'agression lancée par les forces d'occupation israéliennes contre la bande de Ghaza, qui a coûté la vie depuis mardi à 18 Palestiniens et blessés des dizaines d'autres. Dans un communiqué, la Ligue arabe a déclaré que les attaques israéliennes s'inscrivent "dans le droit fil de la série d'agressions et de crimes commis par l'occupant". "Ces tentatives israéliennes sont médiatisées et ont pour objet de faire payer le prix, au peuple palestinien, de la situation intérieure et du calendrier politique israéliens", a ajouté le communiqué. "De tels actes ont pour but d'entraîner la région dans une escalade de la violence et des troubles" qui s'étendrait au-delà des frontières de la région et menacerait la paix et la sécurité internationales, poursuit la même source. La Ligue arabe a également appelé à "une intervention internationale urgente et efficace pour mettre fin à l'agression israélienne et à "une protection internationale du peuple palestinien". Au total, 18 Palestiniens, selon le dernier bilan du ministère de la Santé à Ghaza, ont été tués depuis mardi dans les agressions israéliennes contre la bande de Ghaza. Parmi les Palestiniens tués figure un leader du mouvement de résistance Jihad islamique, Baha Abou Al-Ata (42 ans) tué avec sa femme dans un raid israélien ayant visé mardi à l'aube sa maison dans l'est de Ghaza. Quatre de ses enfants ont été en outre blessés dans cette attaque, selon des sources palestiniennes.