Le Théâtre national algérien (TNA) a abrité jeudi la première de la pièce GPS de Mohamed Charchal, qui a misé sur un mélange entre les techniques cinématographiques, le théâtre, le mime et le mouvement pour faire passer des messages critiquant l'égarement de l'homme moderne entre ses idées et principes et son rapport au temps. Cette frénésie d'être constamment pressé d'atteindre un but est illustrée par des personnages en quête d'une destination, symbolisée par un train qui passe et repasse, sans qu'ils ne se décident à le prendre, trop occupés les uns des autres et au final, sans faire attention au temps. Evoluant à travers des tableaux quasi distincts, la pièce a été pensée par le metteur en scène comme un spectacle humoristique en se basant sur les capacités des acteurs en termes de mouvements du corps. La pièce est interprétée par des talents qui ont émergés dans le 4e art, ces dernières années, notamment Mohamed Houas, Adila Soualem, Sabrine Boukraa, Sara Gharbi, Abdenour Yessad, Mourad Madjram, Mahmoud Bouhmoum et Yacine Brahim. La musique est composée par Adel Lamamra, la scénographie est signée par Abdelmalek Yahia et l'éclairage Chawki El Messafi.