Reçu, hier, à l'émission l'Invité de la rédaction de la chaîne 3 de la Radio nationale, l'ancien P-dg de Sonatrach, Abdelmadjid Attar, a indiqué qu'"Il faut absolument développer les énergies renouvelables pour pouvoir se libérer des seules recettes générées par les hydrocarbures". Le consultant en énergie, M. Attar a fait remarquer qu'en réalité , c'est la " rente " tirée des exportations d'hydrocarbures qui est, aujourd'hui, en danger, avant de préciser qu'il n'y a, par contre, pas de souci à se faire en matière d'approvisionnement énergétique interne, mais, il est impératif de développer l'usage des énergies renouvelables. Et c'est ainsi que notre expert en énergie, affirme que le plus important, aujourd'hui, consiste à diversifier " absolument " ces types d'énergies pour pouvoir se libérer des seules recettes générées par les hydrocarbures. D'autre part, l'ex-P-dg de la Sonatrach a indiqué que la Sonatrach a de tout temps effectué des recherches et possède même des chiffres précis qu'elle ne devrait nullement annoncer en ces moments-là. Seulement, explique-t-il, la Sonatrach n'avait pas de matériels modernes pour faire une évaluation très précise. Et justement, à propos d'évaluation, M. Attar a parlé des quantités " probables et possibles " de gaz conventionnel encore inexploitées, en les estimant à environ 4.000 à 4.200 milliards de mètres cubes. Quant aux ressources pétrolières, l'ex-P-dg de la Sonatrach a mis en avant des quantités de 1, 5 milliard de tonnes. Par ailleurs, l'ancien P-dg de Sonatrach, Abdelmadjid Attar, a indiqué que le gros problème auquel est confrontée l'Algérie est davantage économique qu'énergétique. M. Abdelmadjid Attar est, par d'ailleurs, catégorique : il ne faudrait pas, selon lui, s'attendre à de nouvelles et d'importants gisements d'hydrocarbures et ce n'est pas, relève-t-il, en édictant une loi " qu'on va en découvrir plus ". Pour lui, de nouveaux Hassi-Messaoud, Hassi-R'mel et Berkine " c'est fini ". L'invité de l'émission l'Invité de la rédaction de la chaîne 3 de la Radio nationale, a bien expliqué qu'avec les faibles réserves d'hydrocarbures dont disposerait actuellement le pays il faudrait, à un moment, donner la priorité à la satisfaction intérieure et donc de ne plus tabler sur leur exportation. C'est ainsi que concernant des éventuels gisements énergétiques que pourraient recéler les zones off-shore, sur lesquelles, note-t-il, il existe très peu de données géologiques, l'intervenant mitige les espérances affichées jusque-là, s'appuyant pour cela sur les conclusions des techniciens y ayant travaillé. Il y a, selon lui, " très peu de chances d'en découvrir ". De plus, l'ex-P-dg de la Sonatrach dément les propos de responsables assurant qu'il reste encore 70% du territoire encore inexplorés, M. Attar considère que ces derniers " racontent des histoires ". Et il explique également que s'il est aussi affirmatif, c'est " parce que j'ai passé ma vie à faire de l'exploration ". Pour lui, si on a laissé croire qu'il y avait encore assez de pétrole et de gaz à exploiter, " c'était pour rassurer la population ". Et à l'Invité de la chaîne 3 d la Radio nationale de rappeler que lorsque "j'ai dit le contraire, on m'a traité de ''pétropessimiste'' ".