Comme lui commande la conjoncture actuelle, le peuple algérien reste mobilisé et vigilant, pour défendre la souveraineté du pays, la sécurité, la paix et la constitutionnalité de l'élection présidentielle du 12 décembre prochain, suite aux tentatives d'ingérence dans les affaires internes de la nation. Face à cette mobilisation populaire réunie autour d'un profond changement qui reste de la seule et unique volonté des Algériens, le vice-ministre de la Défense nationale, chef d'état-major de l'ANP, Ahmed Gaïd Salah n'a de cesse d'accuser des " parties étrangères hostiles " de " comploter contre l'Algérie " et de " tenter de s'immiscer dans ses affaires internes avec une complicité flagrante de la bande de l'intérieur ". Pour le chef d'état-major de l'ANP : " se sont des tentatives désespérées qui ont essentiellement pour but de porter atteinte à la stabilité et à la sécurité de l'Algérie et de son peuple qui a mené une Révolution de Libération intégrale, grâce à laquelle il a recouvré sa liberté et son indépendance et jouit aujourd'hui de toute sa souveraineté dans sa patrie ". En effet, depuis le début de la crise, le peuple algérien a su mettre à nu ces manœuvres sournoises et s'est exprimé, à travers ses marches pacifiques, dont le civisme a été salué par le monde entier, son refus catégorique de toute ingérence étrangère dans les affaires internes de son pays. " Ce qui se passe en Algérie est une affaire interne qui concerne seuls les Algériens, et que le peuple, aligné aux côtés de son armée, saura faire face à ces manœuvres ", rappelle encore M Gaïd Salah. L'actualité du jour est en train de donner raison au vice-ministre de la Défense et de prouver qu'il y a vraiment manœuvres de déstabilisation de l'Algérie. Le député européen Raphael Glucksmann a fait savoir dans un texte publié sur Twitter qu'un débat sur la situation politique en Algérie, suivi d'une " résolutions d'urgence " , aura lieu la semaine prochaine au Parlement européen à Strasbourg, a-t-il annoncé jeudi. Si les autres eurodéputés tombent dans le piège tendu par Raphael Glucksmann qui est un disciple du mercenaire Bernard-Henry Levy ce sera la preuve d'une nouvelle démonstration de l'ignorance totale des normes du droit international et une agression non dissimulée contre la souveraineté algérienne. Un dérapage de plus qui confine en fait à une adversité systématique affichée contre la stabilité du pays, et serait le résultat d'une combinaison et d'un zèle tout particulier à couvrir le prétexte d'une ingérence étrangère dans les affaires internes de l'Algérie à des fins de dislocation de l'unité nationale. Le rôle de donneur de leçon que s'attribue ce député incite de fait le Parlement européen à pêcher par partialité, manque de fiabilité et omission dès qu'il s'agit de la situation en Algérie. Une partialité qui est retrouvée aussi lorsqu'il s'agit du Monde arabe et plus particulièrement de la Palestine et du Sahara occidental En somme l'Algérie est dans le collimateur de certains pays occidentaux qui désirent une intervention étrangère " destructive " qui viole les normes fondamentales du Droit international comme ce fut le cas en Libye et d'autres parties du monde. Qui plus est, au mépris de la légalité internationale, le Parlement européen en programmant une session consacrée à la situation en Algérie, est inacceptable, piétinant au passage la Charte fondatrice des Nation unies : le droit des peuples à disposer d'eux-mêmes.