Le Grand Prix Assia-Djebar du roman, décerné pour la cinquième année consécutive, a été attribué jeudi à Alger à trois lauréats pour leurs œuvres littéraires en Arabe, en Tamazight et en Français. En langue française le Grand Prix Assia-Djebar est revenu à Lynda Chouiten pour son deuxième roman "Une valse" publié chez Casbah, à KhiriBelkhir pour "NoubouateRayka" paru aux éditions El Khayal pour l'Arabe, alors que le prix pour le roman en Tamazight a été décerné Djamel Laceb auteur de "NnaRni". Ce prestigieux prix récompensant la production littéraire annuelle a été remis lors d'une cérémonie organisée au Palais de la culture Moufdi-Zakaria en présence du ministre de la Communication, Porte-parole du Gouvernement et ministre de la Culture par intérim, Hassane Rabehi et des membres du gouvernement. Dans une allocution prononcée à cette occasion, Hassane Rabehi a exprimé "l'espoir fondé sur les participants à ce concours national pour continuer à enrichir le roman algérien et à inspirer le lecteur en marquant de leur empreinte le temps et le lieu". Il a estimé que ce prix se voulait "un prolongement" de l'existence de cette romancière exceptionnelle, à travers des générations successives de plumes, hommes et femmes et dans toutes les langues dans lequel il est décliné". Evoquant la mémoire de l'auteure et académicienne Assia Djebar, le ministre a rendu hommage à un nom qui "rappelle la valeur de la littérature (...) et son influence positive sur la société". Pour sa part, la présidente du jury, l'écrivaine et universitaire Aïcha Kassoul, a salué "la qualité des ouvrages en compétition" et appelé les maisons d'éditions "à relever leurs critères de qualité et à redoubler d'effort en matière de présentation" du livre qui doit également "être un bel objet qui permet de rêver et s'instruire". Elle regrette également que "certains textes proposés n'ont pas été revus et révisés comme il se doit". Interrogée par la presse sur les raisons de l'absence des trois lauréats à la cérémonie, Aïcha Kassoul l'a justifiée par l'inexistence d'une short liste, souhaitant qu'à l'avenir les organisateurs du prix publient une liste restreinte des nominés à ce "prestigieux" prix. Institué en 2015 par l'Entreprise nationale de communication, d'édition et de publicité (Anep) et l'Entreprise nationale des arts graphiques (Enag), le Grand Prix Assia-Djebar du roman récompense les meilleures œuvres littéraires en langue arabe, amazighe et française. En 2018, le prix est allé à Nahed Boukhalfa, Mhenni Khalifi et Ryad Girod.
Le Grand Prix Assia Djebar, une opportunité de promouvoir le roman algérien à l'international Le ministre de la Communication, Porte parole du Gouvernement et ministre de la Culture par intérim, Hassane Rabehi, a indiqué, jeudi lors de la cérémonie de remise du Grand Prix Assia Djebar, que cette récompense était une opportunité de promouvoir le roman algérien à l'international et d'élargir le champs de la créativité Dans une allocution à l'ouverture de la cérémonie de la 5e édition du Grand Prix Assia Djebar, organisée au Palais de la Culture Moufdi Zakaria, M. Rabehi a estimé que l'espoir est fondé sur les participants à ce concours national pour continuer à enrichir le roman algérien et à inspirer le lecteur en marquant de leur empreinte le temps et le lieu. Ce Prix se veut "un prolongement" de l'existence de cette romancière exceptionnelle, à travers des générations successives de plumes, hommes et femmes et dans toutes les langues dans lequel il est décliné", a-t-il estimé. Saluant la mémoire de Assia Djebar qui, a-t-il ajouté, nous rappelle chaque année la valeur de la littérature et le rôle du roman dans la compréhension de la vie et le façonnement de la conscience collective, qui influe positivement sur la société. Sommité de la littérature universelle, Assia Djebar a mis sa plume au service de la défense des causes humaines, notamment le droit de son peuple à la libération du joug colonial, a encore dit M. Rabehi, qualifiant la romancière de source d'inspiration pour la défense de nos constantes nationales, qui font le génie du peuple algérien et sa résilience face aux vicissitudes de la vie, et qui finir toujours par mener le pays à bon port. "Notre pays s'apprête à accéder à une nouvelle ère d'espoir et de développement dans le cadre de la fraternité et de la véritable démocratie, à l'institution de laquelle nous œuvrons à la faveur de la Présidentielle du 12 décembre", a-t-il poursuivi. Soulignant l'importance de cette échéance électorale, M. Rabehi a affirmé que "quel que soit le vainqueur, l'acquis primordial, en cette conjoncture exceptionnelle, sera, incontestablement le triomphe du peuple et le rétablissement de sa confiance en les institutions de la République qui, en toutes circonstances, demeurent debout et efficaces". Le Grand prix Assia Djebar, la plus haute distinction littéraire en Algérie, récompense les meilleurs ouvrages romanesques en langues arabe, tamazight et française. La récompense pour chaque ouvrage s'élève à 700.000 DA (baisse de 300.000 DA par rapport aux quatre premières éditions). Le Grand prix Assia Djebar (1936-2015) a été institué en 2015 par l'Entreprise nationale de communication, d'édition et de publicité (ANEP) et l'Entreprise nationale des arts graphiques (ENAG).