Le président de la République, Monsieur Abdelmadjid Tebboune lors de la tenue du premier Conseil des ministres qu'il a présidé dimanche a validé et apporté une réponse ou des réponses évidentes aux engagements et promesses avancées lors de sa campagne électorale. A la lumière d'un jugement serein il est constaté de prime abord l'importance des étapes, des escales de redressement qu'il a fixées au nouveau gouvernement afin d'asseoir le pays sur des bases solides comme on peut mesurer les bouleversements profonds, durables et féconds que le chef de l'Etat compte accomplir selon les priorités du moment. Ces bouleversement sont inhérents tout à la fois à la satisfaction des revendications, attentes et préoccupations du peuple mais aussi un processus tracé comme voie choisie d'édification d'une société nouvelle. Des lignes de départ sur lesquelles le gouvernement doit élaborer l'architecture de son plan d'action en puisant dans les 54 engagements du chef de l'Etat ayant été légalisés démocratiquement par le peuple lors du scrutin du 12 décembre dernier. Le peuple a choisi dans ce scrutin présidentiel. Il en prend la responsabilité. L'essentiel est que la démocratie est sortie triomphante. C'est la volonté du peuple qui s'est exprimée. La tâche est ardue pour le nouvel Exécutif gouvernemental et doit être menée avec sérieux, innovation et beaucoup d'initiatives mais sans jamais perdre de vue les valeurs humaines et la nécessaire sauvegarde de l'unité et de la cohésion nationale qui se sont réaffirmées depuis l'élection présidentielle de décembre. Si la petite étape écoulée a été caractérisée par des succès multiples et des réponses solides et durables visant la sortie de crise et la satisfaction des attentes, aspirations profondes de l'immense majorité du peuple algérien au changement, le mérite de ce bilan réalisé en un laps de temps court, revient au Haut commandement de l'ANP qui s'est engagé dès le début de la crise dans le camp du peuple algérien pour l'édification d'une nouvelle ère, d'une société et d'une économie radicalement différentes de celles d'un passé récent et orientées vers l'Etat de droit, la justice sociale, le bien-être et la prospérité de tous. C'est dans cet esprit que le chef de l'Etat a fixé à chaque ministre sa feuille de route comme il a défini les grands axes sur lesquels devra être élaboré le Plan d'action du gouvernement afin de mettre en application son programme politique. Le président de la République a insisté de fait sur l'importance qu'il accorde aux volets politique, institutionnel, socio-économique et culturel visant tous à l'édification d'une nouvelle République répondant aux aspirations de notre peuple. Aussi, le gouvernement a été instruit d'être à l'écoute des préoccupations et besoins des citoyens en adoptant le dialogue et la concertation et de veiller scrupuleusement à demeurer au service de l'Etat et du peuple, d'où l'impératif de faire montre du comportement exemplaire requis de la profonde foi en le devoir de préservation des deniers publics, de la lutte contre les comportements bureaucratiques et du respect des engagements de l'Etat. " Il s'agit de redresser la situation générale du pays à travers le rétablissement de l'autorité de l'Etat et le recouvrement de la confiance des citoyens ", a affirmé encore le chef de l'Etat. La crise sociale, morale et politique vécue par l'Algérie pendant deux décennies de suite a poussé le peuple à revendiquer pacifiquement le changement .Face à cette exigence populaire, le Président Tebboune s'est engagé à refaire profondément l'Algérie. Tout refaire pour aller vers un véritable changement instaurant l'Etat de droit. Une priorité inscrite dans l'agenda immédiat de la Présidence. Pour le chef de l'Etat, l'édification de l'Algérie à laquelle aspirent les citoyens et citoyennes implique la reconsidération du système de gouvernance à travers un profond amendement de la Constitution pierre angulaire de l'édification de la nouvelle République, ainsi que de certains textes de loi importants, à l'instar de la loi organique relative au régime électoral Selon lui, cette entreprise requiert par ailleurs, la moralisation de la vie politique par la consécration de la séparation entre l'argent et la politique et la lutte contre la médiocratie dans la gestion. La nouvelle République doit se focaliser sur l'instauration de l'Etat de droit qui garantit l'indépendance de la justice et la promotion de la véritable démocratie participative, favorisant l'épanouissement social et politique de tous. Face à la recherche d'une nouvelle forme de gouvernance et aux nécessités d'un monde moderne en rapide évolution, le gouvernement a le devoir d'améliorer constamment son action en fonction de l'évolution des objectifs tracés par le programme présidentiel, et d'adopter ses méthodes ,son fonctionnement, son organisation aux nouvelles transformations escomptées dans tous les domaines, tous les secteurs de la vie nationale. Le chemin du plein développement est encore loin à atteindre et ardu. Il requiert de tous encore plus de volonté, d'engagement et d'ardeur au travail pour les efforts de tous (Gouvernement-société civile, société économique et classe politique ) puissent être porteur d'un avenir prospère et brillant pour le pays et l'ensemble du peuple algérien.