En moins d'une semaine de sa prise de fonction, le nouveau gouvernement par la voix officielle du Premier ministre, Abdelaziz Djerad annonce la couleur à réaliser un véritable tour de force dans le changement escompté par le programme politique du président de la République, Monsieur Abdelmadjid Tebboune sur le plan politique, économique, social. Ce n'est pas-là, on s'en doute, une tâche aisée. D'autant moins que l'équipe gouvernementale est partie pour ainsi dire de rien : et il est vrai, cela constitue déjà une garantie majeure de réussite qu'elle a entre les mains un programme politique solide qui se base sur 54 engagements visant le redressement de l'Algérie. Cependant, pour mener à bien les missions qui lui sont confiées par le chef de l'Etat, le Premier ministre, M. Abdelaziz Djerad s'est engagé à réunir les conditions et les moyens d'un vrai décollage dynamique avec l'ouverture d'un profond processus de dialogue et de concertation avec tout le monde. " Dans ce contexte particulier et avant même de présenter le plan d'action en cours d'élaboration devant le Parlement, le gouvernement " entend entamer une nouvelle ère basée sur le dialogue et la concertation avec l'ensemble des acteurs politiques ,sociaux et économiques, dans un esprit de participation et de partenariat ", a-t-il précisé lundi dans une déclaration faite à l'APS. C'est dire que l'objectif majeur qui sera suivi par le Premier ministre réside dans sa volonté d'assurer une participation de tous les acteurs à la mise en route de son plan d'action, voie importante de sa politique économique et sociale dont l'essence est tirée du programme présidentiel, ce qui implique, dans un premier temps , en tout cas, compte tenu de l'urgence des actions à entreprendre un " capital " initial de participants et de partenaires dynamiques et passionnés par la tâche qui a été placée à la tête de la nouvelle Algérie par le chef de l'Etat . Le fil conducteur pour la concrétisation des fondements de cette ère nouvelle étant la voie du dialogue et de la concertation. C'est que toute la politique et l'action du gouvernement sont tendues vers cet objectif majeur : assurer la relance économique, prendre en charge les préoccupations sociales prioritaires des citoyens, résoudre les problèmes en suspens et surtout ouvrir de nouveaux débouchés destinés à la jeunesse et à son épanouissement. Maîtriser le climat social, assurer l'essor social par une prospection systématique de nouvelles pistes, garantir le pouvoir d'achat des citoyens, contribuer substantiellement à la création de richesse, de revenus et d'emplois , c'est déjà une immense responsabilité de l'Exécutif gouvernemental qui a besoin d'aide et de contribution effectives de ses nouveaux partenaires économiques et sociaux pour assurer ensemble " la santé sociale des citoyens " . Pourtant, le gouvernement au regard des premières déclarations de M. Abdelaziz Djerad ne va pas se cantonner à ces objectifs. Et tout se passe comme il entendait, en quelque sorte faire vite, prendre de bout en bout des mesures à l'effort de développement économique et social. C'est ainsi qu'il est question de prendre des initiatives pour soutenir les projets susceptibles de relancer, stimuler, ou valoriser l'économie nationale. Comme on peut en juger, les indices présentés pour l'élaboration du plan d'action du gouvernement vont selon le Premier ministre, Abdelaziz Djerad dans le sens du développement économique et social du pays, et tout particulièrement de l'essor de la population. Une tâche impérieuse qu'aura à faire valoir le gouvernement, dans une société qui commence à avoir le goût d'apprendre et une soif de quiétude politique, économique et sociale sans précédent.