SYNTHÈSE : ABDELOUAHAB FERKHI Yacine Oualid, le plus jeune ministre dans le gouvernement Djerad, charge des start-up, a pris ses fonctions samedi a la tete de ce nouveau departement ministe- riel. M.Oualid a affiche sa volonte de "promouvoir les startups qui sont un levier important pour la relance de l�feconomie nationale". M.Diafat a, quant a lui, souligne l�fimportance des incubateurs, etant "les noyaux des entreprises", en promettant de "donner une nouvelle chance" aux microentreprises ayant beneficie de credits bancaires dans le cadre des dispositifs publics de soutien a l�femploi (Ansej, Cnac et Angem) pour qu�felles puissent "surmonter les difficultes auxquelles elles font face". Ces installations ont eu lieu au siege du ministere de l�fIndustrie et des Mines, parallelement a la prise de fonction de M. Ferhat Ait Ali Braham a la tete de ce ministere, en remplacement de Mme. Djamila Tamazirt. C�fest une premiere en Algerie que des ministeres aussi importants que d�factualite sont crees.Cela revient sans nul doute de la clairvoyance, de la lucidite et de la bonne volonte du nouveau premier magistrat pour booster l�feconomie nationale via la promotion des Start-up car nous avons des potentialites humaines et intellectuelles a exploiter pour parvenir a bout de la prosperite et l�femergence. Ses considerant comme des novices en matiere de start-up, nos jeunes entrepreneurs doivent intensifier leur formation et perfectionnement dans le domaine de la creation des micro-entreprises jusqu�fa la conquete du marche international. Le Danemark, ce pays ou les gens sont les plus heureux du monde et dont Lego, Marsk ou Skype font la fierte, fait souvent parler de lui. Avec ses 5,7 millions d�fhabitants, le Danemark compte deux fois moins d�fhabitants que l�funite urbaine de Paris. Et pourtant, avec environ 30 000 nouvelles entreprises qui voient le jour chaque annee, le Danemark se retrouve souvent en tete des pays les plus favorables a l�fentrepreneuriat.
AU DANEMARK, LA PRISE D�fINITIATIVE, UNE TENDANCE ENSEIGNEE DES LE PLUS JEUNE AGE: Les histoires d�fetudiants danois qui ont deja fait leurs premiers pas dans le monde du business sont nombreux. Il y a, entre autres, l�fhistoire de Cecilie Villadsen, qui a lance une petite entreprise de mode a l�fage de 14 ans. L�fidee etait simple : coudre un drapeau americain sur des shorts Levi�fs et les vendre sur Facebook. L�fenvie de se faire de l�fargent de poche et un esprit entrepreneurial ont cependant permis a Cecilie Villadsen de se faire un peu plus d�fargent de poche qu�felle ne le pensait. En effet, ces shorts aux drapeaux americains ont connu un tel succ es que Cecilie Villadsen, aujourd�fhui agee de 17 ans, a cree sa boutique en ligne, American Dreams, dont le chiffre d�faffaires en 2016 a atteint 3 millions de couronnes danoises (environ 400 000€). Et Cecilie Villadsen n�fest pas la seule. Il y a egalement Dennis Drejer, qu.a l�fage de 25 ans, a cree avec succ es sa boutique en ligne de laine, sans aucune connaissance dans ce domaine ou les createurs de BedreNatter, ages de 20 a 26 ans, et dont la boutique en ligne proposant des lits de luxe marche si bien qu�felle rapporte plus d�'un million de couronnes danoises (environ 135000€) par mois. Ces histoires sont legion. Les jeunes danois ne semblent pas avoir peur de l�fechec ni etre impressionnes par l�fidee d�favoir leur propre business. Comment cela s�fexplique-t-il ? Cela peut tout d�fabord s�fexpliquer par le fait que le systeme educatif danois est, a bien des egards, different du notre. Le systeme de notation apparait tres tard dans le parcours scolaire. Selon les pedagogues danois, a leur jeune age, les enfants n�font pas besoin d�fetre contraints par un systeme de notation. La peur d�fune mauvaise note limiterait le developpement de la creativite, ainsi que la prise d�finitiative. Plus tard, au lycee et a l�funiversit e, de nombreux cours sur l�finnovation et l�fentrepreneuriat sont egalement proposes. Certains sont obligatoires, d�fautres sont facultatifs. Ces cours guident les eleves dans la creation de leur entreprise et apportent assistance aux eleves qui ont deja cree leur entreprise. De plus, dans de nombreuses branches universitaires, les eleves ont la possibilit e de choisir entre un stage de fin d�fannee en entreprise ou la creation de leur propre entreprise guidee par des professionnels. Certaines entreprises naissent de ces projets. D�fautres n�faboutiront a rien, mais auront eveille l�fesprit entrepreneur des eleves.