Le Conseil des ministres a achevé ses travaux par une communication faite par le ministre de la Micro-entreprise, des Start-up et de l'Economie de la connaissance sur les perspectives de développement de son secteur. Le plan d'action envisagé prévoit notamment l'élaboration d'un projet de loi visant la création et la définition du label institutionnel de la start-up algérienne et la labellisation des incubateurs suivant les standards internationaux ainsi que la mise en place d'un système de financement spécifique. Il prévoit également une série de mesures incitatives d'exonérations fiscales au profit des start-up et des investisseurs, y compris ceux de la diaspora. Le plan d'action prévoit, en outre, le lancement d'une série d'actions intersectorielles ayant pour effet de stimuler et de faire émerger l'économie fondée sur le savoir et la connaissance tels que l'établissement de pôles de compétitivité sectorielle par zones géographiques, l'installation d'instituts de transfert de technologies en partenariat avec les industriels, l'université et les grandes écoles ainsi que le lancement de projets d'industrialisation en normes " industrie 4.0 ". Enfin, il prévoit la mise en place d'un système d'informations pour assurer le suivi et le développement des start-up et de leur environnement (incubateurs, accélérateurs). Intervenant au terme de cet exposé, Monsieur Tebboune a ordonné l'élaboration d'un programme urgent pour les start-up et les petites et moyennes entreprises (PME), notamment la création d'un Fonds spécial ou une banque destinée à leur financement. Il a également ordonné l'organisation d'Assises nationales avec la participation des compétences nationales, à l'intérieur et à l'extérieur du pays, avec le maintien et la redynamisation du dispositif Ansej. Il a chargé le Premier ministre d'élaborer un mécanisme pour le suivi de l'opération de numérisation des institutions de l'Etat.