Distincts, les poils du citoyen de l'Algérie profonde s'hérissent à l'idée que certains cherchent encore à revenir en arrière dans l'objectif bien précis d'une croisade politicienne contre le programme du Président Abdelmadjid Tebboune, sinon comment comprendre cette nouvelle " revendication " pour une période de transition qui viendrait mettre fin à la satisfaction des justes et légitimes aspirations du Hirak et ainsi servir de pont à certains pour mettre en œuvre leurs plans de déstabilisation du pays enveloppé dans un statu quo aux conséquences imprévisibles .En sous-entendu ces gens-là demandent au pouvoir de fermer les yeux, de laisser faire l'anarchie afin de réaliser leurs rêves. Ils sont en train de clamer une transition et par ricochet le rejet de l'élection présidentielle du 12 décembre 2O19 comme si le Président Abdelmadjid Tebboune a été coopté sans l'aval du peuple. Une adversité venant d'un cercle qui n'a de souci que le pouvoir non pas par le biais des urnes mais par la force. N'ont-ils pas par le passé demandé à l'armée de se séparer de ses prérogatives constitutionnelles pour leur laisser un champ libre à prendre le pouvoir, bien sûr avec la caution de l'étranger. Les poils du citoyen du pays profond s'hérissent plus car cette horrible et douteuse " dilation " a pour finalité de tout remettre en cause y compris les revendications du mouvement populaire, la stabilité socio-politique retrouvée progressivement suite à l'élection présidentielle de décembre dernier après deux décennies de pouvoir autiste. Cet informel d'activisme politicien n'a rien à voir avec les aspirations du peuple, de la jeunesse et ne tient pas à ce que l'Algérie se replace sur le bon chemin menant à son progrès ,à sa prospérité et à une place nettement visible dans le concert des nations et ainsi faire en sorte que la société algérienne vive encore dans la confusion et le doute sans espoir de mieux vivre. Ceux qui se mettent à demander une transition sont déjà qualifiés par l'opinion publique de gens de mauvaise foi, de complicité trouble avec des cercles occultes puisqu'ils continuent de " désirer " que l'Etat doit s'effacer devant l'histoire pour laisser place à une Algérie errante. Après plus de dix mois de crise profonde, de tentatives insidieuses, de complots, c'est au moment où le pays retrouve progressivement son calme social et politique, qu'on tente une fois encore de faire entrer l'Algérie dans une étrange phase où l'indignation la plus pure se mêle aux fantasmes politiciens des plus troubles. On le voit bien à travers les slogans soulevés ces dernières semaines. A l'exemple du rejet de l'exploitation du gaz de schiste à laquelle le chef de l'Etat a fait allusion lors de l'entrevue qu'il a accordée mercredi dernier à des médias du secteur public et privé. Une question récupérée de sitôt par les radicaux du Hirak alors que le Président Tebboune n'a rien décidé sur l'exploitation du gaz de schiste se contentant de dire : " Le débat est long et complexe, nous le laisserons d'abord aux spécialistes avant la décision politique, qui interviendra au moment opportun ". A l'exemple aussi de ces manifestants d'une wilaya de l'intérieur du pays qui ont scandé le nom d'un ex-dirigeant du FIS dissout connu pour sa radicalisation contre l'Etat républicain. Ces agitations, ces manœuvres interpellent les Algériens de prendre garde : faire l'histoire de l'Algérie contemporaine ensemble en défendant sa stabilité qui représente un grand défi : il faut faire à chaud l'Algérie de demain. C'est un courage politique et moral qui doit faire irruption dans cette histoire moderne.