Le ministre de la Communication, porte-parole du gouvernement, Ammar Belhimer, s'est engagé, lundi, à "assainir" le secteur de la presse, notamment la publicité, afin de le mettre sur "une nouvelle voie empreinte de transparence", relevant que l'Agence nationale d'édition et de publicité (ANEP) contrôlait actuellement environ 75% des activités publicitaires. Dans une déclaration à la presse en marge de l'installation du nouveau Président-directeur général (P-dg) de l'ANEP, Larbi Ounoughi, le ministre a indiqué qu'il continuerait à "œuvrer à la mise en place d'un cadre juridique pour la publicité en Algérie et à assainir le secteur en le mettant sur une nouvelle voie empreinte de transparence". Rappelant le rôle de l'ANEP dans la gestion de la publicité dans le pays, Belhimer a précisé qu'elle "contrôle environ 75% des activités publicitaires, et principalement l'octroi de la publicité". "Dans un pays comme l'Algérie, dont l'économie repose sur la rente pétrolière, il est nécessaire que la publicité -quasiment monopole de l'Etat- soit organisée sur le principe de l'égalité entre opérateurs", a indiqué le ministre réitérant, à ce propos, son engagement à " réorganiser" l'ANEP dans "la transparence". A une question sur la prolongation de la période du confinement partiel (dans 9 wilayas) et sur le travail des journalistes après 15 heures, le ministre a précisé que l'instruction signée permettait aux journalistes mobilisés de se déplacer entre le lieu de résidence et le siège de leur travail. Soulignant cependant, que "cette mesure n'autorise pas les médias à sortir filmer ou travailler pendant le couvre-feu, d'autant plus que les activités sont suspendues et les rues vides", le ministre s'est engagé à examiner les exigences de l'activité journalistique dans cette conjoncture.