Les 225 travailleurs de MCCES, une filiale de l'ex-EPLF de Boumerdès, ont organisé, dans la matinée d'hier, un rassemblement devant la direction de leur entreprise pour réclamer leurs arriérés de salaire des quatre derniers mois. Les travailleurs demandent des éclaircissements sur le devenir de leur entreprise affiliée depuis quelques mois au groupe SOGECOR de la SGP Injab. Les travailleurs avaient organisé plusieurs actions de protestation pour faire valoir leurs droits, mais leurs actions n'ont pas été suivies d'effets. «Nous avons à maintes reprises réclamé nos droits et avons eu des promesses quant au règlement de notre problème avant la fin de 2009, mais à ce jour nous n'avons rien acquis», nous dira un travailleur en colère. Certains protestataires affirment que leurs filiales risquent la faillite et la banqueroute. Ils expliquent cette situation par le retard qui a été mis par le ministère de l'Habitat pour la restructuration du groupe EPLF. Ce retard qui a duré plus de quinze mois a plongé les deux filiales de réalisation à savoir MCCES et VRD plus, dans des problèmes intenables, en raison du gel de toute activité. Aujourd'hui, ces deux entreprises sont confrontées à une situation financière sans précédent : les dettes fiscales et parafiscales ne sont toujours pas réglées. Ce qui met l'avenir des travailleurs et de l'entreprise en danger. Par ailleurs, les travailleurs de ces deux filiales menacent de durcir le ton si aucune solution n'est pas présagée. Ils réclament également, à l'issue de cette action, le déblocage du salaire de congé de l'exercice 2008-2009 qui est bloqué encore au niveau de la CACOBATPH à cause du non payement des cotisations. Les 225 travailleurs de MCCES, une filiale de l'ex-EPLF de Boumerdès, ont organisé, dans la matinée d'hier, un rassemblement devant la direction de leur entreprise pour réclamer leurs arriérés de salaire des quatre derniers mois. Les travailleurs demandent des éclaircissements sur le devenir de leur entreprise affiliée depuis quelques mois au groupe SOGECOR de la SGP Injab. Les travailleurs avaient organisé plusieurs actions de protestation pour faire valoir leurs droits, mais leurs actions n'ont pas été suivies d'effets. «Nous avons à maintes reprises réclamé nos droits et avons eu des promesses quant au règlement de notre problème avant la fin de 2009, mais à ce jour nous n'avons rien acquis», nous dira un travailleur en colère. Certains protestataires affirment que leurs filiales risquent la faillite et la banqueroute. Ils expliquent cette situation par le retard qui a été mis par le ministère de l'Habitat pour la restructuration du groupe EPLF. Ce retard qui a duré plus de quinze mois a plongé les deux filiales de réalisation à savoir MCCES et VRD plus, dans des problèmes intenables, en raison du gel de toute activité. Aujourd'hui, ces deux entreprises sont confrontées à une situation financière sans précédent : les dettes fiscales et parafiscales ne sont toujours pas réglées. Ce qui met l'avenir des travailleurs et de l'entreprise en danger. Par ailleurs, les travailleurs de ces deux filiales menacent de durcir le ton si aucune solution n'est pas présagée. Ils réclament également, à l'issue de cette action, le déblocage du salaire de congé de l'exercice 2008-2009 qui est bloqué encore au niveau de la CACOBATPH à cause du non payement des cotisations.