Les travailleurs de l'entreprise des matériaux de construction et corps d'état secondaires (MCCES) filiale de l'ex-EPLF de Boumerdès, entamaient hier, leur dixième jour de grève. Ils ont observé jeudi dernier, une nouvelle fois, un rassemblement devant le siège de leur entreprise pour réclamer le paiement de leurs salaires des cinq derniers mois. Ils ont exigé une solution durable à leur calvaire qui dure depuis des mois. « Nous avons passé le mois du Ramadhan sans un sou, nous étions dans l'obligation d'emprunter de l'argent pour subvenir aux besoins de nos familles », nous dira, sur un ton coléreux, un travailleur. Et un autre d'ajouter «à la veille de l'Aïd, l'administration nous a versés sept mille DA pour passer la fête», «pour mon cas, ajoute notre interlocuteur, le jour oùvj'ai perçu les sept mille DA, j'ai versé une grande partie pour payer les factures de l'électricité, de l'eau et du loyer et j'ai passé la fête de l'Aïd avec 2000 DA». L'entreprise MCCES a été créée en 2000 et emploie 230 personnes (administration et chantiers),c'est une filiale de l'ex-EPLF transférée à la SGP Injab (groupe SOGECOR) en novembre 2009 dans le cadre du programme de restructuration du groupe EFLF lancé par la tutelle. Par ailleurs les travailleurs s'insurgent contre les lenteurs mises dans l'application du plan de charge de l'entreprise et ce malgré les instructions du premier ministre afin d'absorber les dettes fiscales et parafiscales de ladite filiale. Le plan prévoit l'annulation des dettes fiscales d'un montant de 46 millions de DA, un prêt bancaire d'un montant de 51 millions DA pour faire face aux dettes parafiscales et ce avec un taux d'intérêt de 3,5 % pour une durée de 5 ans. Outre cela, un prêt bancaire d'un montant de 345 millions DA sera octroyé à l'entreprise à titre de fonds frais. Le premier responsable de l'entreprise nous a déclarés « nous avons payé les salaires des mois où il y avait de la production. Depuis le mois de juillet 2009 nous avons procédé au paiement des salaires selon un plan échelonné c'est-à-dire on ne peut pas payer par exemple le salaire du mois d'août sans avoir payé le mois de juillet ». Il ajoute « si nous arrivons à recouvrer nos créances auprès du groupe ex-EPLF (le montant est de 30 millions de DA) nous allons payer quatre mois de salaires ». Le directeur estime que « le mouvement de la grève est illégal ». Tandis qu'un syndicaliste estime que le mouvement est légal à 90% et nous a déclaré qu'une AG se tiendra le lundi prochain pour décider du sort de la grève. T. O. Les travailleurs de l'entreprise des matériaux de construction et corps d'état secondaires (MCCES) filiale de l'ex-EPLF de Boumerdès, entamaient hier, leur dixième jour de grève. Ils ont observé jeudi dernier, une nouvelle fois, un rassemblement devant le siège de leur entreprise pour réclamer le paiement de leurs salaires des cinq derniers mois. Ils ont exigé une solution durable à leur calvaire qui dure depuis des mois. « Nous avons passé le mois du Ramadhan sans un sou, nous étions dans l'obligation d'emprunter de l'argent pour subvenir aux besoins de nos familles », nous dira, sur un ton coléreux, un travailleur. Et un autre d'ajouter «à la veille de l'Aïd, l'administration nous a versés sept mille DA pour passer la fête», «pour mon cas, ajoute notre interlocuteur, le jour oùvj'ai perçu les sept mille DA, j'ai versé une grande partie pour payer les factures de l'électricité, de l'eau et du loyer et j'ai passé la fête de l'Aïd avec 2000 DA». L'entreprise MCCES a été créée en 2000 et emploie 230 personnes (administration et chantiers),c'est une filiale de l'ex-EPLF transférée à la SGP Injab (groupe SOGECOR) en novembre 2009 dans le cadre du programme de restructuration du groupe EFLF lancé par la tutelle. Par ailleurs les travailleurs s'insurgent contre les lenteurs mises dans l'application du plan de charge de l'entreprise et ce malgré les instructions du premier ministre afin d'absorber les dettes fiscales et parafiscales de ladite filiale. Le plan prévoit l'annulation des dettes fiscales d'un montant de 46 millions de DA, un prêt bancaire d'un montant de 51 millions DA pour faire face aux dettes parafiscales et ce avec un taux d'intérêt de 3,5 % pour une durée de 5 ans. Outre cela, un prêt bancaire d'un montant de 345 millions DA sera octroyé à l'entreprise à titre de fonds frais. Le premier responsable de l'entreprise nous a déclarés « nous avons payé les salaires des mois où il y avait de la production. Depuis le mois de juillet 2009 nous avons procédé au paiement des salaires selon un plan échelonné c'est-à-dire on ne peut pas payer par exemple le salaire du mois d'août sans avoir payé le mois de juillet ». Il ajoute « si nous arrivons à recouvrer nos créances auprès du groupe ex-EPLF (le montant est de 30 millions de DA) nous allons payer quatre mois de salaires ». Le directeur estime que « le mouvement de la grève est illégal ». Tandis qu'un syndicaliste estime que le mouvement est légal à 90% et nous a déclaré qu'une AG se tiendra le lundi prochain pour décider du sort de la grève. T. O.