Le vaccin contre la grippe A (H1N1) continue de faire peur aux Algériens. Près d'une semaine après le début officiel de la campagne de vaccination, lancée mercredi dernier, les citoyens algériens ne se bousculent tout simplement pas au portillon. Ainsi, ni le geste de Saïd Barkat, ministre de la Santé qui s'est prêté «à cœur joie» à cet exercice devant les caméras, pour rassurer les réticents, ni encore les «assurances» du représentant en Algérie du laboratoire GSK, fabricant du vaccin Arepanrix dont notre pays a acquis 1.310.000 doses, n'ont eu l'effet escompté. A savoir «convaincre» à tout prix les Algériens d'aller se faire vacciner. L'on est même tenté de dire que c'est l'effet boomerang qui a finalement eu lieu. D'ailleurs, ce refus des Algériens à s'immuniser contre le virus H1N1 en dit long sur leur inquiétude. D'emblée, force est de dire, après quelques avis arrachés ça et là, à Alger-Centre, que l'impression générale qui se dégage de l'ensemble des personnes que nous avons interrogées à ce sujet a été un refus catégorique. «On nous ment !», semblait-on dire. Souad, la quarantaine, refuse même l'idée du vaccin. «Je ne me fais jamais vacciner, nous dit-elle, sauf quand j'étais jeune car, Allah ghaleb c'était la décision de mes parents!». Plus sérieusement, elle ajoute : «je préfère tomber malade et me soigner qu'agir sur mon système nerveux central». Et pour cause, l'un des arguments que tiennent les pourfendeurs de ce vaccin est qu'il agit sur le système nerveux de l'homme. «Est-ce que vous lisez tout ce qui est écrit sur le net sur ce vaccin stoppé aux USA ?!», nous interpelle notre interlocutrice, avant d'ajouter : «En plus, j'ai deux sœurs médecins. Elles ont dit que ses effets négatifs (du vaccin) sont plus importants que ses effets positifs, du fait qu'il (le vaccin, Ndlr) agit sur le système nerveux central, sur le cœur et sur l'appareil respiratoire». Lorsque nous lui avons dit que les hauts responsables de la santé en Algérie ne cessent de vanter les mérites de ce vaccin, au point que c'est le ministère de la santé "himself" qui s'est porté candidat à la vaccination en guise de gage de bonne foi quant à l'innocuité du vaccin; notre interlocutrice affirme sans férir le moins du monde : «On nous ment. Or, ils (les responsables) ne peuvent pas cacher la vérité. De plus, le monde est un village grâce à Internet». Youcef R. abonde dans la même direction. Pour lui, pas question de se faire vacciner. «Jamais ! Plutôt crever que me faire injecter ce vaccin … », nous a-t-il confié. «Je vous assure que je ne (leur) fais pas confiance. Pour moi c'est du n'importe quoi», nous a-t-il encore fait savoir. Interrogé sur ce que pense son entourage de ce vaccin, il nous répond, catégorique, qu'«ils sont du même avis». Madjid, pour sa part, affirme que «ce matin, j'ai lu dans la presse qu'une femme est décédée, cinq heures après avoir été vaccinée». Suffisant pour le dissuader d'aller se faire vacciner. «Et puis, ajoute-t-il, une cousine à moi, qui travaille à l'Institut Pasteur, m'a tout simplement déconseillé de le faire». Il ajoute avec un brin d'ironie : «De plus, pourquoi me ferais-je vacciner, alors que la directrice de l'OMS (Organisation mondiale de la santé, (Ndlr) ne s'est pas encore fait vacciner !?». Le vaccin contre la grippe A (H1N1) continue de faire peur aux Algériens. Près d'une semaine après le début officiel de la campagne de vaccination, lancée mercredi dernier, les citoyens algériens ne se bousculent tout simplement pas au portillon. Ainsi, ni le geste de Saïd Barkat, ministre de la Santé qui s'est prêté «à cœur joie» à cet exercice devant les caméras, pour rassurer les réticents, ni encore les «assurances» du représentant en Algérie du laboratoire GSK, fabricant du vaccin Arepanrix dont notre pays a acquis 1.310.000 doses, n'ont eu l'effet escompté. A savoir «convaincre» à tout prix les Algériens d'aller se faire vacciner. L'on est même tenté de dire que c'est l'effet boomerang qui a finalement eu lieu. D'ailleurs, ce refus des Algériens à s'immuniser contre le virus H1N1 en dit long sur leur inquiétude. D'emblée, force est de dire, après quelques avis arrachés ça et là, à Alger-Centre, que l'impression générale qui se dégage de l'ensemble des personnes que nous avons interrogées à ce sujet a été un refus catégorique. «On nous ment !», semblait-on dire. Souad, la quarantaine, refuse même l'idée du vaccin. «Je ne me fais jamais vacciner, nous dit-elle, sauf quand j'étais jeune car, Allah ghaleb c'était la décision de mes parents!». Plus sérieusement, elle ajoute : «je préfère tomber malade et me soigner qu'agir sur mon système nerveux central». Et pour cause, l'un des arguments que tiennent les pourfendeurs de ce vaccin est qu'il agit sur le système nerveux de l'homme. «Est-ce que vous lisez tout ce qui est écrit sur le net sur ce vaccin stoppé aux USA ?!», nous interpelle notre interlocutrice, avant d'ajouter : «En plus, j'ai deux sœurs médecins. Elles ont dit que ses effets négatifs (du vaccin) sont plus importants que ses effets positifs, du fait qu'il (le vaccin, Ndlr) agit sur le système nerveux central, sur le cœur et sur l'appareil respiratoire». Lorsque nous lui avons dit que les hauts responsables de la santé en Algérie ne cessent de vanter les mérites de ce vaccin, au point que c'est le ministère de la santé "himself" qui s'est porté candidat à la vaccination en guise de gage de bonne foi quant à l'innocuité du vaccin; notre interlocutrice affirme sans férir le moins du monde : «On nous ment. Or, ils (les responsables) ne peuvent pas cacher la vérité. De plus, le monde est un village grâce à Internet». Youcef R. abonde dans la même direction. Pour lui, pas question de se faire vacciner. «Jamais ! Plutôt crever que me faire injecter ce vaccin … », nous a-t-il confié. «Je vous assure que je ne (leur) fais pas confiance. Pour moi c'est du n'importe quoi», nous a-t-il encore fait savoir. Interrogé sur ce que pense son entourage de ce vaccin, il nous répond, catégorique, qu'«ils sont du même avis». Madjid, pour sa part, affirme que «ce matin, j'ai lu dans la presse qu'une femme est décédée, cinq heures après avoir été vaccinée». Suffisant pour le dissuader d'aller se faire vacciner. «Et puis, ajoute-t-il, une cousine à moi, qui travaille à l'Institut Pasteur, m'a tout simplement déconseillé de le faire». Il ajoute avec un brin d'ironie : «De plus, pourquoi me ferais-je vacciner, alors que la directrice de l'OMS (Organisation mondiale de la santé, (Ndlr) ne s'est pas encore fait vacciner !?».