Les rebelles chiites ont réagi, hier, à la proposition de paix formulée par le président du Yémen, M. Ali Abdellah Saleh à l'adresse des différentes dissidences. Les rebelles chiites ont réagi, hier, à la proposition de paix formulée par le président du Yémen, M. Ali Abdellah Saleh à l'adresse des différentes dissidences. A l'occasion du Nouvel an, M. Saleh avait lancé vendredi dernier un appel "à la raison" aux rebelles chiites du nord, aux séparatistes du sud et aux partisans d'Al-Qaïda. Aux rebelles chiites, il a proposé qu'ils respectent les conditions posées par son gouvernement pour un retour à la paix, à savoir notamment un arrêt des hostilités, la fin de l'occupation des bâtiments administratifs et le respect de la loi. "Si ces éléments acceptent cet appel à la paix, l'Etat tendra la main à la paix", a-t-il souligné exigeant aussi des rebelles chiites qu'ils arrêtent leurs incursions en territoire saoudien. Les rebelles chiites se sont dit prêts à dialoguer avec le gouvernement si celui-ci arrête son offensive militaire lancée le 11 août dernier dans le nord du pays. "Lorsque la guerre s'arrêtera, nous serons prêts au dialogue", a déclaré le porte-parole des rebelles, Mohammad Abelsalam. Il a ajouté réagir à la main tendue du président Ali Abdallah Saleh qui a appelé vendredi les rebelles du nord du pays à accepter les conditions posées par son gouvernement pour parvenir à la paix. M. Abdelsalam a affirmé que le mouvement rebelle annoncerait l'acception des conditions posées par les autorités yéménites en vue de parvenir à cette paix une fois que le gouvernement aura "mis fin définitivement" aux opérations militaires dans le nord du pays. Rappelant que les rebelles avaient proposé l'été dernier un cessez-le-feu suivi d'un dialogue que l'armée avait ignoré, M. Mohamed Abelsalam a affirmé accueillir «favorablement» la proposition du président de la République de renouer le dialogue. «Nous y voyons un geste positif et un pas vers la paix et le rétablissement de la sécurité et de la stabilité", a-t-il déclaré. M. Abdelsalam a fait remarquer à ce propos que les rebelles "n'avaient jamais cherché à attaquer le territoire saoudien" et n'avaient fait que "repousser une agression saoudienne contre le territoire yéménite". Les combats entre armée saoudienne et rebelles yéménites avaient commencé après la mort, le 3 novembre, d'un garde-frontière saoudien tué par des rebelles infiltrés en territoire saoudien soit après des semaines de combats entre l'armée yéménite et les rebelles zaïdites. Les rebelles zaïdites, appelés aussi Houthis du nom de leur chef, sont issus d'une branche du chiisme, dans le nord du Yémen, qui critique le salafisme et conteste l'autorité du régime de Sanaa Les rebelles yéménites avaient proposé le 23 décembre de se retirer de positions saoudiennes si Riyad arrête de les attaquer, une proposition ignorée par les autorités saoudiennes qui ont à déplorer des dizaines de soldats tués. L'armée yéménite et les rebelles houthis se battent de façon périodique depuis 2004. Les derniers affrontements avaient repris le 11 août. Les rebelles expliquent cette reprise des combats par le refus du pouvoir de reconnaître leur identité de zaïdites, ce que dément Sanaa qui affirme avoir lancé sa dernière offensive en réponse au attaques contre les forces de l'ordre et tout ce qui symbolise la présence de l'Etat ainsi que les administrations et les équipements publics. Une médiation du Qatar avait abouti en juin 2007 à un accord de paix entre les rebelles et le gouvernement, mais les deux parties ne sont jamais entendues sur sa mise en œuvre. Les guerres successives entre l'armée et les rebelles ont fait des milliers de morts et plus de 150.000 déplacés qui vivent dans des conditions désastreuses régulièrement dénoncées par les humanitaires. Le Yémen est sur les feux du fait de la rébellion zaidiste, du mouvement séparatiste du Sud et des activistes d'Al-Qaida, trois facteurs qui risquent de destabiliser ce pays qui figure parmi les plus pauvres. Il l'est aussi notamment depuis le discours du président américain sur la nouvelle stratégie américaine en Afghanistan dans lequel M. Barack Obama avait pointé du doigt le Yémen et la Somalie comme pays de repli d'Al-Qaida. Hier, dans son discours hebdomadaire, il avait encore accusé la branche yémenite de cette organisation d'avoir entraîné et armé le jeune Nigérian auteur de l'attentat manqué à bord d'un avion américain reliant Amsterdam à Détroit. Cette semaine les Shebebs, branche somalienne d'Al-Qaida, ont déclaré prêter main forte à leurs confrères du Yémen. Cheikh Mukhtar Robow Abu Mansour, un haut responsable des Shebab avait déclaré : «Nous avons dit à nos frères du Yémen que nous allons traverser la mer (…) et venir jusqu'à eux pour les aider à combattre les ennemis d'Allah». Cette menace est prise au sérieux par l'Occident. Hier, le Premier ministre britannique , M. Gordon Brown, a appelé à la tenue d'une conférence internationale de haut niveau ce 28 janvier sur le Yémen «pour discuter de la meilleure façon de lutter contre le radicalisation au Yémen». Les autorités yémenites qui avaient déjà sollicité l'aide occidentale pour lutter contre la pauvreté endémique du pays, ont accueilli favorablement la proposition. «C'est un pas dans la bonne direction, un pas qui va permettre de mobiliser un soutien international au Yémen pour le développement et pour ses efforts destinés à combattre le chômage et à atténuer les effets de la pauvreté», a déclaré un porte-parole yémenite officiel. Il a souligné que «l'éradication de la pauvreté et du chômage dans les sociétés en développement est le meilleur moyen de lutter contre l'extrêmisme». A l'occasion du Nouvel an, M. Saleh avait lancé vendredi dernier un appel "à la raison" aux rebelles chiites du nord, aux séparatistes du sud et aux partisans d'Al-Qaïda. Aux rebelles chiites, il a proposé qu'ils respectent les conditions posées par son gouvernement pour un retour à la paix, à savoir notamment un arrêt des hostilités, la fin de l'occupation des bâtiments administratifs et le respect de la loi. "Si ces éléments acceptent cet appel à la paix, l'Etat tendra la main à la paix", a-t-il souligné exigeant aussi des rebelles chiites qu'ils arrêtent leurs incursions en territoire saoudien. Les rebelles chiites se sont dit prêts à dialoguer avec le gouvernement si celui-ci arrête son offensive militaire lancée le 11 août dernier dans le nord du pays. "Lorsque la guerre s'arrêtera, nous serons prêts au dialogue", a déclaré le porte-parole des rebelles, Mohammad Abelsalam. Il a ajouté réagir à la main tendue du président Ali Abdallah Saleh qui a appelé vendredi les rebelles du nord du pays à accepter les conditions posées par son gouvernement pour parvenir à la paix. M. Abdelsalam a affirmé que le mouvement rebelle annoncerait l'acception des conditions posées par les autorités yéménites en vue de parvenir à cette paix une fois que le gouvernement aura "mis fin définitivement" aux opérations militaires dans le nord du pays. Rappelant que les rebelles avaient proposé l'été dernier un cessez-le-feu suivi d'un dialogue que l'armée avait ignoré, M. Mohamed Abelsalam a affirmé accueillir «favorablement» la proposition du président de la République de renouer le dialogue. «Nous y voyons un geste positif et un pas vers la paix et le rétablissement de la sécurité et de la stabilité", a-t-il déclaré. M. Abdelsalam a fait remarquer à ce propos que les rebelles "n'avaient jamais cherché à attaquer le territoire saoudien" et n'avaient fait que "repousser une agression saoudienne contre le territoire yéménite". Les combats entre armée saoudienne et rebelles yéménites avaient commencé après la mort, le 3 novembre, d'un garde-frontière saoudien tué par des rebelles infiltrés en territoire saoudien soit après des semaines de combats entre l'armée yéménite et les rebelles zaïdites. Les rebelles zaïdites, appelés aussi Houthis du nom de leur chef, sont issus d'une branche du chiisme, dans le nord du Yémen, qui critique le salafisme et conteste l'autorité du régime de Sanaa Les rebelles yéménites avaient proposé le 23 décembre de se retirer de positions saoudiennes si Riyad arrête de les attaquer, une proposition ignorée par les autorités saoudiennes qui ont à déplorer des dizaines de soldats tués. L'armée yéménite et les rebelles houthis se battent de façon périodique depuis 2004. Les derniers affrontements avaient repris le 11 août. Les rebelles expliquent cette reprise des combats par le refus du pouvoir de reconnaître leur identité de zaïdites, ce que dément Sanaa qui affirme avoir lancé sa dernière offensive en réponse au attaques contre les forces de l'ordre et tout ce qui symbolise la présence de l'Etat ainsi que les administrations et les équipements publics. Une médiation du Qatar avait abouti en juin 2007 à un accord de paix entre les rebelles et le gouvernement, mais les deux parties ne sont jamais entendues sur sa mise en œuvre. Les guerres successives entre l'armée et les rebelles ont fait des milliers de morts et plus de 150.000 déplacés qui vivent dans des conditions désastreuses régulièrement dénoncées par les humanitaires. Le Yémen est sur les feux du fait de la rébellion zaidiste, du mouvement séparatiste du Sud et des activistes d'Al-Qaida, trois facteurs qui risquent de destabiliser ce pays qui figure parmi les plus pauvres. Il l'est aussi notamment depuis le discours du président américain sur la nouvelle stratégie américaine en Afghanistan dans lequel M. Barack Obama avait pointé du doigt le Yémen et la Somalie comme pays de repli d'Al-Qaida. Hier, dans son discours hebdomadaire, il avait encore accusé la branche yémenite de cette organisation d'avoir entraîné et armé le jeune Nigérian auteur de l'attentat manqué à bord d'un avion américain reliant Amsterdam à Détroit. Cette semaine les Shebebs, branche somalienne d'Al-Qaida, ont déclaré prêter main forte à leurs confrères du Yémen. Cheikh Mukhtar Robow Abu Mansour, un haut responsable des Shebab avait déclaré : «Nous avons dit à nos frères du Yémen que nous allons traverser la mer (…) et venir jusqu'à eux pour les aider à combattre les ennemis d'Allah». Cette menace est prise au sérieux par l'Occident. Hier, le Premier ministre britannique , M. Gordon Brown, a appelé à la tenue d'une conférence internationale de haut niveau ce 28 janvier sur le Yémen «pour discuter de la meilleure façon de lutter contre le radicalisation au Yémen». Les autorités yémenites qui avaient déjà sollicité l'aide occidentale pour lutter contre la pauvreté endémique du pays, ont accueilli favorablement la proposition. «C'est un pas dans la bonne direction, un pas qui va permettre de mobiliser un soutien international au Yémen pour le développement et pour ses efforts destinés à combattre le chômage et à atténuer les effets de la pauvreté», a déclaré un porte-parole yémenite officiel. Il a souligné que «l'éradication de la pauvreté et du chômage dans les sociétés en développement est le meilleur moyen de lutter contre l'extrêmisme».