Un arrêt des cours a été observé, hier, par les hospitalo-universitaires du CHU de Constantine. Cette action de protestation a été décidée à l'issue d'une assemblée générale, tenue le 15 décembre dernier, dans le but de dénoncer le «climat professionnel peu serein» qui y prévaut. Autre point de revendication, la rétribution hospitalière, ou «la rétribution des soins» inscrite dans l'article 75 du statut de l'enseignant-chercheur et qui n'est pas encore appliquée à Constantine. Sur un autre front, les hospitalo-universitaires sont en conflit ouvert, depuis des mois, avec le doyen de la faculté de médecine. La raison en est la nomination, par la tutelle, de ce dernier en remplacement du professeur Aouati parti à la retraite. Cette désignation à la tête de la faculté a provoqué une levée de boucliers de la part des professeurs, docents et maîtres assistants regroupés au sein de deux syndicats, à savoir, le SNPDSM et le SNMASM. Pour les protestataires, le pourvoi du poste du doyen devait se faire par «le truchement du vote des pairs et non par procédure administrative». Un bras de fer s'est, depuis, engagé entre les deux parties. Après une période d'accalmie, en apparence seulement, le conflit ressurgit. D'autres griefs seront retenus à l'encontre du doyen «contesté». Il serait question de décisions «jugées arbitraires» par les syndicats. En d'autres termes la gestion de la faculté de médecine serait remise en cause. Le concerné, selon certaines de ses déclarations à la presse, a qualifié les réserves émises à son égard d'«attaques infondées et diffamatoires». N. D. Un arrêt des cours a été observé, hier, par les hospitalo-universitaires du CHU de Constantine. Cette action de protestation a été décidée à l'issue d'une assemblée générale, tenue le 15 décembre dernier, dans le but de dénoncer le «climat professionnel peu serein» qui y prévaut. Autre point de revendication, la rétribution hospitalière, ou «la rétribution des soins» inscrite dans l'article 75 du statut de l'enseignant-chercheur et qui n'est pas encore appliquée à Constantine. Sur un autre front, les hospitalo-universitaires sont en conflit ouvert, depuis des mois, avec le doyen de la faculté de médecine. La raison en est la nomination, par la tutelle, de ce dernier en remplacement du professeur Aouati parti à la retraite. Cette désignation à la tête de la faculté a provoqué une levée de boucliers de la part des professeurs, docents et maîtres assistants regroupés au sein de deux syndicats, à savoir, le SNPDSM et le SNMASM. Pour les protestataires, le pourvoi du poste du doyen devait se faire par «le truchement du vote des pairs et non par procédure administrative». Un bras de fer s'est, depuis, engagé entre les deux parties. Après une période d'accalmie, en apparence seulement, le conflit ressurgit. D'autres griefs seront retenus à l'encontre du doyen «contesté». Il serait question de décisions «jugées arbitraires» par les syndicats. En d'autres termes la gestion de la faculté de médecine serait remise en cause. Le concerné, selon certaines de ses déclarations à la presse, a qualifié les réserves émises à son égard d'«attaques infondées et diffamatoires». N. D.