Les négociations entre le fournisseur et l'acheteur se jouent surtout au niveau des «Incoterms» (nouvelle version attendue cette année), selon l'expert français qui met l'accent sur, notamment, le transfert de risque et de frais ainsi que de la propriété. Les négociations entre le fournisseur et l'acheteur se jouent surtout au niveau des «Incoterms» (nouvelle version attendue cette année), selon l'expert français qui met l'accent sur, notamment, le transfert de risque et de frais ainsi que de la propriété. «Les exportateurs doivent connaître certaines astuces du commerce international pour réduire les coûts de logistique et rendre davantage leurs produits compétitifs dans les marchés internationaux», a declaré, hier, Rodolphe Lucas, directeur de CO.DE.COM, organisme français en conseil, dédouanement et commerce international, lors d'une conférence portant sur le thème de «L'environnement douanier et fiscal dans les opérations de commerce international». Et ce dans le cadre de la 6e session de formation professionnelle dédiée aux cadres des «44 entreprises challengers» sélectionnées pour bénéficier du programme de soutien et suivi Optimexport. «Faut-il savoir par exemple qu'en France, les opérateurs économiques doivent déclarer la TVA ; mais ils peuvent ne pas la verser en numéraires. L'exportateur algérien averti pourrait négocier son exportation sous cet angle qui lui est favorable», a-t-il en outre souligné. M. Lucas n'a pas manqué d'insister aussi sur une autre technique réglementaire régissant les échanges commerciaux au sein de l'Union européenne. «Vous pouvez par exemple vendre votre produit à un opérateur français. Mais votre marchandise pourrait atterrir dans un pays européen autre que la France», explique-t-il la procédure du commerce international appliquée dans le vieux continent. Les négociations entre le fournisseur et l'acheteur se jouent surtout au niveau des «Incoterms» (nouvelle version attendue cette année), selon l'expert français qui met l'accent sur, notamment, le transfert de risque et de frais ainsi que de la propriété. La version des Incoterms qui réglemente le risque du départ de la marchandise jusqu'à son arrivée, doit être aussi précisée dans le contrat international de vente par l'exportateur pour limiter sa responsabilité en cas de problèmes d'avaries, notamment lors du transport. Il s'agit dans les faits de savoir, dit-il, qui fait quoi et comment, tout en expliquant le rôle de chacun des intervenants dans la chaîne logistique d'exportation ou d'importation. Il s'agit, en l'occurrence du commercial, juriste, financier, transitaire, commissaire en douane, banquier et du transporteur ainsi que de l'assureur. «Il est important de prendre une bonne assurance, en se rapprochant du courtier, en vue de réduire les coûts et frais du transport. Les opérateurs économiques européens ne maîtrisent pas le système commercial du crédit documentaire», fait-il savoir aux participants, mettant en exergue les obligations de l'administration fiscale qui sont essentiellement, dit-il, d'ordres fiscal, statistique et réglementaire. Tout opérateur doit savoir que tout produit importé est soumis à une taxe douanière. A l'exportation, il est vendu par contre en hors taxe. Mais lorsqu'une marchandise est taxée à plusieurs reprises, ce qui la rend moins compétitive, il est difficile pour l'exportateur de trouver, dit-il, un acheteur potentiel. Ces deux jours de formation (3 et 4 janvier), qui s'inscrivent dans le cadre de la promotion des exportations algériennes, se veulent un espace dédié, selon les organisateurs, à la compréhension des enjeux de l'Administration des ventes (ADV) et des outils spécifiques du commerce international. La journée d'aujourd'hui sera consacrée à l'administration douanière algérienne et ses différents régimes régissant l'export et l'import. Les entrepreneurs algériens se sont donc lancés dans les activités exportatrices et les résultats positifs se feront ressentir dans un proche avenir, notamment avec l'apport et l'assistance technique et financière du programme d'Optimexport, de la CACi et de l'Algex, maîtres d'ouvrage parrainant ces opérations de formation. A. A. «Les exportateurs doivent connaître certaines astuces du commerce international pour réduire les coûts de logistique et rendre davantage leurs produits compétitifs dans les marchés internationaux», a declaré, hier, Rodolphe Lucas, directeur de CO.DE.COM, organisme français en conseil, dédouanement et commerce international, lors d'une conférence portant sur le thème de «L'environnement douanier et fiscal dans les opérations de commerce international». Et ce dans le cadre de la 6e session de formation professionnelle dédiée aux cadres des «44 entreprises challengers» sélectionnées pour bénéficier du programme de soutien et suivi Optimexport. «Faut-il savoir par exemple qu'en France, les opérateurs économiques doivent déclarer la TVA ; mais ils peuvent ne pas la verser en numéraires. L'exportateur algérien averti pourrait négocier son exportation sous cet angle qui lui est favorable», a-t-il en outre souligné. M. Lucas n'a pas manqué d'insister aussi sur une autre technique réglementaire régissant les échanges commerciaux au sein de l'Union européenne. «Vous pouvez par exemple vendre votre produit à un opérateur français. Mais votre marchandise pourrait atterrir dans un pays européen autre que la France», explique-t-il la procédure du commerce international appliquée dans le vieux continent. Les négociations entre le fournisseur et l'acheteur se jouent surtout au niveau des «Incoterms» (nouvelle version attendue cette année), selon l'expert français qui met l'accent sur, notamment, le transfert de risque et de frais ainsi que de la propriété. La version des Incoterms qui réglemente le risque du départ de la marchandise jusqu'à son arrivée, doit être aussi précisée dans le contrat international de vente par l'exportateur pour limiter sa responsabilité en cas de problèmes d'avaries, notamment lors du transport. Il s'agit dans les faits de savoir, dit-il, qui fait quoi et comment, tout en expliquant le rôle de chacun des intervenants dans la chaîne logistique d'exportation ou d'importation. Il s'agit, en l'occurrence du commercial, juriste, financier, transitaire, commissaire en douane, banquier et du transporteur ainsi que de l'assureur. «Il est important de prendre une bonne assurance, en se rapprochant du courtier, en vue de réduire les coûts et frais du transport. Les opérateurs économiques européens ne maîtrisent pas le système commercial du crédit documentaire», fait-il savoir aux participants, mettant en exergue les obligations de l'administration fiscale qui sont essentiellement, dit-il, d'ordres fiscal, statistique et réglementaire. Tout opérateur doit savoir que tout produit importé est soumis à une taxe douanière. A l'exportation, il est vendu par contre en hors taxe. Mais lorsqu'une marchandise est taxée à plusieurs reprises, ce qui la rend moins compétitive, il est difficile pour l'exportateur de trouver, dit-il, un acheteur potentiel. Ces deux jours de formation (3 et 4 janvier), qui s'inscrivent dans le cadre de la promotion des exportations algériennes, se veulent un espace dédié, selon les organisateurs, à la compréhension des enjeux de l'Administration des ventes (ADV) et des outils spécifiques du commerce international. La journée d'aujourd'hui sera consacrée à l'administration douanière algérienne et ses différents régimes régissant l'export et l'import. Les entrepreneurs algériens se sont donc lancés dans les activités exportatrices et les résultats positifs se feront ressentir dans un proche avenir, notamment avec l'apport et l'assistance technique et financière du programme d'Optimexport, de la CACi et de l'Algex, maîtres d'ouvrage parrainant ces opérations de formation. A. A.