Même si les moyens pour le financement du programme de 2010 sont déjà assurés, la situation économique de l'Algérie n'en reste pas moins fébrile. Alors qu'elle aurait dû mettre à profit ses ressources considérables accumulées durant la dernière décennie pour se construire une économie alternative à celle fondée uniquement sur les ressources des hydrocarbures, elle se retrouve en ce début d'année 2010 au même stade que par le passé. Même si les moyens pour le financement du programme de 2010 sont déjà assurés, la situation économique de l'Algérie n'en reste pas moins fébrile. Alors qu'elle aurait dû mettre à profit ses ressources considérables accumulées durant la dernière décennie pour se construire une économie alternative à celle fondée uniquement sur les ressources des hydrocarbures, elle se retrouve en ce début d'année 2010 au même stade que par le passé. Si les discours officiels sur la nécessité de promouvoir les exportations hors hydrocarbures n'ont jamais cessé, depuis des années, les politiques mises en place en la matière paraissent ne donner aucun résultat. Preuve en est qu'en 2010, l'Algérie est toujours un pays mono-exportateur. Les exportations hors hydrocarbures sont à moins de 3% du volume global et sont constituées à plus de la moitié par des dérivés du pétrole. Pire encore, en 2009, ces exportations ont encore reculé par rapport à 2008. Elles finissent l'année 2009 autour de 1 milliard de dollars alors qu'elles avaient frôlé les 2 milliards l'année d'avant. Ni l'accord d'association avec l'Union européenne, ni la Zone arabe de libre échange n'ont permis aux produits algériens de s'exporter mieux. Bien au contraire, dans les deux cas, ce sont les produits européens et ceux originaires des pays arabes qui ont le plus profité du démantèlement tarifaire dans le premier cas et de la suppression des barrières douanières dans le second. En 2009, les exportations hors hydrocarbures vers l'Europe ont baissé par rapport à 2008 de près de 60%. A la fin du premier semestre 2009, le bilan faisait état d'un montant d'exportations algériennes vers l'Union européenne de 288,87 millions USD contre 696,05 millions USD durant la période correspondante en 2008, soit une diminution de 58,5 %. Les exportations vers les pays arabes ne sont pas meilleures. Dans son bilan réalisé à la fin du premier semestre de 2009, Algex notait que le volume des échanges hors hydrocarbures entre les pays de la grande Zone arabe de libre échange et l'Algérie était de 742,7 millions USD à la fin de juin 2009 dont 693 millions USD d'importations et 49,76 millions USD d'exportations contre 675,8 millions à la même période de 2008 dont 540,61 millions USD d'importations et 135 millions USD d'exportations. En somme, durant les six premiers mois de 2009, il y a eu une hausse de 28,2 % des importations algérienne de cette zone tandis que les exportations hors hydrocarbures ont encore régressé de 63 %. A la fin des dix premiers mois de l'année 2009, la situation s'était quelque peu améliorée puisque les exportations hors hydrocarbures avaient atteint un montant de 900 millions de dollars, en baisse de 44% par rapport à la même période en 2008, restant tout de même insignifiantes avec une part de 2,5 % des exportations glebales. La diversification de l'économie est non seulement une nécessité, mais un impératif. Le FMI l'a encore rappelé l'année dernière quand il écrivait dans son état des lieux sur l'Algérie qu'en «cette période de reprise économique modérée au niveau mondial, il est important d'élaborer une stratégie bien orchestrée et concertée de mise en place de politiques favorisant l'émergence d'un secteur privé dynamique et compétitif. Les autorités ont pris des mesures pour améliorer l'intermédiation bancaire afin de mieux canaliser la très forte épargne nationale vers le développement des investissements hors hydrocarbures», Le FMI estime que la diversification de l'économie devra s'appuyer sur «une amélioration sensible du climat des affaires» afin qu'il puisse bénéficier aussi bien aux entreprises locales qu'aux entreprises étrangères. R.E.H Si les discours officiels sur la nécessité de promouvoir les exportations hors hydrocarbures n'ont jamais cessé, depuis des années, les politiques mises en place en la matière paraissent ne donner aucun résultat. Preuve en est qu'en 2010, l'Algérie est toujours un pays mono-exportateur. Les exportations hors hydrocarbures sont à moins de 3% du volume global et sont constituées à plus de la moitié par des dérivés du pétrole. Pire encore, en 2009, ces exportations ont encore reculé par rapport à 2008. Elles finissent l'année 2009 autour de 1 milliard de dollars alors qu'elles avaient frôlé les 2 milliards l'année d'avant. Ni l'accord d'association avec l'Union européenne, ni la Zone arabe de libre échange n'ont permis aux produits algériens de s'exporter mieux. Bien au contraire, dans les deux cas, ce sont les produits européens et ceux originaires des pays arabes qui ont le plus profité du démantèlement tarifaire dans le premier cas et de la suppression des barrières douanières dans le second. En 2009, les exportations hors hydrocarbures vers l'Europe ont baissé par rapport à 2008 de près de 60%. A la fin du premier semestre 2009, le bilan faisait état d'un montant d'exportations algériennes vers l'Union européenne de 288,87 millions USD contre 696,05 millions USD durant la période correspondante en 2008, soit une diminution de 58,5 %. Les exportations vers les pays arabes ne sont pas meilleures. Dans son bilan réalisé à la fin du premier semestre de 2009, Algex notait que le volume des échanges hors hydrocarbures entre les pays de la grande Zone arabe de libre échange et l'Algérie était de 742,7 millions USD à la fin de juin 2009 dont 693 millions USD d'importations et 49,76 millions USD d'exportations contre 675,8 millions à la même période de 2008 dont 540,61 millions USD d'importations et 135 millions USD d'exportations. En somme, durant les six premiers mois de 2009, il y a eu une hausse de 28,2 % des importations algérienne de cette zone tandis que les exportations hors hydrocarbures ont encore régressé de 63 %. A la fin des dix premiers mois de l'année 2009, la situation s'était quelque peu améliorée puisque les exportations hors hydrocarbures avaient atteint un montant de 900 millions de dollars, en baisse de 44% par rapport à la même période en 2008, restant tout de même insignifiantes avec une part de 2,5 % des exportations glebales. La diversification de l'économie est non seulement une nécessité, mais un impératif. Le FMI l'a encore rappelé l'année dernière quand il écrivait dans son état des lieux sur l'Algérie qu'en «cette période de reprise économique modérée au niveau mondial, il est important d'élaborer une stratégie bien orchestrée et concertée de mise en place de politiques favorisant l'émergence d'un secteur privé dynamique et compétitif. Les autorités ont pris des mesures pour améliorer l'intermédiation bancaire afin de mieux canaliser la très forte épargne nationale vers le développement des investissements hors hydrocarbures», Le FMI estime que la diversification de l'économie devra s'appuyer sur «une amélioration sensible du climat des affaires» afin qu'il puisse bénéficier aussi bien aux entreprises locales qu'aux entreprises étrangères. R.E.H