D'après une instruction du ministère des Ressources en eau, dorénavant les établissements industriels installées sur les rives de oued El-Harrach, seront contraints de traiter leurs déchets avant de les déverser dans l'oued. Pour cela il leur est exigé l'installation d'un système de pré-traitement local. Hacen Aït Amara, directeur de l'Assainissement et de la Protection de l'environnement au ministère des Ressources en eau a indiqué à l'APS que "plus de 400 entreprises ont été identifiées, pour l'occasion, et vont devoir se doter d'un système de pré-traitement de leurs propres déchets avant leur déversement dans l'oued". Selon la dépêche de l'APS cela est nécessaire afin d'éviter les rejets directement dans l'oued. M. Aït Amara explique à l'APS que "ces établissemnts sont en contact permanent avec le ministère de l'Aménagement du territoire, de l'Environnement et du Tourisme, et nous avons convenus ensemble de la nécessité de doter toutes les unités industrielles existantes sur les deux rives de l'oued, d'unités de pré-traitement de leurs propres déchets". "Une étude, initiée par le ministère de l'Environnement, est en cours de réalisation pour la conception d'un système de pré-traitement de rejets industriels. Elle sera mise à la disposition de ces entreprises qui n'ont qu'à financer ce pré-traitement et le mettre en marche", a précisé M. Aït Amara. "Ce seront de petites stations d'épuration à l'échelle de l'unité industrielle, qui pourra, sans aucun doute, faire baisser le niveau de pollution dans cette zone et nous éviter de nombreux problèmes dans le futur", a-t-il encore ajouté. Le même responsable a indiqué que ces entreprises, pour le moment et avant l'installation de ces stations d'épuration, rejettent la totalité de leurs déchets directement dans l'oued. Cela devrait être interdit à l'avenir... sauf autorisation explique-t-on. M. Aït Amar a également précisé qu'un dispositif réglementaire a été initié par le ministère des Ressources en eau afin de réglementer les modalités d'octroi des autorisations de déversement des eaux usées, autres que domestiques, dans les réseaux d'assainissement ou dans les stations d'épuration. L'interlocuteur explique à l'APS que le déversement des rejets industriels dans les stations et réseaux d'assainissement risque de générer un disfonctionnement général de ces infrastructures. "Le déversement se fera après autorisation, et la nature des rejets sera étudiée", a affirmé en conclusion M. Aït Amara. R. A. D'après une instruction du ministère des Ressources en eau, dorénavant les établissements industriels installées sur les rives de oued El-Harrach, seront contraints de traiter leurs déchets avant de les déverser dans l'oued. Pour cela il leur est exigé l'installation d'un système de pré-traitement local. Hacen Aït Amara, directeur de l'Assainissement et de la Protection de l'environnement au ministère des Ressources en eau a indiqué à l'APS que "plus de 400 entreprises ont été identifiées, pour l'occasion, et vont devoir se doter d'un système de pré-traitement de leurs propres déchets avant leur déversement dans l'oued". Selon la dépêche de l'APS cela est nécessaire afin d'éviter les rejets directement dans l'oued. M. Aït Amara explique à l'APS que "ces établissemnts sont en contact permanent avec le ministère de l'Aménagement du territoire, de l'Environnement et du Tourisme, et nous avons convenus ensemble de la nécessité de doter toutes les unités industrielles existantes sur les deux rives de l'oued, d'unités de pré-traitement de leurs propres déchets". "Une étude, initiée par le ministère de l'Environnement, est en cours de réalisation pour la conception d'un système de pré-traitement de rejets industriels. Elle sera mise à la disposition de ces entreprises qui n'ont qu'à financer ce pré-traitement et le mettre en marche", a précisé M. Aït Amara. "Ce seront de petites stations d'épuration à l'échelle de l'unité industrielle, qui pourra, sans aucun doute, faire baisser le niveau de pollution dans cette zone et nous éviter de nombreux problèmes dans le futur", a-t-il encore ajouté. Le même responsable a indiqué que ces entreprises, pour le moment et avant l'installation de ces stations d'épuration, rejettent la totalité de leurs déchets directement dans l'oued. Cela devrait être interdit à l'avenir... sauf autorisation explique-t-on. M. Aït Amar a également précisé qu'un dispositif réglementaire a été initié par le ministère des Ressources en eau afin de réglementer les modalités d'octroi des autorisations de déversement des eaux usées, autres que domestiques, dans les réseaux d'assainissement ou dans les stations d'épuration. L'interlocuteur explique à l'APS que le déversement des rejets industriels dans les stations et réseaux d'assainissement risque de générer un disfonctionnement général de ces infrastructures. "Le déversement se fera après autorisation, et la nature des rejets sera étudiée", a affirmé en conclusion M. Aït Amara. R. A.