Une situation critique des handicapés, une pension pas moins misérable que leur vécu socio-économique, l'association Bessma des handicapés rejoint le chœur des mécontents pour dénoncer à son tour les difficultés que connaît cette tranche de la société. Une situation critique des handicapés, une pension pas moins misérable que leur vécu socio-économique, l'association Bessma des handicapés rejoint le chœur des mécontents pour dénoncer à son tour les difficultés que connaît cette tranche de la société. Bessma tel que l'indique son nom veut rendre le sourire, cherche à forger un brin d'espoir, de vie pour les handicapés estimés à 10% de la population au niveau national. Animant avant-hier, lundi, une conférence de presse au forum d'El Moudjahid , le président de l'association, Mahfoud Mohamed Tahara a profité de son expérience pour mettre à nu les différentes pratiques administratives qui viennent compliquer davantage un vécu déjà amer. Ainsi une pension de 4 mille DA pour les handicapés moteur et 300 DA pour les non-voyants n'est, selon le premier responsable de l'association Bessma, qu'un élément de plus du «crime» commis par les pouvoirs publics à l'encontre de cette tranche sociale. Bessma active dans la wilaya d'Alger depuis 2005, date de son agrément. Elle a décidé de sortir des manifestations routinières pour se lancer dans un nombre de projets pouvant, en cas de contrétisation, apporter une amélioration à la prise en charge du handicapé dans notre pays et donner un sens à sa vie. Il s'agit notamment de la création d'une école de formation en coiffure, gâteaux, couture et esthétique. Le centre qui ouvrira ses portes dans les jours prochains à Birkhadem a une capacité d'accueil de 80 filles environ. Ces dernières sont issues de pas moins de six communes de la capitale, elles seront totalement encadrées par des bénévoles. L'association prévoit également le lancement d'un centre de formation pour la prise en charge précoce du handicap. Il accueillera pour sa part dans une première expérience une cinquantaine d'enfants de 6 mois à 6 ans. Les psychologues, orthophonistes et pédiatres engagés dans ce centre auront pour mission, comme l'explique un membre de l'association, accompagner l'enfant afin de l'aider à vivre avec son handicap en limitant ses répercussions. L'autre projet de cette association, qui concrétiserait le rêve d'un nombre inestimable de handicapés est l'apprentissage de la conduite. Afin de rendre ce rêve réalité, Bessma œuvre pour le lancement d'une auto-école au niveau de la gare routière d'Alger. Le projet est pour l'instant en phase d'études, et sa réalisation n'est pour l'heure loin d'être effective. À l'instar des autres projets elle est le produit de la générosité des différents donateurs. Le président de l'association affirme qu'au-delà de la formation, Bessma aspire à l'insertion de ces conducteurs dans le monde du travail. «Nous sommes en contact avec le ministère des Transports pour essayer de finaliser une convention assurant l'embauche de handicapés après leur formation». La solidarité entre les différentes associations est perçue par les différents intervenants comme léélément essentiel afin de faire avancer la situation et les droits des handicapés. M.A Bessma tel que l'indique son nom veut rendre le sourire, cherche à forger un brin d'espoir, de vie pour les handicapés estimés à 10% de la population au niveau national. Animant avant-hier, lundi, une conférence de presse au forum d'El Moudjahid , le président de l'association, Mahfoud Mohamed Tahara a profité de son expérience pour mettre à nu les différentes pratiques administratives qui viennent compliquer davantage un vécu déjà amer. Ainsi une pension de 4 mille DA pour les handicapés moteur et 300 DA pour les non-voyants n'est, selon le premier responsable de l'association Bessma, qu'un élément de plus du «crime» commis par les pouvoirs publics à l'encontre de cette tranche sociale. Bessma active dans la wilaya d'Alger depuis 2005, date de son agrément. Elle a décidé de sortir des manifestations routinières pour se lancer dans un nombre de projets pouvant, en cas de contrétisation, apporter une amélioration à la prise en charge du handicapé dans notre pays et donner un sens à sa vie. Il s'agit notamment de la création d'une école de formation en coiffure, gâteaux, couture et esthétique. Le centre qui ouvrira ses portes dans les jours prochains à Birkhadem a une capacité d'accueil de 80 filles environ. Ces dernières sont issues de pas moins de six communes de la capitale, elles seront totalement encadrées par des bénévoles. L'association prévoit également le lancement d'un centre de formation pour la prise en charge précoce du handicap. Il accueillera pour sa part dans une première expérience une cinquantaine d'enfants de 6 mois à 6 ans. Les psychologues, orthophonistes et pédiatres engagés dans ce centre auront pour mission, comme l'explique un membre de l'association, accompagner l'enfant afin de l'aider à vivre avec son handicap en limitant ses répercussions. L'autre projet de cette association, qui concrétiserait le rêve d'un nombre inestimable de handicapés est l'apprentissage de la conduite. Afin de rendre ce rêve réalité, Bessma œuvre pour le lancement d'une auto-école au niveau de la gare routière d'Alger. Le projet est pour l'instant en phase d'études, et sa réalisation n'est pour l'heure loin d'être effective. À l'instar des autres projets elle est le produit de la générosité des différents donateurs. Le président de l'association affirme qu'au-delà de la formation, Bessma aspire à l'insertion de ces conducteurs dans le monde du travail. «Nous sommes en contact avec le ministère des Transports pour essayer de finaliser une convention assurant l'embauche de handicapés après leur formation». La solidarité entre les différentes associations est perçue par les différents intervenants comme léélément essentiel afin de faire avancer la situation et les droits des handicapés. M.A