Un calme précaire régnait hier à Al-Arich, dans le Sinaï égyptien après une nuit de violences entre policiers et militants pro-Palestiniens membres d'un convoi d'aide pour Ghaza. Ces heurts ont fait 55 blessés dont 15 policiers. Un calme précaire régnait hier à Al-Arich, dans le Sinaï égyptien après une nuit de violences entre policiers et militants pro-Palestiniens membres d'un convoi d'aide pour Ghaza. Ces heurts ont fait 55 blessés dont 15 policiers. Les manifestants, au nombre de 520, protestaient contre une décision de l'Egypte de ne laisser passer que 139 des 198 camions chargés de nourriture et de médicaments par le terminal frontalier de Rafah, et de faire transiter les 59 véhicules restants par Al-Oja, à la frontière entre l'Egypte et Israël. A l'aube, militants et forces de l'ordre sont parvenus à un accord sur le fait que les militants cesseraient de bloquer les entrées du port d'Al-Arich, qu'ils ont occupé toute la nuit, en échange de quoi une partie des centaines de policiers déployés serait retirée. Dans la nuit de mardi à hier mercredi, les manifestants excédés par les manœuvres égyptiennes, avaient cassé les grilles du port d'Arich et bloqué ses deux entrées avec leurs véhicules. Les forces de l'ordre étaient alors intervenues en utilisant des canons à eau et des jets de pierres pour les contraindre de rentrer dans l'enceinte du port. Les manifestants, qui avaient répliqué en lançant des pierres, ont été poursuivis et roués à coups de matraque par les policiers. Ils se sont retranchés dans l'enceinte du port où des centaines de policiers les encerclaient. La présence policière massive a été réduite et hier matin, les activistes se trouvaient toujours dans le port, où des policiers ont pu pénétrer. "La situation est calme", a affirmé le responsable de la sécurité. Lors de ces échauffourées, les militants avaient retenu quatre policiers - relâchés depuis - tandis que sept d'entre eux ont été brièvement arrêtés. Le convoi, bloqué pendant plusieurs jours en Jordanie, était arrivé lundi à Al-Arich, après avoir été contraint de transiter par la Syrie. Ses responsables voulaient initialement entrer en Egypte par le port de Noueiba, sur la mer Rouge, mais Le Caire a opposé un fin de non recevoir, stipulant que toute aide pour Ghaza devait entrer en Egypte par Al-Arich. Cette décision qui avait scandalisé tout le monde, a été perçue, notamment en ces jours anniversaires de l'agression israélienne de l'hiver dernier contre Ghaza, comme une trahison et un soutien au blocus imposé au territoire palestinien. Les provocations égyptiennes ont atteint un de leurs buts : la caravane est toujours bloquée en Egypte alors que l'objectif initial des organisateurs était d'entrer à Ghaza le 27 décembre, pour le premier anniversaire de l'agression israélienne. De nouveaux pourparlers sont prévus dans la journée, après l'échec de discussions mardi entre les autorités égyptiennes et M. Galloway, député britannique qui mène le convoi, ainsi qu'une délégation du Parlement turc. N. S. Les manifestants, au nombre de 520, protestaient contre une décision de l'Egypte de ne laisser passer que 139 des 198 camions chargés de nourriture et de médicaments par le terminal frontalier de Rafah, et de faire transiter les 59 véhicules restants par Al-Oja, à la frontière entre l'Egypte et Israël. A l'aube, militants et forces de l'ordre sont parvenus à un accord sur le fait que les militants cesseraient de bloquer les entrées du port d'Al-Arich, qu'ils ont occupé toute la nuit, en échange de quoi une partie des centaines de policiers déployés serait retirée. Dans la nuit de mardi à hier mercredi, les manifestants excédés par les manœuvres égyptiennes, avaient cassé les grilles du port d'Arich et bloqué ses deux entrées avec leurs véhicules. Les forces de l'ordre étaient alors intervenues en utilisant des canons à eau et des jets de pierres pour les contraindre de rentrer dans l'enceinte du port. Les manifestants, qui avaient répliqué en lançant des pierres, ont été poursuivis et roués à coups de matraque par les policiers. Ils se sont retranchés dans l'enceinte du port où des centaines de policiers les encerclaient. La présence policière massive a été réduite et hier matin, les activistes se trouvaient toujours dans le port, où des policiers ont pu pénétrer. "La situation est calme", a affirmé le responsable de la sécurité. Lors de ces échauffourées, les militants avaient retenu quatre policiers - relâchés depuis - tandis que sept d'entre eux ont été brièvement arrêtés. Le convoi, bloqué pendant plusieurs jours en Jordanie, était arrivé lundi à Al-Arich, après avoir été contraint de transiter par la Syrie. Ses responsables voulaient initialement entrer en Egypte par le port de Noueiba, sur la mer Rouge, mais Le Caire a opposé un fin de non recevoir, stipulant que toute aide pour Ghaza devait entrer en Egypte par Al-Arich. Cette décision qui avait scandalisé tout le monde, a été perçue, notamment en ces jours anniversaires de l'agression israélienne de l'hiver dernier contre Ghaza, comme une trahison et un soutien au blocus imposé au territoire palestinien. Les provocations égyptiennes ont atteint un de leurs buts : la caravane est toujours bloquée en Egypte alors que l'objectif initial des organisateurs était d'entrer à Ghaza le 27 décembre, pour le premier anniversaire de l'agression israélienne. De nouveaux pourparlers sont prévus dans la journée, après l'échec de discussions mardi entre les autorités égyptiennes et M. Galloway, député britannique qui mène le convoi, ainsi qu'une délégation du Parlement turc. N. S.