L'Algérie et l'Espagne viennent de s'entendre sur plusieurs questions bilatérales et régionales, à la faveur de la récente visite du président de la République, Abdelaziz Bouteflika. L'Algérie et l'Espagne viennent de s'entendre sur plusieurs questions bilatérales et régionales, à la faveur de la récente visite du président de la République, Abdelaziz Bouteflika. En effet, le chef de l'Etat et le Premier ministre espagnol José Luis Rodriguez Zapatero ont convenu de raffermir davantage leurs relations bilatérales dans divers secteurs, dans une déclaration commune rendue publique jeudi dernier, à l'issue des travaux de la quatrième réunion de haut niveau. Les entretiens effectués par le président Bouteflika et les membres de la délégation ministérielle avec leurs homologues espagnols se sont soldés par un engagement de part et d'autre afin d'impulser les rapports entre les deux pays, et partant, entre les deux rives de la Méditerranée, l'Algérie étant la portière du Sud et l'Espagne accèdera cette année à la présidence de l'Union européenne. Les dossiers sensibles du Sahara occidental et la sécurité dans la région du Sahel ont été ainsi au menu des pourparlers algéro-espagnols, de même que le Maghreb, la Méditerranée et l'Afrique. Aussi les deux voisins méditerranéens ont-ils convenu d'élargir leur coopération en matière d'énergies renouvelables, dans le cadre de la poursuite des efforts pour la sauvegarde de l'environnement et la lutte contre les changements climatiques dans la foulée de l'accord de Copenhague sur le climat. Une option pour laquelle l'Algérie accorde une importance colossale au vu des enjeux économiques et stratégiques qui la caractérisent. L'Espagne, en important client de l'Algérie en matière de gaz naturel, est, lui, l'un des leaders mondiaux dans le développement des énergies renouvelables, l'éolien notamment. Par ailleurs, la Déclaration commune qui a sanctionné les travaux de la quatrième réunion de haut niveau a mis en exergue la disposition des deux pays à promouvoir davantage la participation de la femme dans la vie politique et de renforcer les échanges dans ce sens. Les deux pays ont également convenu de renforcer les mécanismes et les instruments internationaux pour la promotion des valeurs communes de tolérance, de dialogue entre cultures, de solidarité, de co-développement et de prospérité solidaire, dans le cadre de la résolution des Nations unies sur l'alliance des civilisations du 10 novembre 2009 paraphée par les deux parties. Sur un autre registre, l'Algérie a reçu une invitation à participer à la réunion du groupe d'appui qui se tiendra à Madrid le 15 janvier prochain. Dans ce sens, l'Algérie et l'Espagne se sont engagées à continuer de travailler au sein du groupe d'appui de la Commission internationale contre la peine de mort pour parvenir au plus grand consensus possible pour appuyer le moratoire des Nations unies en la matière. Paiement de rançons : Madrid soutient la position algérienne L'Espagne appuie la proposition de l'Algérie, concernant la criminalisation des paiements de rançons en contrepartie de la libération d'otages détenus dans la région du Sahel par les mouvements terroristes. «Le gouvernement espagnol ne paie pas de rançons. Cette position est claire et ferme», a clairement signifié le ministre des Affaires étrangères espagnol Miguel Angel Moratinos, lors d'une conférence de presse conjointe avec Mourad Medelci. C'est dire que Madrid adhère à la proposition formulée par l'Algérie devant l'Assemblée générale de l'ONU portant sur «l'interdiction absolue du paiement de rançon aux preneurs d'otages qui a atteint, au cours des dernières années, des proportions inquiétantes». Medelci lui, a indiqué que la quatrième réunion de haut niveau a été l'occasion d'aborder plusieurs questions d'intérêt commun, entre autres la lutte antiterroriste, l'initiative des 5+5, le Sahara occidental, le Proche-Orient et le Sahel. M.C. En effet, le chef de l'Etat et le Premier ministre espagnol José Luis Rodriguez Zapatero ont convenu de raffermir davantage leurs relations bilatérales dans divers secteurs, dans une déclaration commune rendue publique jeudi dernier, à l'issue des travaux de la quatrième réunion de haut niveau. Les entretiens effectués par le président Bouteflika et les membres de la délégation ministérielle avec leurs homologues espagnols se sont soldés par un engagement de part et d'autre afin d'impulser les rapports entre les deux pays, et partant, entre les deux rives de la Méditerranée, l'Algérie étant la portière du Sud et l'Espagne accèdera cette année à la présidence de l'Union européenne. Les dossiers sensibles du Sahara occidental et la sécurité dans la région du Sahel ont été ainsi au menu des pourparlers algéro-espagnols, de même que le Maghreb, la Méditerranée et l'Afrique. Aussi les deux voisins méditerranéens ont-ils convenu d'élargir leur coopération en matière d'énergies renouvelables, dans le cadre de la poursuite des efforts pour la sauvegarde de l'environnement et la lutte contre les changements climatiques dans la foulée de l'accord de Copenhague sur le climat. Une option pour laquelle l'Algérie accorde une importance colossale au vu des enjeux économiques et stratégiques qui la caractérisent. L'Espagne, en important client de l'Algérie en matière de gaz naturel, est, lui, l'un des leaders mondiaux dans le développement des énergies renouvelables, l'éolien notamment. Par ailleurs, la Déclaration commune qui a sanctionné les travaux de la quatrième réunion de haut niveau a mis en exergue la disposition des deux pays à promouvoir davantage la participation de la femme dans la vie politique et de renforcer les échanges dans ce sens. Les deux pays ont également convenu de renforcer les mécanismes et les instruments internationaux pour la promotion des valeurs communes de tolérance, de dialogue entre cultures, de solidarité, de co-développement et de prospérité solidaire, dans le cadre de la résolution des Nations unies sur l'alliance des civilisations du 10 novembre 2009 paraphée par les deux parties. Sur un autre registre, l'Algérie a reçu une invitation à participer à la réunion du groupe d'appui qui se tiendra à Madrid le 15 janvier prochain. Dans ce sens, l'Algérie et l'Espagne se sont engagées à continuer de travailler au sein du groupe d'appui de la Commission internationale contre la peine de mort pour parvenir au plus grand consensus possible pour appuyer le moratoire des Nations unies en la matière. Paiement de rançons : Madrid soutient la position algérienne L'Espagne appuie la proposition de l'Algérie, concernant la criminalisation des paiements de rançons en contrepartie de la libération d'otages détenus dans la région du Sahel par les mouvements terroristes. «Le gouvernement espagnol ne paie pas de rançons. Cette position est claire et ferme», a clairement signifié le ministre des Affaires étrangères espagnol Miguel Angel Moratinos, lors d'une conférence de presse conjointe avec Mourad Medelci. C'est dire que Madrid adhère à la proposition formulée par l'Algérie devant l'Assemblée générale de l'ONU portant sur «l'interdiction absolue du paiement de rançon aux preneurs d'otages qui a atteint, au cours des dernières années, des proportions inquiétantes». Medelci lui, a indiqué que la quatrième réunion de haut niveau a été l'occasion d'aborder plusieurs questions d'intérêt commun, entre autres la lutte antiterroriste, l'initiative des 5+5, le Sahara occidental, le Proche-Orient et le Sahel. M.C.