Comme il fallait s'y attendre, les habitants de Timezrite au sud-est de Boumerdès sont toujours en colère. La raison de cette colère reste l'augmentation des tarifs de du transport assurant la desserte Issers-Timezrite, cela en début de la semaine dernière. Les habitants de cette localité déshéritée ont empêché en fin de journée de mercredi dernier les transporteurs de circuler. Ils exigent que ces derniers reviennent à l'ancien tarif qui était de 30 DA. «Nous protestons contre cette hausse injustifiée, et d'ailleurs ce n'est pas à eux de décider d'une pareille augmentation», nous dira un enseignant de la région. Une dizaine de citoyens du village Ighil Tassaft ont improvisé un mouvement de protestation mercredi dernier. Ils auraient procédé à la fermeture momentanée du chemin de wilaya 151, en signe d'indignation et de dénonciation de cette augmentation des tarifs du transport. «Nous sommes déjà pénalisés par un dur quotidien et nous n'allons pas baisser les bras avant qu'ils ne reviennent sur leur décision», nous dira un habitant de ce village et qui travaille à Rouiba pénalisé ainsi déjà par un trajet long et coûteux. Jeudi dernier, les transporteurs n'ont pas repris leur navette, il semblerait qu'ils soient en attente d'une quelconque intervention des autorités locales. Une source proche de l'APC nous a indiqué que cette dernière aurait donné un avis favorable pour cinq propriétaires de fourgons exerçant actuellement clandestinement de transporter les voyageurs de la commune. Toujours selon la même source, l'APC leur aurait délivré des autorisations d'activité pour une durée de quinze jours. De même les services de l'APC ont mis à la disposition des voyageurs deux bus en attendant que prenne fin le bras de fer entre les deux parties. Tahar Ounas Comme il fallait s'y attendre, les habitants de Timezrite au sud-est de Boumerdès sont toujours en colère. La raison de cette colère reste l'augmentation des tarifs de du transport assurant la desserte Issers-Timezrite, cela en début de la semaine dernière. Les habitants de cette localité déshéritée ont empêché en fin de journée de mercredi dernier les transporteurs de circuler. Ils exigent que ces derniers reviennent à l'ancien tarif qui était de 30 DA. «Nous protestons contre cette hausse injustifiée, et d'ailleurs ce n'est pas à eux de décider d'une pareille augmentation», nous dira un enseignant de la région. Une dizaine de citoyens du village Ighil Tassaft ont improvisé un mouvement de protestation mercredi dernier. Ils auraient procédé à la fermeture momentanée du chemin de wilaya 151, en signe d'indignation et de dénonciation de cette augmentation des tarifs du transport. «Nous sommes déjà pénalisés par un dur quotidien et nous n'allons pas baisser les bras avant qu'ils ne reviennent sur leur décision», nous dira un habitant de ce village et qui travaille à Rouiba pénalisé ainsi déjà par un trajet long et coûteux. Jeudi dernier, les transporteurs n'ont pas repris leur navette, il semblerait qu'ils soient en attente d'une quelconque intervention des autorités locales. Une source proche de l'APC nous a indiqué que cette dernière aurait donné un avis favorable pour cinq propriétaires de fourgons exerçant actuellement clandestinement de transporter les voyageurs de la commune. Toujours selon la même source, l'APC leur aurait délivré des autorisations d'activité pour une durée de quinze jours. De même les services de l'APC ont mis à la disposition des voyageurs deux bus en attendant que prenne fin le bras de fer entre les deux parties. Tahar Ounas