Pour Réda Hamiani, certains investissements doivent être réalisés et assurés moins par le budget et beaucoup plus par le marché. Car, dit-il, cela soulagerait le budget de l'Etat. Pour Réda Hamiani, certains investissements doivent être réalisés et assurés moins par le budget et beaucoup plus par le marché. Car, dit-il, cela soulagerait le budget de l'Etat. «L'Algérie est engagée dans de grands projets de construction d'infrastructures et de mise à niveau des entreprises. Cela est, certes, positif, mais quelques remarques s'imposent. En fait, tout ce programme de réalisation d'infrastructures importantes montre des chiffres astronomiques à coups de milliards de dollars en termes de financement sur fonds de Trésor et en situation de surliquidités pesant lourdement par rapport au budget de fonctionnement (de l'Etat)», a notamment déclaré, hier à l'hôtel El Aurassi, Réda Hamiani, président du Forum des chefs d'entreprise (FCE) et vice-président de la Chambre de commerce et d'industrie algéro-suisse, lors du séminaire de deux jours portant sur le thème de ‘'Project Finances'' organisé par ENHANCEAL Conseil en management. Il estime que certains investissements doivent être réalisés et assurés moins par le budget et beaucoup plus par le marché. Car, dit-il, cela soulagerait le budget de l'Etat. Le deuxième enseignement à tirer, selon Hamiani, concerne les entreprises privées qui ont une véritable peau de chagrin et rares sont celles, aujourd'hui, qui ont des indices de développement et participant à la contribution et au développement de ce programme. Le conférencier a stigmatisé l'absence de transfert réel de technologies et la forte dépendance de l'économie algérienne de l'assistance technique étrangère dont les entreprises nationales en profitent peu. «Nous sommes dépendants des expertises étrangères, mais jusqu'à quand l'Algérie va-telle continuer à être tributaire du savoir-faire étranger en achetant des technologies pour la construction des barrages, des routes et des chemins de fer. L'important sera d'associer le capital privé afin d'accompagner les opérations d'investissement dont 25 % sont assurés par des investisseurs locaux» a-t-il affirmé. Hamiani est fortement déçu par le manque d'utilisation des compétences nationales pour la réalisation des grands projets d'investissement en regrettant, notamment, l'utopique transfert technologique sachant que le pays achète et paie les entreprises étrangères suivant les cahiers de charge n'incluant pas le transfert de technologies. Pour le président du FCE, les conséquences de cette politique de dépendance et d'utilisation de fonds publics sont négatives dans la mesure où la croissance économique depuis 2001 est fondée sur les dépenses publiques excluant toute implication massive du secteur privé. «Il faut sortir de l'ère du pétrole et se fixer comme objectif de donner plus d'importance aux entreprises locales. Cette croissance n'est pas suffisamment ouverte aux sociétés locales et elle est alimentée par des dépenses publiques et des masses financières, alors que le développement doit être véhiculé par un moteur interne pour l'édification de la société locale» a-t-il ajouté. Une autre observation de taille a été faite par cet intervenant concernant les retards dans l'exécution des grands projets et infrastructures (métro, tramways…) affirmant que «nous avons attendu les années 2008 et 2009 pour réaliser ces grands projets et nous sommes impatients de voir les promesses se concrétiser. Nous n'avons pas cette technique de management des grands projets de développement à cause de l'opacité de l'administration qui nous fait supporter chèrement le coût en Algérie alors qu'au Maroc, en Indonésie et en Malaisie, les projets sont menés différemment. Nous voulons donc réaliser des infrastructures dans des délais courts et suivant les échéances définies» a-t-il souligné. En 2010, il s'agit, selon lui, de faire usage de manière efficiente des ressources financières engagées dans les grands projets. Dans nos prochaines éditions, nous aborderons la vision des crédits à long terme et du financement des grands projets du P-DG de la Banque extérieure d'Algérie, Mohamed Loukal, et l'entretien de Brahim Gacem, ‘'Academic Dean'' et l'un des organisateurs de ce séminaire sur les ‘'Project Finances''. A. A. «L'Algérie est engagée dans de grands projets de construction d'infrastructures et de mise à niveau des entreprises. Cela est, certes, positif, mais quelques remarques s'imposent. En fait, tout ce programme de réalisation d'infrastructures importantes montre des chiffres astronomiques à coups de milliards de dollars en termes de financement sur fonds de Trésor et en situation de surliquidités pesant lourdement par rapport au budget de fonctionnement (de l'Etat)», a notamment déclaré, hier à l'hôtel El Aurassi, Réda Hamiani, président du Forum des chefs d'entreprise (FCE) et vice-président de la Chambre de commerce et d'industrie algéro-suisse, lors du séminaire de deux jours portant sur le thème de ‘'Project Finances'' organisé par ENHANCEAL Conseil en management. Il estime que certains investissements doivent être réalisés et assurés moins par le budget et beaucoup plus par le marché. Car, dit-il, cela soulagerait le budget de l'Etat. Le deuxième enseignement à tirer, selon Hamiani, concerne les entreprises privées qui ont une véritable peau de chagrin et rares sont celles, aujourd'hui, qui ont des indices de développement et participant à la contribution et au développement de ce programme. Le conférencier a stigmatisé l'absence de transfert réel de technologies et la forte dépendance de l'économie algérienne de l'assistance technique étrangère dont les entreprises nationales en profitent peu. «Nous sommes dépendants des expertises étrangères, mais jusqu'à quand l'Algérie va-telle continuer à être tributaire du savoir-faire étranger en achetant des technologies pour la construction des barrages, des routes et des chemins de fer. L'important sera d'associer le capital privé afin d'accompagner les opérations d'investissement dont 25 % sont assurés par des investisseurs locaux» a-t-il affirmé. Hamiani est fortement déçu par le manque d'utilisation des compétences nationales pour la réalisation des grands projets d'investissement en regrettant, notamment, l'utopique transfert technologique sachant que le pays achète et paie les entreprises étrangères suivant les cahiers de charge n'incluant pas le transfert de technologies. Pour le président du FCE, les conséquences de cette politique de dépendance et d'utilisation de fonds publics sont négatives dans la mesure où la croissance économique depuis 2001 est fondée sur les dépenses publiques excluant toute implication massive du secteur privé. «Il faut sortir de l'ère du pétrole et se fixer comme objectif de donner plus d'importance aux entreprises locales. Cette croissance n'est pas suffisamment ouverte aux sociétés locales et elle est alimentée par des dépenses publiques et des masses financières, alors que le développement doit être véhiculé par un moteur interne pour l'édification de la société locale» a-t-il ajouté. Une autre observation de taille a été faite par cet intervenant concernant les retards dans l'exécution des grands projets et infrastructures (métro, tramways…) affirmant que «nous avons attendu les années 2008 et 2009 pour réaliser ces grands projets et nous sommes impatients de voir les promesses se concrétiser. Nous n'avons pas cette technique de management des grands projets de développement à cause de l'opacité de l'administration qui nous fait supporter chèrement le coût en Algérie alors qu'au Maroc, en Indonésie et en Malaisie, les projets sont menés différemment. Nous voulons donc réaliser des infrastructures dans des délais courts et suivant les échéances définies» a-t-il souligné. En 2010, il s'agit, selon lui, de faire usage de manière efficiente des ressources financières engagées dans les grands projets. Dans nos prochaines éditions, nous aborderons la vision des crédits à long terme et du financement des grands projets du P-DG de la Banque extérieure d'Algérie, Mohamed Loukal, et l'entretien de Brahim Gacem, ‘'Academic Dean'' et l'un des organisateurs de ce séminaire sur les ‘'Project Finances''. A. A.