Le président Barack Obama a déclaré dans une interview au magazine People dont le script a été publié hier qu'il n'envisageait pas d'envoyer des troupes américaines au Yémen ou en Somalie. Le président Barack Obama a déclaré dans une interview au magazine People dont le script a été publié hier qu'il n'envisageait pas d'envoyer des troupes américaines au Yémen ou en Somalie. Le premier est en proie à de sérieux troubles suscités par des activistes d'al-Qaida, une rébellion chiite au Nord à la frontière avec l'Arabie saoudite et à un mouvement séparatiste au Sud de plus en plus visible et violent. La Somalie, depuis la chute du président Siad Barre, est en proie au chaos, le mouvement extremiste Shebab y multipliant attentats, exactions de toutes sortes contre la population et engagé dans des combats sanglants contre le fragile gouvernement de transition(TFG) et son allié Ahl Al Suna Wal Jamaa pour le contrôle des villes et infrastructures. Tous deux se retrouvent sous les feux de l'actualité notamment depuis le discours de Barack Obama sur la nouvelle stratégie américaine en Afghanistan dans lequel il les avait pointés du doigt comme repaires des activistes d'Al-Qaida, et plus récemment après l'attentat manqué à bord d'un avion américain reliant Amsterdam à Détroit. Cette nouvelle menace qu'identifient les Américains pour leurs intérêts et sécurité les préoccupe d'autant plus ainsi que leurs alliés occidentaux d'autant plus qu'une déstabilisation du Yémen ou la prolongation du statu quo actuel en Somalie constitueraient un risque sérieux pour les régions de la péninsule arabique et de la corne de l'Afrique. Washington a appelé le Yémen à démanteler Al-Qaïda après qu'un réseau yéménite eut revendiqué l'attentat manqué, le jour de Noël, sur l'avion à destination des Etats-Unis. "Je n'ai aucune intention d'envoyer des troupes fouler le sol de ces régions", a déclaré M. Obama. Ses propos confirment les récentes déclarations de hauts responsables américains affirmant que les Etats-Unis n'envisageaient pas d'«ouvrir un autre front». Mais tout comme eux, il n'a pas exclu cette éventualité. "Je n'exclus jamais aucune possibilité dans ce monde aussi complexe", a-t-il en effet ajouté. Pour le moment, la coopération avec le gouvernement yéménite constitue la meilleure option pour la Maison blanche dont les troupes sont engagées en Irak et dans le bourbier afghan que la population américaine voit avec hostilité. Et ce, d'autant plus que le régime yéménite, soupçonné par l'opposition de mettre de l'eau dans le moulin américain en exagérant la menace du réseau d'Al-Qaida pour la museler et «tenter d'exporter ses problèmes internes et les internationaliser», coopére avec Washington tout en refusant toutefois des troupes étrangères sur son sol. "Dans des pays comme le Yémen, dans des pays comme la Somalie, je crois que travailler avec des partenaires internationaux est jusqu'à nouvel ordre la solution la plus efficace" a précisé M. Obama faisant sans doute référence à la conférence internationale sur le Yémen prévue ce 18 janvier à Londres. "Depuis un an, nous savons qu'Al-Qaïda au Yémen est devenu un problème plus sérieux. C'est pourquoi nous travaillons de concert avec le gouvernement yéménite, et de manière de plus en plus soutenue, pour démanteler les camps d'entraînement des terroristes et leurs cellules dans ce pays". De récents raids aériens contre des bases d'Al-Qaida ont été imputés aux Américains et les forces armées de l'Arabie saoudite sont intervenues à la frontière des deux pays à plusieurs reprises depuis novembre pour y déloger les rebelles zaidistes. Le chef d'état-major interarmées des Etats-Unis, l'amiral Michael Mullen, a reconnu dans une autre interview sur CNN hier que les Etats-Unis fournissaient "un certain soutien", aux efforts du Yémen pour démanteler les réseaux d'Al-Qaïda, mais il a affirmé que les opérations étaient dirigées par Sanaa. "C'est la même chose en Somalie: une bonne partie du pays échappe au contrôle du gouvernement, et Al-Qaïda essaie d'en profiter", a poursuivi le président américain pour qui cependant "la région frontalière entre l'Afghanistan et le Pakistan demeure l'épicentre d'Al-Qaïda, c'est là que sont ses dirigeants et leurs alliés". Dans une interview à CNN diffusée hier, le général David Petraeus, commandant des forces américaines en Irak et en Afghanistan, a de son côté déclaré que le Yémen ne voulait pas de troupes américaines sur son sol. "C'est certainement une bonne nouvelle pour nous", a-t-il ajouté, précisant que les Américains fournissaient cependant une aide à ce pays. Le général, qui a effectué une récente visite dans ce pays, a indiqué que Washington envisageait de plus de doubler son aide économique au Yémen cette année, à au moins 150 millions de dollars. Le Yémen, l'un des pays les plus pauvres de la planète, fait face à deux autres défis aussi cruciaux en sus des trois facteurs évoqués plus haut : l'opposition interne et la crise économique. N. S. Le premier est en proie à de sérieux troubles suscités par des activistes d'al-Qaida, une rébellion chiite au Nord à la frontière avec l'Arabie saoudite et à un mouvement séparatiste au Sud de plus en plus visible et violent. La Somalie, depuis la chute du président Siad Barre, est en proie au chaos, le mouvement extremiste Shebab y multipliant attentats, exactions de toutes sortes contre la population et engagé dans des combats sanglants contre le fragile gouvernement de transition(TFG) et son allié Ahl Al Suna Wal Jamaa pour le contrôle des villes et infrastructures. Tous deux se retrouvent sous les feux de l'actualité notamment depuis le discours de Barack Obama sur la nouvelle stratégie américaine en Afghanistan dans lequel il les avait pointés du doigt comme repaires des activistes d'Al-Qaida, et plus récemment après l'attentat manqué à bord d'un avion américain reliant Amsterdam à Détroit. Cette nouvelle menace qu'identifient les Américains pour leurs intérêts et sécurité les préoccupe d'autant plus ainsi que leurs alliés occidentaux d'autant plus qu'une déstabilisation du Yémen ou la prolongation du statu quo actuel en Somalie constitueraient un risque sérieux pour les régions de la péninsule arabique et de la corne de l'Afrique. Washington a appelé le Yémen à démanteler Al-Qaïda après qu'un réseau yéménite eut revendiqué l'attentat manqué, le jour de Noël, sur l'avion à destination des Etats-Unis. "Je n'ai aucune intention d'envoyer des troupes fouler le sol de ces régions", a déclaré M. Obama. Ses propos confirment les récentes déclarations de hauts responsables américains affirmant que les Etats-Unis n'envisageaient pas d'«ouvrir un autre front». Mais tout comme eux, il n'a pas exclu cette éventualité. "Je n'exclus jamais aucune possibilité dans ce monde aussi complexe", a-t-il en effet ajouté. Pour le moment, la coopération avec le gouvernement yéménite constitue la meilleure option pour la Maison blanche dont les troupes sont engagées en Irak et dans le bourbier afghan que la population américaine voit avec hostilité. Et ce, d'autant plus que le régime yéménite, soupçonné par l'opposition de mettre de l'eau dans le moulin américain en exagérant la menace du réseau d'Al-Qaida pour la museler et «tenter d'exporter ses problèmes internes et les internationaliser», coopére avec Washington tout en refusant toutefois des troupes étrangères sur son sol. "Dans des pays comme le Yémen, dans des pays comme la Somalie, je crois que travailler avec des partenaires internationaux est jusqu'à nouvel ordre la solution la plus efficace" a précisé M. Obama faisant sans doute référence à la conférence internationale sur le Yémen prévue ce 18 janvier à Londres. "Depuis un an, nous savons qu'Al-Qaïda au Yémen est devenu un problème plus sérieux. C'est pourquoi nous travaillons de concert avec le gouvernement yéménite, et de manière de plus en plus soutenue, pour démanteler les camps d'entraînement des terroristes et leurs cellules dans ce pays". De récents raids aériens contre des bases d'Al-Qaida ont été imputés aux Américains et les forces armées de l'Arabie saoudite sont intervenues à la frontière des deux pays à plusieurs reprises depuis novembre pour y déloger les rebelles zaidistes. Le chef d'état-major interarmées des Etats-Unis, l'amiral Michael Mullen, a reconnu dans une autre interview sur CNN hier que les Etats-Unis fournissaient "un certain soutien", aux efforts du Yémen pour démanteler les réseaux d'Al-Qaïda, mais il a affirmé que les opérations étaient dirigées par Sanaa. "C'est la même chose en Somalie: une bonne partie du pays échappe au contrôle du gouvernement, et Al-Qaïda essaie d'en profiter", a poursuivi le président américain pour qui cependant "la région frontalière entre l'Afghanistan et le Pakistan demeure l'épicentre d'Al-Qaïda, c'est là que sont ses dirigeants et leurs alliés". Dans une interview à CNN diffusée hier, le général David Petraeus, commandant des forces américaines en Irak et en Afghanistan, a de son côté déclaré que le Yémen ne voulait pas de troupes américaines sur son sol. "C'est certainement une bonne nouvelle pour nous", a-t-il ajouté, précisant que les Américains fournissaient cependant une aide à ce pays. Le général, qui a effectué une récente visite dans ce pays, a indiqué que Washington envisageait de plus de doubler son aide économique au Yémen cette année, à au moins 150 millions de dollars. Le Yémen, l'un des pays les plus pauvres de la planète, fait face à deux autres défis aussi cruciaux en sus des trois facteurs évoqués plus haut : l'opposition interne et la crise économique. N. S.