Envie obsédante et continuelle d'uriner, brûlures pendant la miction, douleurs dans le bas-ventre ? Presque toutes les femmes ont connu au moins une fois dans leur vie cette infection de la vessie appelée cystite. Envie obsédante et continuelle d'uriner, brûlures pendant la miction, douleurs dans le bas-ventre ? Presque toutes les femmes ont connu au moins une fois dans leur vie cette infection de la vessie appelée cystite. La cystite est intimement liée à l'anatomie de la femme : les voies génitales et l'anus sont proches de l'urètre féminin, ce petit conduit de trois à quatre centimètres qui permet de vider la vessie. La contamination par les germes intestinaux et vaginaux se produit par simple voisinage pour provoquer une cystite. Certaines cystites dépendent aussi de votre vie sexuelle et hormonale. Votre première cystite peut suivre immédiatement votre premier rapport sexuel : c'est la classique "cystite de la lune de miel". Par la suite, les cystites sont fréquentes lors des modifications hormonales de la grossesse et de la ménopause. A ne pas prendre à la légère Elles ne sont cependant pas à prendre à la légère. Dès les premières brûlures urinaires et impérieuses envies d'uriner, il faut consulter au plus vite votre médecin. Une infection urinaire non traitée peut, en effet, dégénérer en infection rénale grave ! Attention, en dehors du paracétamol ou autres médicaments contre la douleur, ne prenez aucun médicament de votre propre initiative : il pourrait masquer les germes responsables de votre infection. Après un examen cytobactériologique de vos urines (ECBU), votre médecin vous prescrira l'antibiotique adéquat. Vous devrez également boire abondamment et uriner régulièrement dans la journée. Aujourd'hui, les nouvelles molécules permettent un traitement monodose (en une seule prise). Ces antibiotiques puissants agissent pendant deux ou trois jours dans l'organisme. Un tel délai suffit pour que tout rentre dans l'ordre. Risques de récidive Le principal problème de la cystite reste les récidives fréquentes. Pour réduire les risques, buvez de l'eau en abondance (au moins un litre et demi par 24 heures), n'oubliez pas d'uriner après chaque rapport sexuel, et de faire une toilette intime à l'eau et au savon tous les jours et au maximum deux fois par jour. Attention : le mieux est souvent l'ennemi du bien. Evitez les douches vaginales trop fréquentes et les toilettes intimes à répétition qui détruisent votre flore naturelle. Après toute miction, essuyez-vous d'avant en arrière et non l'inverse. Ce simple geste évite de ramener des germes intestinaux au niveau de la vulve et de vous réinfecter. Evitez certains aliments et boissons qui sont soupçonnés de favoriser les crises. Si malgré tout de nouveaux épisodes surviennent, votre médecin vous prescrira un bilan minimum, avec des examens radiologiques. Il pourra également vous prescrire des médicaments (antiseptiques urinaires) à prendre à intervalle régulier ou après les rapports sexuels. Aujourd'hui, les chercheurs tentent de mettre au point un vaccin contre la principale bactérie responsable des infections urinaires, l'Escherichia Coli. Attention, si un premier épisode de cystite peut être considéré comme "banal" chez la femme jeune, ce n'est pas le cas chez l'enfant, l'homme adulte ou le sujet âgé. Votre médecin sera dans ce cas amené à rechercher plus précisément la cause de la cystite. S. H. La cystite est intimement liée à l'anatomie de la femme : les voies génitales et l'anus sont proches de l'urètre féminin, ce petit conduit de trois à quatre centimètres qui permet de vider la vessie. La contamination par les germes intestinaux et vaginaux se produit par simple voisinage pour provoquer une cystite. Certaines cystites dépendent aussi de votre vie sexuelle et hormonale. Votre première cystite peut suivre immédiatement votre premier rapport sexuel : c'est la classique "cystite de la lune de miel". Par la suite, les cystites sont fréquentes lors des modifications hormonales de la grossesse et de la ménopause. A ne pas prendre à la légère Elles ne sont cependant pas à prendre à la légère. Dès les premières brûlures urinaires et impérieuses envies d'uriner, il faut consulter au plus vite votre médecin. Une infection urinaire non traitée peut, en effet, dégénérer en infection rénale grave ! Attention, en dehors du paracétamol ou autres médicaments contre la douleur, ne prenez aucun médicament de votre propre initiative : il pourrait masquer les germes responsables de votre infection. Après un examen cytobactériologique de vos urines (ECBU), votre médecin vous prescrira l'antibiotique adéquat. Vous devrez également boire abondamment et uriner régulièrement dans la journée. Aujourd'hui, les nouvelles molécules permettent un traitement monodose (en une seule prise). Ces antibiotiques puissants agissent pendant deux ou trois jours dans l'organisme. Un tel délai suffit pour que tout rentre dans l'ordre. Risques de récidive Le principal problème de la cystite reste les récidives fréquentes. Pour réduire les risques, buvez de l'eau en abondance (au moins un litre et demi par 24 heures), n'oubliez pas d'uriner après chaque rapport sexuel, et de faire une toilette intime à l'eau et au savon tous les jours et au maximum deux fois par jour. Attention : le mieux est souvent l'ennemi du bien. Evitez les douches vaginales trop fréquentes et les toilettes intimes à répétition qui détruisent votre flore naturelle. Après toute miction, essuyez-vous d'avant en arrière et non l'inverse. Ce simple geste évite de ramener des germes intestinaux au niveau de la vulve et de vous réinfecter. Evitez certains aliments et boissons qui sont soupçonnés de favoriser les crises. Si malgré tout de nouveaux épisodes surviennent, votre médecin vous prescrira un bilan minimum, avec des examens radiologiques. Il pourra également vous prescrire des médicaments (antiseptiques urinaires) à prendre à intervalle régulier ou après les rapports sexuels. Aujourd'hui, les chercheurs tentent de mettre au point un vaccin contre la principale bactérie responsable des infections urinaires, l'Escherichia Coli. Attention, si un premier épisode de cystite peut être considéré comme "banal" chez la femme jeune, ce n'est pas le cas chez l'enfant, l'homme adulte ou le sujet âgé. Votre médecin sera dans ce cas amené à rechercher plus précisément la cause de la cystite. S. H.