Plus de 1.200 personnes atteintes des hépatites B et C on été traitées en 2009, alors que près de 1.000 malades attendent leur traitement pour l'année 2010, a indiqué mardi dernier l'association nationale "SOS hépatites", en se référant à des statistiques du ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière. Selon le président de l'association, Abdelhamid Bouallag, l'hépatite B toucherait 2,5% de la population alors que l'hépatite C affecterait, quant à elle, 2,7% de la population. M. Bouallag a estimé, en marge d'une journée d'étude sur cette maladie, que ces données "ne reflètent pas la situation réelle", regrettant "l'absence d'une véritable stratégie nationale ou d'un plan national clair de lutte contre les hépatites". Il a, à cet égard, plaidé pour une meilleure prise en charge de cette maladie asymptomatique "grave" qui représente, a-t-il dit un "problème majeur de santé publique". Cette rencontre, organisée à l'occasion de la journée nationale de lutte contre les hépatites, était une occasion pour les professeurs Saadi Berkane (CHU de Bologhine) et Nabil Debzi (CHU Mustapha-Pacha) d'aborder plusieurs questions liées notamment à la prévention, le traitement, la prise en charge des malades et le diagnostic. Le Pr. Berkane a déploré "l'absence" en Algérie de dépistage des hépatites chez les femmes enceintes et d'études épidémiologiques relatives à cette maladie, qui est, a-t-il dit, "parmi les dix premières causes de mortalité dans le monde". Pour sa part, le Pr. Debzi a souligné "l'impérative nécessité" de la prévention contre cette maladie virale, notamment dans les régions du Sud, relevant que 80% des cas d'hépatites sont de type C de génotype 1. Constatant un manque de centres d'examen de biologie moléculaire, le Pr. Debzi a fait savoir que le taux de guérison de l'hépatite C chez les personnes atteintes est "seulement de 40%". Il a indiqué que 23% des personnes atteintes de l'hépatite C de génotype 1, sont hémodialysées et 0,44% sont des donneurs de sang, précisant que la prise en charge d'un patient atteint de cette maladie coûte 1.207.500 DA. La qualité de la prise en charge thérapeutique et psychologique des hépatiques "doit être améliorée", a-t-il préconisé. La rencontre a été l'occasion de rappeler les recommandations émises lors de la journée parlementaire sur la prise en charge des hépatites, tenue le 4 juin 2009 à Alger, relatives à la prévention, le dépistage, le diagnostic, la prise en charge, le traitement, la formation et l'information. (APS) Plus de 1.200 personnes atteintes des hépatites B et C on été traitées en 2009, alors que près de 1.000 malades attendent leur traitement pour l'année 2010, a indiqué mardi dernier l'association nationale "SOS hépatites", en se référant à des statistiques du ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière. Selon le président de l'association, Abdelhamid Bouallag, l'hépatite B toucherait 2,5% de la population alors que l'hépatite C affecterait, quant à elle, 2,7% de la population. M. Bouallag a estimé, en marge d'une journée d'étude sur cette maladie, que ces données "ne reflètent pas la situation réelle", regrettant "l'absence d'une véritable stratégie nationale ou d'un plan national clair de lutte contre les hépatites". Il a, à cet égard, plaidé pour une meilleure prise en charge de cette maladie asymptomatique "grave" qui représente, a-t-il dit un "problème majeur de santé publique". Cette rencontre, organisée à l'occasion de la journée nationale de lutte contre les hépatites, était une occasion pour les professeurs Saadi Berkane (CHU de Bologhine) et Nabil Debzi (CHU Mustapha-Pacha) d'aborder plusieurs questions liées notamment à la prévention, le traitement, la prise en charge des malades et le diagnostic. Le Pr. Berkane a déploré "l'absence" en Algérie de dépistage des hépatites chez les femmes enceintes et d'études épidémiologiques relatives à cette maladie, qui est, a-t-il dit, "parmi les dix premières causes de mortalité dans le monde". Pour sa part, le Pr. Debzi a souligné "l'impérative nécessité" de la prévention contre cette maladie virale, notamment dans les régions du Sud, relevant que 80% des cas d'hépatites sont de type C de génotype 1. Constatant un manque de centres d'examen de biologie moléculaire, le Pr. Debzi a fait savoir que le taux de guérison de l'hépatite C chez les personnes atteintes est "seulement de 40%". Il a indiqué que 23% des personnes atteintes de l'hépatite C de génotype 1, sont hémodialysées et 0,44% sont des donneurs de sang, précisant que la prise en charge d'un patient atteint de cette maladie coûte 1.207.500 DA. La qualité de la prise en charge thérapeutique et psychologique des hépatiques "doit être améliorée", a-t-il préconisé. La rencontre a été l'occasion de rappeler les recommandations émises lors de la journée parlementaire sur la prise en charge des hépatites, tenue le 4 juin 2009 à Alger, relatives à la prévention, le dépistage, le diagnostic, la prise en charge, le traitement, la formation et l'information. (APS)