Jeudi, les travailleurs de la Société nationale des véhicules industriels (SNVI) de Rouiba ont mis fin à leur mouvement de grève illimitée, entamée depuis dix jours. Le conflit de la SNVI est ainsi résolu suite à une décision émanant de l'assemblée générale des instances syndicales de la wilaya d'Alger ainsi que les représentants du conseil syndical de la SNVI, tenu mercredi dernier. C'est ce qu'a affirmé, jeudi à Alger, Abdelmadjid Sidi Saïd, secrétaire général de l'Union générale des travailleurs algériens (UGTA), en marge du lancement officiel des négociations sur les conventions sectorielles. Pour rappel, les 5 mille travailleurs du grand complexe industriels de Rouiba contestaient, par leur mouvement de protestation, les résolutions de la dernière tripartite, notamment, la décision relative à l'annulation de la retraite anticipée. La radicalisation de l'action des grévistes, qui a engendré une paralysie générale du plus grand complexe industriel d'Alger, a contraint les pouvoirs publics à trancher rapidement sur la question. "La SNVI constitue la locomotive du renouveau économique du pays et de l'industrie algérienne. Il fallait mettre un terme à la grève", a déclaré Sidi Saïd. Quant à l'autre grève illimitée qu'observent les 7.200 travailleurs du complexe sidérurgique d'Arcelor Mitall d'El Hadjar, dans la wilaya de Annaba, le responsable de l'UGTA a indiqué que le dialogue a déjà débuté de manière définitive avec les représentants des travailleurs en vue de trouver des solutions à leurs revendications. "Nous nous attelons à trouver les solutions à ce dossier", a-t-il lancé. Dans le même contexte, et outre la satisfaction des revendications de ses travailleurs, la SNVI bénéficiera d'importantes mesures d'accompagnement de la part de l'Etat dans le cadre de son soutien aux entreprises économiques publiques. Selon le ministre du Travail, de l'Emploi et de la Sécurité sociale, Tayeb Louh, un "plan de relance économique" au profit de ladite société est en voie de finalisation. Un plan qui stipule, souligne-t-on, la remise à niveau de la SNVI, l'effacement de ses dettes et enfin le subventionnement d'un crédit d'investissement conséquent estimé à 11 milliards de donars. "Nous avons décidé d'effacer la dette importante qu'entraine la société, estimée à 62 milliards de dinars", a-t-il annoncé, tout en précisant que la démarche vise à encourager la production nationale. A ce titre, il a appelé l'ensemble des entreprises nationales, tous secteurs confondus, à solliciter les produits de la SNVI pour subvenir à leurs besoins en matière de véhicules. "Le besoin des entreprise nationales est estimé à 10 mille vihicules", a-t-il dit. Le premier responsable du secteur du travail espère le retour en force de la SNVI afin de subvenir au besoin national, notamment, après l'annulation des crédits automobile. Cette demande permettra la création de 3 mille postes de travail dans cette société au cours des prochaines années, a-t-il conclu. A. B. Jeudi, les travailleurs de la Société nationale des véhicules industriels (SNVI) de Rouiba ont mis fin à leur mouvement de grève illimitée, entamée depuis dix jours. Le conflit de la SNVI est ainsi résolu suite à une décision émanant de l'assemblée générale des instances syndicales de la wilaya d'Alger ainsi que les représentants du conseil syndical de la SNVI, tenu mercredi dernier. C'est ce qu'a affirmé, jeudi à Alger, Abdelmadjid Sidi Saïd, secrétaire général de l'Union générale des travailleurs algériens (UGTA), en marge du lancement officiel des négociations sur les conventions sectorielles. Pour rappel, les 5 mille travailleurs du grand complexe industriels de Rouiba contestaient, par leur mouvement de protestation, les résolutions de la dernière tripartite, notamment, la décision relative à l'annulation de la retraite anticipée. La radicalisation de l'action des grévistes, qui a engendré une paralysie générale du plus grand complexe industriel d'Alger, a contraint les pouvoirs publics à trancher rapidement sur la question. "La SNVI constitue la locomotive du renouveau économique du pays et de l'industrie algérienne. Il fallait mettre un terme à la grève", a déclaré Sidi Saïd. Quant à l'autre grève illimitée qu'observent les 7.200 travailleurs du complexe sidérurgique d'Arcelor Mitall d'El Hadjar, dans la wilaya de Annaba, le responsable de l'UGTA a indiqué que le dialogue a déjà débuté de manière définitive avec les représentants des travailleurs en vue de trouver des solutions à leurs revendications. "Nous nous attelons à trouver les solutions à ce dossier", a-t-il lancé. Dans le même contexte, et outre la satisfaction des revendications de ses travailleurs, la SNVI bénéficiera d'importantes mesures d'accompagnement de la part de l'Etat dans le cadre de son soutien aux entreprises économiques publiques. Selon le ministre du Travail, de l'Emploi et de la Sécurité sociale, Tayeb Louh, un "plan de relance économique" au profit de ladite société est en voie de finalisation. Un plan qui stipule, souligne-t-on, la remise à niveau de la SNVI, l'effacement de ses dettes et enfin le subventionnement d'un crédit d'investissement conséquent estimé à 11 milliards de donars. "Nous avons décidé d'effacer la dette importante qu'entraine la société, estimée à 62 milliards de dinars", a-t-il annoncé, tout en précisant que la démarche vise à encourager la production nationale. A ce titre, il a appelé l'ensemble des entreprises nationales, tous secteurs confondus, à solliciter les produits de la SNVI pour subvenir à leurs besoins en matière de véhicules. "Le besoin des entreprise nationales est estimé à 10 mille vihicules", a-t-il dit. Le premier responsable du secteur du travail espère le retour en force de la SNVI afin de subvenir au besoin national, notamment, après l'annulation des crédits automobile. Cette demande permettra la création de 3 mille postes de travail dans cette société au cours des prochaines années, a-t-il conclu. A. B.