Les ex-rebelles du Sud-Soudan ont choisi Yassir Arman, un musulman laïc, comme candidat contre l'actuel président Omar el-Béchir à l'élection présidentielle d'avril, premier scrutin multipartite depuis vingt-quatre ans au Soudan à l'issue d'une longue réunion à Juba, la capitale du Sud-Soudan semi-autonome. Les ex-rebelles du Sud-Soudan ont choisi Yassir Arman, un musulman laïc, comme candidat contre l'actuel président Omar el-Béchir à l'élection présidentielle d'avril, premier scrutin multipartite depuis vingt-quatre ans au Soudan à l'issue d'une longue réunion à Juba, la capitale du Sud-Soudan semi-autonome. "Le camarade Yassir Arman est depuis longtemps un combattant de la liberté, qui s'est battu dans différents secteurs pour le SPLM. Il n'a pas ménagé ses efforts pour démocratiser le pays (…)", a déclaré M. Amum, secrétaire général du Mouvement populaire de libération du Soudan (SPLM). "Je suis profondément touché par cette nomination, (…) je suis confiant que le SPLM peut gagner les élections au Sud et dans l'ensemble du pays", a déclaré M. Arman qui avait combattu au sein du SPLM pendant la guerre civile Nord-Sud. L'accord de paix global (CPA) ayant mis fin, en janvier 2005, à 21 ans de guerre civile prévoit la tenue d'élections—présidentielle, législatives et régionales—en avril prochain et d'un référendum en janvier 2011 sur la sécession du Sud-Soudan. Le SPLM s'est battu de 1983 à 2005 pour un "nouveau Soudan", soit une réforme de la République soudanaise en fédération accordant à chaque région du pays sa place dans le gouvernement central de Khartoum, accusé d'être contrôlé par les islamistes et les tribus arabes du Nord du Soudan. Yassir Arman, ayant subi par le passé des menaces de la part des mouvements islamistes radicaux, devrait être ainsi le principal candidat contre l'actuel président Omar el-Béchir à la présidentielle nationale d'avril. Omar el-Béchir qui avait pris le pouvoir le 30 juin 1989 grâce à un coup d'Etat militaire soutenu par les islamistes, fait l'objet depuis mars dernier d'un mandat d'arrêt international de la Cour pénale internationale (CPI) pour crimes de guerre et crimes contre l'humanité au Darfour en proie depuis 2003 à la guerre civile. Le bureau politique du SPLM a par ailleurs nommé, tôt hier, Salva Kiir, le chef du parti qui est aussi vice-président du Soudan et président du gouvernement semi-autonome du Sud-Soudan, adepte de la sécession, comme candidat à l'élection présidentielle pour cette vaste région sous-développée mais gorgée de ressources naturelles dont d'importantes réserves pétrolières. Il pourrait devenir le président d'un Sud-Soudan indépendant s'il y remporte les élections d'avril et si l'option sécessionniste l'emporte au référendum de janvier 2011. N. S. "Le camarade Yassir Arman est depuis longtemps un combattant de la liberté, qui s'est battu dans différents secteurs pour le SPLM. Il n'a pas ménagé ses efforts pour démocratiser le pays (…)", a déclaré M. Amum, secrétaire général du Mouvement populaire de libération du Soudan (SPLM). "Je suis profondément touché par cette nomination, (…) je suis confiant que le SPLM peut gagner les élections au Sud et dans l'ensemble du pays", a déclaré M. Arman qui avait combattu au sein du SPLM pendant la guerre civile Nord-Sud. L'accord de paix global (CPA) ayant mis fin, en janvier 2005, à 21 ans de guerre civile prévoit la tenue d'élections—présidentielle, législatives et régionales—en avril prochain et d'un référendum en janvier 2011 sur la sécession du Sud-Soudan. Le SPLM s'est battu de 1983 à 2005 pour un "nouveau Soudan", soit une réforme de la République soudanaise en fédération accordant à chaque région du pays sa place dans le gouvernement central de Khartoum, accusé d'être contrôlé par les islamistes et les tribus arabes du Nord du Soudan. Yassir Arman, ayant subi par le passé des menaces de la part des mouvements islamistes radicaux, devrait être ainsi le principal candidat contre l'actuel président Omar el-Béchir à la présidentielle nationale d'avril. Omar el-Béchir qui avait pris le pouvoir le 30 juin 1989 grâce à un coup d'Etat militaire soutenu par les islamistes, fait l'objet depuis mars dernier d'un mandat d'arrêt international de la Cour pénale internationale (CPI) pour crimes de guerre et crimes contre l'humanité au Darfour en proie depuis 2003 à la guerre civile. Le bureau politique du SPLM a par ailleurs nommé, tôt hier, Salva Kiir, le chef du parti qui est aussi vice-président du Soudan et président du gouvernement semi-autonome du Sud-Soudan, adepte de la sécession, comme candidat à l'élection présidentielle pour cette vaste région sous-développée mais gorgée de ressources naturelles dont d'importantes réserves pétrolières. Il pourrait devenir le président d'un Sud-Soudan indépendant s'il y remporte les élections d'avril et si l'option sécessionniste l'emporte au référendum de janvier 2011. N. S.