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Trottoirs squattés par le commerce informel
Oued Tarfa, Draria
Publié dans Le Midi Libre le 20 - 01 - 2010

Tenter d'emprunter un trottoir à Oued Tarfa s'annonce une mission autement impossible. En effet le phénomène du squat dans cet localité illustre parfaitement le vrai sens de ce mot. Le piéton n'a plus qu'à disputer la chaussée aux automobilistes. A Oued Tarfa, une localité de Draria l'ensemble des trottoirs sont recouverts de marchandises hétéroclites. Aucun espace n'est épargné, le nombre de commerçants «illicites» ne cesse d'augmenter, encouragé par le laisser-aller et l'indifférence des autorités communales. Les étals ont même fini par empiéter sur l'espace réservé aux voitures, particulièrement dans les ruelles de certains quartiers. Des centaines de marchands occupent ces rues sur des centaines de mètres, avec leurs étals de fortune, il n'hésite nullement à gêner sérieusement la circulation, dans ces rues, heureusement pas très passantes. Mais qu'importent ces aléas, l'essentiel est de trouver son bonheur auprès de ce bazard à ciel ouvert et qui proposent tout de l'habillement aux cosmétiques en passant par les fruits et légumes et autres produits alimentaires. Le plus grave dans cette situation anarchique, c'est que ces vendeurs en plus du squat de ces endroits par leurs marchandises n'hésitent pas en plus à stationner leurs véhicules sur ces mêmes trottoirs. Ces véhicules, souvent utilitaires, restent ainsi toute la  journée sur les lieux, pénalisant un peu plus les passants et les riverains. D'autres ne trouvant plus de place sur les trottoirs n'hésitent pas à garer à même la chaussée, déjà exiguë. Le plus étonnant reste, sans conteste, l'absence de réaction des autorités locales. Les agents de police qui passent et repassent - difficilement- dans ces rues semblent n'être nullement concernés par ces dépassements outanciers. Les piétons, ne sachant plus à quel saint se vouer, restent livrés à eux-mêmes et se demandent qui peut défendre leurs droits bafoués en toute impunité. En plus de l'insécurité qui accompagne immanquablement ce genre de situation il reste également à déplorer la laideur de pareilles «scènes». Quand la ville redonnera-t-elle le droit à ses citoyens de réeutiliser, enfin et en toute quiétude, ses trottoirs ? La question reste malheureusement posée et ne concerne pas uniquement Oued Tarfa, mais bien la majorité des localitésalgéroises.
Y.B.
Tenter d'emprunter un trottoir à Oued Tarfa s'annonce une mission autement impossible. En effet le phénomène du squat dans cet localité illustre parfaitement le vrai sens de ce mot. Le piéton n'a plus qu'à disputer la chaussée aux automobilistes. A Oued Tarfa, une localité de Draria l'ensemble des trottoirs sont recouverts de marchandises hétéroclites. Aucun espace n'est épargné, le nombre de commerçants «illicites» ne cesse d'augmenter, encouragé par le laisser-aller et l'indifférence des autorités communales. Les étals ont même fini par empiéter sur l'espace réservé aux voitures, particulièrement dans les ruelles de certains quartiers. Des centaines de marchands occupent ces rues sur des centaines de mètres, avec leurs étals de fortune, il n'hésite nullement à gêner sérieusement la circulation, dans ces rues, heureusement pas très passantes. Mais qu'importent ces aléas, l'essentiel est de trouver son bonheur auprès de ce bazard à ciel ouvert et qui proposent tout de l'habillement aux cosmétiques en passant par les fruits et légumes et autres produits alimentaires. Le plus grave dans cette situation anarchique, c'est que ces vendeurs en plus du squat de ces endroits par leurs marchandises n'hésitent pas en plus à stationner leurs véhicules sur ces mêmes trottoirs. Ces véhicules, souvent utilitaires, restent ainsi toute la  journée sur les lieux, pénalisant un peu plus les passants et les riverains. D'autres ne trouvant plus de place sur les trottoirs n'hésitent pas à garer à même la chaussée, déjà exiguë. Le plus étonnant reste, sans conteste, l'absence de réaction des autorités locales. Les agents de police qui passent et repassent - difficilement- dans ces rues semblent n'être nullement concernés par ces dépassements outanciers. Les piétons, ne sachant plus à quel saint se vouer, restent livrés à eux-mêmes et se demandent qui peut défendre leurs droits bafoués en toute impunité. En plus de l'insécurité qui accompagne immanquablement ce genre de situation il reste également à déplorer la laideur de pareilles «scènes». Quand la ville redonnera-t-elle le droit à ses citoyens de réeutiliser, enfin et en toute quiétude, ses trottoirs ? La question reste malheureusement posée et ne concerne pas uniquement Oued Tarfa, mais bien la majorité des localitésalgéroises.
Y.B.


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