En une année d'existence, "Biban El Andalous", unique association de musique andalouse à Bordj Bou-Arréridj, a décroché deux prix nationaux. Selon le président de cette association, "Biban El Andalous", de par ses activités, est parvenue à susciter, en peu de temps, l'intérêt de nombreux jeunes bordjiens pour ce patrimoine "au point de ne plus pouvoir satisfaire toutes les demandes d'adhésion". "Cette association ne peut pas accueillir, actuellement, plus de 40 élèves, faute d'un local pour ses répétitions", a indiqué M.Ahmed Tibourtine qui se réjouit toutefois de constater qu'en année d'activité, le groupe "s'est déjà frayé un chemin sur la scène culturelle et artistique locale, devenant même un modèle de réussite pour le mouvement associatif". Travaillant tour à tour, à la maison de la culture et dans un réduit de la maison de jeune de Bordj Bou-Arréridj, la formation composée de musiciens en herbe, est obligée d'être "constamment en déménagement", a-t-il regretté. Toutefois, malgré cette "lourde contrainte", l'association "tente de faire preuve de dynamisme et fait tout ce qu'elle peut, aidée, il est vrai, par les élèves, les parents et les professeurs", en l'occurrence le président de l'association Ahmed Tibourtine, et Abdelouahab Belkacemi dit Djemaâ, diplômés respectivement de l'Ecole Normale Supérieure d'Alger et de l'Institut National d'Art Dramatique et du Cinéma de Bordj El Kiffan, a ajouté le président de l'association. Selon des mélomanes bordjiens, férus de musique andalouse, le niveau technique atteint par "Biban El Andalous" est appréciable, en particulier en ce qui concerne la maîtrise instrumentale acquise en très peu de temps. Cela, notamment, a valu à cette formation de remporter le prix du Jury au 1er Festival Régional de la Musique andalouse de Lakhdaria ( Bouira) en mars 2009, ainsi que le 2ème Prix au 7ème Festival de la Musique organisé à Boumerdes en juillet 2009. Selon M. Abdelouahab Belkacemi, les activités de l'orchestre "Biban el Andalous" se poursuivent grâce au "précieux concours" de la maison de jeunes Ahmed-Messadek et du complexe culturel Aicha-Haddad du chef-lieu de wilaya. Une aide louable, selon ce formateur, car elle a abouti à scinder les élèves en deux groupes, l'un constitué d'une vingtaine d'éléments et le 2ème de 22 éléments formant respectivement l'orchestre, et la classe d'initiation. Il inscrit le travail qu'il mène au sein de l'association dans le cadre d'un objectif "exaltant" consistant à "porter la musique classique algérienne hors de ses fiefs traditionnels, Alger, Tlemcen, Constantine et El Koléa (Tipasa)". M. Belkacemi soutient, à ce propos, que ce trésor du patrimoine national "peut et doit être enraciné, conservé, défendu et enseigné, dans les Bibans, les Hauts Plateaux, le Hodna ou le Sahara". "Pour preuve", souligne à son tour le responsable de l'association, "l'engouement suscité par la naissance de cette formation a obligé Biban El Andalous à redoubler d'efforts pour contenir les demandes d'adhésion qui parviennent de nombreuses familles, conscientes de la dimension universelle de la musique arabo-andalouse". En une année d'existence, "Biban El Andalous", unique association de musique andalouse à Bordj Bou-Arréridj, a décroché deux prix nationaux. Selon le président de cette association, "Biban El Andalous", de par ses activités, est parvenue à susciter, en peu de temps, l'intérêt de nombreux jeunes bordjiens pour ce patrimoine "au point de ne plus pouvoir satisfaire toutes les demandes d'adhésion". "Cette association ne peut pas accueillir, actuellement, plus de 40 élèves, faute d'un local pour ses répétitions", a indiqué M.Ahmed Tibourtine qui se réjouit toutefois de constater qu'en année d'activité, le groupe "s'est déjà frayé un chemin sur la scène culturelle et artistique locale, devenant même un modèle de réussite pour le mouvement associatif". Travaillant tour à tour, à la maison de la culture et dans un réduit de la maison de jeune de Bordj Bou-Arréridj, la formation composée de musiciens en herbe, est obligée d'être "constamment en déménagement", a-t-il regretté. Toutefois, malgré cette "lourde contrainte", l'association "tente de faire preuve de dynamisme et fait tout ce qu'elle peut, aidée, il est vrai, par les élèves, les parents et les professeurs", en l'occurrence le président de l'association Ahmed Tibourtine, et Abdelouahab Belkacemi dit Djemaâ, diplômés respectivement de l'Ecole Normale Supérieure d'Alger et de l'Institut National d'Art Dramatique et du Cinéma de Bordj El Kiffan, a ajouté le président de l'association. Selon des mélomanes bordjiens, férus de musique andalouse, le niveau technique atteint par "Biban El Andalous" est appréciable, en particulier en ce qui concerne la maîtrise instrumentale acquise en très peu de temps. Cela, notamment, a valu à cette formation de remporter le prix du Jury au 1er Festival Régional de la Musique andalouse de Lakhdaria ( Bouira) en mars 2009, ainsi que le 2ème Prix au 7ème Festival de la Musique organisé à Boumerdes en juillet 2009. Selon M. Abdelouahab Belkacemi, les activités de l'orchestre "Biban el Andalous" se poursuivent grâce au "précieux concours" de la maison de jeunes Ahmed-Messadek et du complexe culturel Aicha-Haddad du chef-lieu de wilaya. Une aide louable, selon ce formateur, car elle a abouti à scinder les élèves en deux groupes, l'un constitué d'une vingtaine d'éléments et le 2ème de 22 éléments formant respectivement l'orchestre, et la classe d'initiation. Il inscrit le travail qu'il mène au sein de l'association dans le cadre d'un objectif "exaltant" consistant à "porter la musique classique algérienne hors de ses fiefs traditionnels, Alger, Tlemcen, Constantine et El Koléa (Tipasa)". M. Belkacemi soutient, à ce propos, que ce trésor du patrimoine national "peut et doit être enraciné, conservé, défendu et enseigné, dans les Bibans, les Hauts Plateaux, le Hodna ou le Sahara". "Pour preuve", souligne à son tour le responsable de l'association, "l'engouement suscité par la naissance de cette formation a obligé Biban El Andalous à redoubler d'efforts pour contenir les demandes d'adhésion qui parviennent de nombreuses familles, conscientes de la dimension universelle de la musique arabo-andalouse".