Après l'abattement du loyer et de la caution de la garantie, le prix de vente du logement évolutif sera situé entre une fourchette de 23 à 25 millions de centimes. Une offre très alléchante qui, pourtant, ne séduira pas grand monde. Après l'abattement du loyer et de la caution de la garantie, le prix de vente du logement évolutif sera situé entre une fourchette de 23 à 25 millions de centimes. Une offre très alléchante qui, pourtant, ne séduira pas grand monde. Le parc immobilier du logement évolutif à Constantine est estimé à 2.700 unités réparties, principalement, sur trois communes, à savoir le Khroub, Didouche Mourad et Hamma Bouziane. La première dispose de 100 logements à Massinissa, 750 à Salah Derradji, 150 à Sidi Ameur et 500 à Ain El Bey. La seconde abrite sur son territoire 1.100 logements dont 710 à Sidi arabe. La troisième a bénéficié de 100 au niveau de la localité de Bekira. Cette formule de l'habitat qui est venue à la rescousse des autres formules de la politique nationale pour l'endiguement de la crise du logement a été appliquée à Constantine entre 1995 et 1996. L'implication étatique, financière s'entend, dans cette entreprise, expliquera l'engouement affiché des citoyens pour cette formule. La contribution matérielle du Trésor public sera de l'ordre de 540 millions de dinars, soit une aide de 200 mille dinars par unité. Pour sa part, l'Office de promotion et de gestion immobilière (OPGI), en tant que premier responsable, sollicitera, afin de finaliser les constructions, un crédit auprès de la Caisse nationale d'épargne CNEP. Le prêt accordé est de 668 millions de dinars. Les réalisations de ce programme de « l'évolutif » étaient destinées à la cession, peu d'années après leur attribution, c'est-à-dire avant les années 2000. Or, près de quinze ans après, cette question n'a pas été tranchée. A rappeler que l'OPGI de Constantine était gérée par intérim pendant plusieurs années A cette situation viennent s'ajouer les litiges fonciers autour de la propriété des sites de construction. Il fallait attendre l'arrivée, en 2005, du nouveau directeur, pour que le dossier soit remis à l'ordre du jour. Face au peu d'intérêt manifesté par les bénéficiaires quant à une éventuelle acquisition, l'OPGI adoptera une nouvelle stratégie pour écouler ce parc de 2.700 logements qui lui est resté sur les bras. L'étude de l'ensemble des dossiers sera reprise et bouclée en 2008. L'unité érigée sur 100 m2 sera évaluée à 31 millions de centimes. Après l'abattement du loyer et la caution de la garantie, le prix de vente sera situé entre une fourchette de 23 à 25 millions de centimes. Une offre très alléchante qui, pourtant, ne séduira pas grand monde. Sur 200 dossiers du programme à Ain el Bey, seuls 26 d'entre eux ont été avalisés. D'autre part, quelque 700 logements évolutifs ont été « vendus » en 2e, voire 3e main avec un simple document notarié, une reconnaissance de dettes. Ce problème auquel les responsables de l'Office sont désormais confrontés semble avoir trouvé une issue. En 2009, il sera décidé d'étendre le programme de la cession « aux seconds acquéreurs ». Sauf que les modalités d'acquisition, pour ces cas précis, seront différentes. L'aide publique accordée aux premiers bénéficiaires sera comptabilisée et prise en compte dans le prix de vente. N. D. Le parc immobilier du logement évolutif à Constantine est estimé à 2.700 unités réparties, principalement, sur trois communes, à savoir le Khroub, Didouche Mourad et Hamma Bouziane. La première dispose de 100 logements à Massinissa, 750 à Salah Derradji, 150 à Sidi Ameur et 500 à Ain El Bey. La seconde abrite sur son territoire 1.100 logements dont 710 à Sidi arabe. La troisième a bénéficié de 100 au niveau de la localité de Bekira. Cette formule de l'habitat qui est venue à la rescousse des autres formules de la politique nationale pour l'endiguement de la crise du logement a été appliquée à Constantine entre 1995 et 1996. L'implication étatique, financière s'entend, dans cette entreprise, expliquera l'engouement affiché des citoyens pour cette formule. La contribution matérielle du Trésor public sera de l'ordre de 540 millions de dinars, soit une aide de 200 mille dinars par unité. Pour sa part, l'Office de promotion et de gestion immobilière (OPGI), en tant que premier responsable, sollicitera, afin de finaliser les constructions, un crédit auprès de la Caisse nationale d'épargne CNEP. Le prêt accordé est de 668 millions de dinars. Les réalisations de ce programme de « l'évolutif » étaient destinées à la cession, peu d'années après leur attribution, c'est-à-dire avant les années 2000. Or, près de quinze ans après, cette question n'a pas été tranchée. A rappeler que l'OPGI de Constantine était gérée par intérim pendant plusieurs années A cette situation viennent s'ajouer les litiges fonciers autour de la propriété des sites de construction. Il fallait attendre l'arrivée, en 2005, du nouveau directeur, pour que le dossier soit remis à l'ordre du jour. Face au peu d'intérêt manifesté par les bénéficiaires quant à une éventuelle acquisition, l'OPGI adoptera une nouvelle stratégie pour écouler ce parc de 2.700 logements qui lui est resté sur les bras. L'étude de l'ensemble des dossiers sera reprise et bouclée en 2008. L'unité érigée sur 100 m2 sera évaluée à 31 millions de centimes. Après l'abattement du loyer et la caution de la garantie, le prix de vente sera situé entre une fourchette de 23 à 25 millions de centimes. Une offre très alléchante qui, pourtant, ne séduira pas grand monde. Sur 200 dossiers du programme à Ain el Bey, seuls 26 d'entre eux ont été avalisés. D'autre part, quelque 700 logements évolutifs ont été « vendus » en 2e, voire 3e main avec un simple document notarié, une reconnaissance de dettes. Ce problème auquel les responsables de l'Office sont désormais confrontés semble avoir trouvé une issue. En 2009, il sera décidé d'étendre le programme de la cession « aux seconds acquéreurs ». Sauf que les modalités d'acquisition, pour ces cas précis, seront différentes. L'aide publique accordée aux premiers bénéficiaires sera comptabilisée et prise en compte dans le prix de vente. N. D.