L'association théâtrale "Cirta" des Issers dans la wilaya de Boumerdès, est l'une des plus actives sur la scène locale et nationale. Ici, d'aucuns soutiennent que le quatrième art est totalement délaissé. N'était-ce le dynamisme et la créativité dont a fait preuve "Cirta" depuis sa création en 1991, la situation aurait été pire. Malgré les difficultés qui y avaient prévalu alors, notamment celles liées à la situation sécuritaire, les animateurs et les promoteurs du théâtre, n'ont jamais baissé les bras et ont tout fait pour redonner vie et âme à leur localité. C'est maintenant chose faite, l'Association "Cirta" existe bel et bien. Elle ne fait que parler d'elle et ce, en bien, balisant ainsi le terrain artistique local. En 1995, Cirta avait décroché le premier prix du jury du festival de Skikda pour la représentation de la pièce « Ezzerda» (la kermesse). La même association s'était aussi distinguée en jouant avec brio «Non à l'oubli», un chef d'œuvre qualifié d'œuvre militante. Les atrocités et l'injustice endurées durant l'époque du colonialisme français en Algérie constituent le fil conducteur de la mise en scène. Le texte écrit par Delci Moussa, réalisateur et président de "Cirta" appartient au genre du théâtre militant. L'association joue encore sur un autre tableau, celui du cinéma, puisqu'elle a à son actif plusieurs courts métrages dont l'un avait reçu un prix au festival de Ouargla en 2006. Parmi ces courts métrages, l'on peut citer «Renvoi d'appel», «Jugement» et «Zahra». "l'Aassociation Cirta" a également remporté le premier prix lors de la première édition du festival arabe de l'audiovisuel qui s'est tenu à Constantine en 2008. C'est dire que son étoile ne cesse de briller au firmament. Elle a récidivé en remportant le premier prix de la meilleure pièce théâtrale et le prix du meilleur texte au festival de Béjaia en 2006. Cette distinction est venue en récompense à l'interprétation dans les règles de l'art de la pièce «Idha Djak Ezmen Bidhahrou». En sus, Cirta n'a pas tourné le dos aux petites planches en s'impliquant d'une manière franche dans le théâtre pour enfants, qui a connu un succès notable avec la troupe «les bourgeons ». Mais Cirta bute sur des difficultés diverses, notamment, financières. «Depuis la création de notre association, la direction de la culture nous a accordés une seule subvention de 15.000 DA» nous confie son président qui déplore l'absence d'un local digne de ce nom pour abriter les activités du groupe. «Nous disposions d'un seul local qui était situé au niveau de la Maison de jeunes des Issers, mais depuis 2003, cette structure a dû baisser rideau pour cause du séisme» regrette-t-il. Et d'ajouter : «il y a deux ans, l'association s'est vue exclure de la participation aux festivités de la semaine culturelles de la wilaya de Ghardaïa. Les choses se sont améliorée depuis la réouverture de la salle Afrique après une décennie de fermeture» . T. O. L'association théâtrale "Cirta" des Issers dans la wilaya de Boumerdès, est l'une des plus actives sur la scène locale et nationale. Ici, d'aucuns soutiennent que le quatrième art est totalement délaissé. N'était-ce le dynamisme et la créativité dont a fait preuve "Cirta" depuis sa création en 1991, la situation aurait été pire. Malgré les difficultés qui y avaient prévalu alors, notamment celles liées à la situation sécuritaire, les animateurs et les promoteurs du théâtre, n'ont jamais baissé les bras et ont tout fait pour redonner vie et âme à leur localité. C'est maintenant chose faite, l'Association "Cirta" existe bel et bien. Elle ne fait que parler d'elle et ce, en bien, balisant ainsi le terrain artistique local. En 1995, Cirta avait décroché le premier prix du jury du festival de Skikda pour la représentation de la pièce « Ezzerda» (la kermesse). La même association s'était aussi distinguée en jouant avec brio «Non à l'oubli», un chef d'œuvre qualifié d'œuvre militante. Les atrocités et l'injustice endurées durant l'époque du colonialisme français en Algérie constituent le fil conducteur de la mise en scène. Le texte écrit par Delci Moussa, réalisateur et président de "Cirta" appartient au genre du théâtre militant. L'association joue encore sur un autre tableau, celui du cinéma, puisqu'elle a à son actif plusieurs courts métrages dont l'un avait reçu un prix au festival de Ouargla en 2006. Parmi ces courts métrages, l'on peut citer «Renvoi d'appel», «Jugement» et «Zahra». "l'Aassociation Cirta" a également remporté le premier prix lors de la première édition du festival arabe de l'audiovisuel qui s'est tenu à Constantine en 2008. C'est dire que son étoile ne cesse de briller au firmament. Elle a récidivé en remportant le premier prix de la meilleure pièce théâtrale et le prix du meilleur texte au festival de Béjaia en 2006. Cette distinction est venue en récompense à l'interprétation dans les règles de l'art de la pièce «Idha Djak Ezmen Bidhahrou». En sus, Cirta n'a pas tourné le dos aux petites planches en s'impliquant d'une manière franche dans le théâtre pour enfants, qui a connu un succès notable avec la troupe «les bourgeons ». Mais Cirta bute sur des difficultés diverses, notamment, financières. «Depuis la création de notre association, la direction de la culture nous a accordés une seule subvention de 15.000 DA» nous confie son président qui déplore l'absence d'un local digne de ce nom pour abriter les activités du groupe. «Nous disposions d'un seul local qui était situé au niveau de la Maison de jeunes des Issers, mais depuis 2003, cette structure a dû baisser rideau pour cause du séisme» regrette-t-il. Et d'ajouter : «il y a deux ans, l'association s'est vue exclure de la participation aux festivités de la semaine culturelles de la wilaya de Ghardaïa. Les choses se sont améliorée depuis la réouverture de la salle Afrique après une décennie de fermeture» . T. O.