La salle Afrique de la ville des Issers dans la wilaya de Boumerdès a abrité, lundi, un spectacle théâtral présenté par la troupe Istijmam de la ville d'Oran. La pièce s'intitulait «Al Toufah» ; une œuvre magistrale du défunt Abdelkader Alloula. Elle relate l'histoire tumultueuse d'un ouvrier licencié arbitrairement de son travail et l'aventure d'un comédien en quête d'un espace où il pourra exposer ses œuvres artistiques. Cette histoire dans laquelle se mêlent la tragédie et la comédie a drainé un public très nombreux sevré de choses culturelles depuis de longues années. La salle était archicomble. «Le public était merveilleux et magnifique, car il a affiché un grand intérêt au quatrième art, comme il l'a eu déjà à le démontrer durant les années 1980 quand la ville des Issers avait accueilli des comédiens de renommée nationale et internationale», commente un père de famille accompagné de ses deux fils. Les événements se déroulent dans un lieu public dont une partie a échu au travailleur licencié qui l'a transformé en toilettes publiques. Cet emploi lui a permis de nourrir sa famille et de changer sa vie de chômeur. Après quelques mois d'activité, le lieu devient un endroit où se côtoient les laissés-pour-compte : chômeurs, femmes enceintes, artistes et comédiens qui vont y exprimer leurs maux et alléger leurs souffrances. L'endroit qui fait office de toilettes publiques devient une tribune pour tous ceux qui ont raté leur vie. Le spectacle a permis au public isserois de renouer avec le quatrième art qui a déserté les planches depuis la fermeture de la salle Afrique au début des années de braise. Il faut dire que le retour des activités culturelles a été rendu possible grâce à l'abnégation et aux efforts fournis par les membres de l'association Cirta. Celle-ci a concocté un riche programme d'activités pour les semaines à venir dans le but de mettre fin à l'hibernation qui caractérise la vie culturelle locale. T. O. La salle Afrique de la ville des Issers dans la wilaya de Boumerdès a abrité, lundi, un spectacle théâtral présenté par la troupe Istijmam de la ville d'Oran. La pièce s'intitulait «Al Toufah» ; une œuvre magistrale du défunt Abdelkader Alloula. Elle relate l'histoire tumultueuse d'un ouvrier licencié arbitrairement de son travail et l'aventure d'un comédien en quête d'un espace où il pourra exposer ses œuvres artistiques. Cette histoire dans laquelle se mêlent la tragédie et la comédie a drainé un public très nombreux sevré de choses culturelles depuis de longues années. La salle était archicomble. «Le public était merveilleux et magnifique, car il a affiché un grand intérêt au quatrième art, comme il l'a eu déjà à le démontrer durant les années 1980 quand la ville des Issers avait accueilli des comédiens de renommée nationale et internationale», commente un père de famille accompagné de ses deux fils. Les événements se déroulent dans un lieu public dont une partie a échu au travailleur licencié qui l'a transformé en toilettes publiques. Cet emploi lui a permis de nourrir sa famille et de changer sa vie de chômeur. Après quelques mois d'activité, le lieu devient un endroit où se côtoient les laissés-pour-compte : chômeurs, femmes enceintes, artistes et comédiens qui vont y exprimer leurs maux et alléger leurs souffrances. L'endroit qui fait office de toilettes publiques devient une tribune pour tous ceux qui ont raté leur vie. Le spectacle a permis au public isserois de renouer avec le quatrième art qui a déserté les planches depuis la fermeture de la salle Afrique au début des années de braise. Il faut dire que le retour des activités culturelles a été rendu possible grâce à l'abnégation et aux efforts fournis par les membres de l'association Cirta. Celle-ci a concocté un riche programme d'activités pour les semaines à venir dans le but de mettre fin à l'hibernation qui caractérise la vie culturelle locale. T. O.