Dans son étude annuelle l'Observatoire européen des marchés de l'énergie "Capgemini", souligne l'impact exceptionnel de la crise économique sur le secteur des utilities. La consommation mondiale d'électricité et de gaz devrait baisser, respectivement, de 3,5% et 3% cette année. Les utilities, ainsi mises sous pression, révèle l'étude, ont été contraintes d'appliquer un certain nombre de mesures de court et de plus long termes. A court terme, elles différent, ou même annulent, leurs investissements prévus dans des projets d'infrastructures, pourtant nécessaires, et procèdent à des cessions d'actifs. A plus long terme, les utilities devront faire évoluer leur modèle économique. Selon l'étude, les acquisitions successives ont fragilisé la situation financière des dix principaux acteurs du secteur, dont la dette cumulée a bondi de 113% depuis 2006 pour atteindre 213 milliards d'euros en 2008. Les réductions de coût et les cessions d'actifs ont donc succédé à la croissance externe pour restaurer la flexibilité des intervenants. Il est indiqué également que même si l'Union européenne est la seule région dotée d'une politique claire de lutte contre le changement climatique, davantage d'efforts sont nécessaires pour atteindre les objectifs «3x20%» du paquet Energie-climat. En provoquant une baisse de la consommation et des prix, la crise a obligé, d'une part, les utilities à différer ou annuler leurs investissements et ralentit, d'autre part, la montée en puissance des énergies renouvelables observée ces dernières années, a-t-on expliqué. Et d'ajouter qu'en 2008 déjà, les investissements dans l'énergie durable en Europe (les énergies renouvelables et l'efficacité énergétique) avaient augmenté beaucoup moins vite (2%) que durant les cinq années précédentes où le taux annuel moyen avait atteint 56%. Par ailleurs, l'étude fait savoir que cette tendance s'est accentuée avec la crise, relevant que sur le 2e semestre 2008, les investissements dans les énergies renouvelables ont baissé de 14% (comparé au second semestre 2007), pour s'établir à 21,2 milliards de dollars. Après la crise, a conclu l'étude, «la consommation d'électricité devrait croître à nouveau, mais de façon plus modérée» en raison des «réglementations relatives aux économies d'énergie et des changements de comportement des consommateurs». M. B. Dans son étude annuelle l'Observatoire européen des marchés de l'énergie "Capgemini", souligne l'impact exceptionnel de la crise économique sur le secteur des utilities. La consommation mondiale d'électricité et de gaz devrait baisser, respectivement, de 3,5% et 3% cette année. Les utilities, ainsi mises sous pression, révèle l'étude, ont été contraintes d'appliquer un certain nombre de mesures de court et de plus long termes. A court terme, elles différent, ou même annulent, leurs investissements prévus dans des projets d'infrastructures, pourtant nécessaires, et procèdent à des cessions d'actifs. A plus long terme, les utilities devront faire évoluer leur modèle économique. Selon l'étude, les acquisitions successives ont fragilisé la situation financière des dix principaux acteurs du secteur, dont la dette cumulée a bondi de 113% depuis 2006 pour atteindre 213 milliards d'euros en 2008. Les réductions de coût et les cessions d'actifs ont donc succédé à la croissance externe pour restaurer la flexibilité des intervenants. Il est indiqué également que même si l'Union européenne est la seule région dotée d'une politique claire de lutte contre le changement climatique, davantage d'efforts sont nécessaires pour atteindre les objectifs «3x20%» du paquet Energie-climat. En provoquant une baisse de la consommation et des prix, la crise a obligé, d'une part, les utilities à différer ou annuler leurs investissements et ralentit, d'autre part, la montée en puissance des énergies renouvelables observée ces dernières années, a-t-on expliqué. Et d'ajouter qu'en 2008 déjà, les investissements dans l'énergie durable en Europe (les énergies renouvelables et l'efficacité énergétique) avaient augmenté beaucoup moins vite (2%) que durant les cinq années précédentes où le taux annuel moyen avait atteint 56%. Par ailleurs, l'étude fait savoir que cette tendance s'est accentuée avec la crise, relevant que sur le 2e semestre 2008, les investissements dans les énergies renouvelables ont baissé de 14% (comparé au second semestre 2007), pour s'établir à 21,2 milliards de dollars. Après la crise, a conclu l'étude, «la consommation d'électricité devrait croître à nouveau, mais de façon plus modérée» en raison des «réglementations relatives aux économies d'énergie et des changements de comportement des consommateurs». M. B.