Les altermondialistes se retrouvent pour cinq jours, à partir d aujourd'hui, dans la ville brésilienne de Porto Alegre, berceau du grand rassemblement anti-libéral du Forum social mondial, qui fête ses dix ans et est en quête d'un nouveau souffle. "Un autre monde est possible" est le slogan de cette réunion d'activistes qui réclament un monde plus équitable, respectueux de l'environnnement et pacifique. Le président brésilien, Luiz Inacio Lula da Silva, est attendu à Porto Alegre, une visite habituelle pour l'ancien leader syndical, qui doit se rendre dans la foulée au Forum concurrent de Davos. D'autres dirigeants de la gauche radicale latino-américaine pourraient faire une apparition, dont Hugo Chavez (Venezuela), Fernando Lugo (Paraguay), Evo Morales (Bolivie) et Rafael Correa (Equateur). Le Forum social mondial, né des violentes manifestations organisées contre une réunion de l'Organisation mondiale du commerce en 1999 à Seattle, retourne pour la première fois depuis 2005 dans la ville de Porto Alegre (sud du Brésil) qui avait accueilli la première édition en 2001. Il se tient en parallèle au Forum économique mondial de Davos, se voulant le contrepoint de cette réunion du gotha politique et économique dans la station de ski chic des Alpes suisses. De vingt à trente mille militants sont attendus pour participer à la foisonnante et anarchique manifestation avec plusieurs centaines d'événements, conférences, rencontres en tous genres. Les fondateurs du FSM estiment que, depuis l'époque du néo-libéralisme triomphant de la fin des années 1990, leurs idées ont progressé, en voulant pour preuve l'intervention massive des Etats pour contrer la crise ou la mobilisation pour l'environnement. Mais, en dix ans, le mouvement s'est aussi usé et il s'interroge sur son efficacité. "Le Forum social mondial a mis au premier plan la nécessité de changer la culture politique et économique dominante. Maintenant, nous devons définir quel monde nous voulons", a déclaré l'un de ses fondateurs, le brésilien Grzybowski. La 10ème édition du Forum devra faire "des propositions pour l'avenir du mouvement", a déclaré Oded Grajew, un autre militant historique. "En 2001, nous étions les seuls à dire que la mondialisation n'accouchera pas d'un monde meilleur. (...). Aujourd'hui, nous devons défier de manière plus tranchante la culture encore hégémonique du marché", a souligné l'Italienne Rafaella Bolini. Un autre fondateur du Forum social, le Français Bernard Cassen, suggère un rapprochement avec les politiques, une stratégie que de nombreux activistes critiquent. Selon lui, l'alternative est de "construire des ponts avec les forces politiques et les gouvernements progressistes qui mettent en pratique les mesures imaginées au Forum". Les altermondialistes se retrouvent pour cinq jours, à partir d aujourd'hui, dans la ville brésilienne de Porto Alegre, berceau du grand rassemblement anti-libéral du Forum social mondial, qui fête ses dix ans et est en quête d'un nouveau souffle. "Un autre monde est possible" est le slogan de cette réunion d'activistes qui réclament un monde plus équitable, respectueux de l'environnnement et pacifique. Le président brésilien, Luiz Inacio Lula da Silva, est attendu à Porto Alegre, une visite habituelle pour l'ancien leader syndical, qui doit se rendre dans la foulée au Forum concurrent de Davos. D'autres dirigeants de la gauche radicale latino-américaine pourraient faire une apparition, dont Hugo Chavez (Venezuela), Fernando Lugo (Paraguay), Evo Morales (Bolivie) et Rafael Correa (Equateur). Le Forum social mondial, né des violentes manifestations organisées contre une réunion de l'Organisation mondiale du commerce en 1999 à Seattle, retourne pour la première fois depuis 2005 dans la ville de Porto Alegre (sud du Brésil) qui avait accueilli la première édition en 2001. Il se tient en parallèle au Forum économique mondial de Davos, se voulant le contrepoint de cette réunion du gotha politique et économique dans la station de ski chic des Alpes suisses. De vingt à trente mille militants sont attendus pour participer à la foisonnante et anarchique manifestation avec plusieurs centaines d'événements, conférences, rencontres en tous genres. Les fondateurs du FSM estiment que, depuis l'époque du néo-libéralisme triomphant de la fin des années 1990, leurs idées ont progressé, en voulant pour preuve l'intervention massive des Etats pour contrer la crise ou la mobilisation pour l'environnement. Mais, en dix ans, le mouvement s'est aussi usé et il s'interroge sur son efficacité. "Le Forum social mondial a mis au premier plan la nécessité de changer la culture politique et économique dominante. Maintenant, nous devons définir quel monde nous voulons", a déclaré l'un de ses fondateurs, le brésilien Grzybowski. La 10ème édition du Forum devra faire "des propositions pour l'avenir du mouvement", a déclaré Oded Grajew, un autre militant historique. "En 2001, nous étions les seuls à dire que la mondialisation n'accouchera pas d'un monde meilleur. (...). Aujourd'hui, nous devons défier de manière plus tranchante la culture encore hégémonique du marché", a souligné l'Italienne Rafaella Bolini. Un autre fondateur du Forum social, le Français Bernard Cassen, suggère un rapprochement avec les politiques, une stratégie que de nombreux activistes critiquent. Selon lui, l'alternative est de "construire des ponts avec les forces politiques et les gouvernements progressistes qui mettent en pratique les mesures imaginées au Forum".