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Situation inédite après la victoire du président sortant
Première élection présidentielle après la guerre au Sri Lanka
Publié dans Le Midi Libre le 28 - 01 - 2010

Le président sortant du Sri Lanka, Mahinda Rajapakse, a été réélu, selon la télévision d'Etat, après une féroce bataille contre son ex-chef des Armées, Sarath Fonseka. "C'est une victoire éclatante pour le président", a annoncé la chaîne étatique Rupavahini.
Le président sortant du Sri Lanka, Mahinda Rajapakse, a été réélu, selon la télévision d'Etat, après une féroce bataille contre son ex-chef des Armées, Sarath Fonseka. "C'est une victoire éclatante pour le président", a annoncé la chaîne étatique Rupavahini.
Même si l'annonce formelle de la commission électorale était attendue dans la journée, le porte-parole du chef de l'Etat, Chandrapala Liyanage, a affirmé que Rajapakse avait remporté l'élection présidentielle avec une majorité de 1,8 million de votes sur les 9,84 millions de personnes ayant voté. "Le président est très heureux et il remercie tous les électeurs", a-t-il ajouté. Mahinda Rajapakse, 64 ans, nationaliste acharné issu de la majorité cinghalaise, avait convoqué la présidentielle deux ans avant le terme de son mandat débuté en 2005 pour profiter de la vague de soutien qu'il avait reçue après la victoire contre la rébellion séparatiste tamoule. Mais il a retrouvé sur sa route l'ex-général Fonseka, 59 ans, lui aussi considéré dans l'île comme l'artisan de la victoire, qui s'est présenté dans l'opposition après avoir démissionné de l'armée à l'automne, accusant M. Rajapakse de l'avoir soupçonné d'un coup d'Etat. Les bureaux de vote à peine clos mardi, le gouvernement avait mis en cause la légitimité de la candidature de Fonseka au motif qu'il n'était pas inscrit sur les listes électorales. Celui-ci avait expliqué auparavant qu'il n'avait pu voter à la présidentielle en raison d'un problème administratif, son nom ne figurant pas sur le registre électoral datant de 2008. La commission indépendante des élections avait cependant affirmé mardi que "ne pas avoir son nom sur une liste électorale n'est pas une disqualification". Une affirmation qualifiée de "simple opinion" par le gouvernement. Le porte-parole de l'opposition Rauf Hakeem a affirmé mercredi qu'il y avait eu de nombreuses violations du droit électoral. Ce premier scrutin d'après-guerre s'est déroulé dans un climat tendu après une campagne émaillée de violences, avec au moins quatre morts et un millier d'incidents recensés par la commission électorale indépendante. Le ton venimeux de la campagne et les accusations mutuelles de préparation de coup d'Etat font craindre une contestation des résultats et un retour à l'instabilité dans un pays en pleine reconstruction et qui doit faire face à la pression internationale après des accusations de crimes de guerre lors du conflit. La tension est encore montée d'un cran lorsque des troupes armées, constituées d'environ 80 soldats, ont encerclé l'hôtel de luxe où se trouve l'ex-général Fonseka, dans le centre de Colombo. La télévision d'Etat avait un peu plus tôt averti que Fonseka "fomentait une conspiration contre la victoire du président" tandis que le gouvernement l'avait auparavant accusé d'employer une milice privée constituée de déserteurs, une allégation démentie par l'opposition. Les troupes ont été déployées après l'information selon laquelle des déserteurs de l'armée se trouveraient parmi les 400 personnes à l'intérieur de l'hôtel. Un porte-parole de l'opposition a déclaré mercredi que cette présence militaire visait à "nous intimider ou arrêter nos dirigeants". La situation est "incompréhensible" et sans précédent pour un scrutin présidentiel, a-t-il ajouté. L'opposition a condamné ce déploiement de forces militaires, le qualifiant d'entreprise d'intimidation et selon le porte-parole de Fonseka l'ex général a demandé la protection d'un "pays voisin" pour assurer sa sécurité. Le Sri Lanka a proclamé en mai 2009 sa victoire contre les Tigres de libération de l'Eelam Tamoul (LTTE), considérés comme un groupe terroriste par le Sri Lanka et les pays occidentaux, après un conflit de 37 ans qui a fait entre 80.000 et 100.000 morts, selon les Nations unies. N. S.
Même si l'annonce formelle de la commission électorale était attendue dans la journée, le porte-parole du chef de l'Etat, Chandrapala Liyanage, a affirmé que Rajapakse avait remporté l'élection présidentielle avec une majorité de 1,8 million de votes sur les 9,84 millions de personnes ayant voté. "Le président est très heureux et il remercie tous les électeurs", a-t-il ajouté. Mahinda Rajapakse, 64 ans, nationaliste acharné issu de la majorité cinghalaise, avait convoqué la présidentielle deux ans avant le terme de son mandat débuté en 2005 pour profiter de la vague de soutien qu'il avait reçue après la victoire contre la rébellion séparatiste tamoule. Mais il a retrouvé sur sa route l'ex-général Fonseka, 59 ans, lui aussi considéré dans l'île comme l'artisan de la victoire, qui s'est présenté dans l'opposition après avoir démissionné de l'armée à l'automne, accusant M. Rajapakse de l'avoir soupçonné d'un coup d'Etat. Les bureaux de vote à peine clos mardi, le gouvernement avait mis en cause la légitimité de la candidature de Fonseka au motif qu'il n'était pas inscrit sur les listes électorales. Celui-ci avait expliqué auparavant qu'il n'avait pu voter à la présidentielle en raison d'un problème administratif, son nom ne figurant pas sur le registre électoral datant de 2008. La commission indépendante des élections avait cependant affirmé mardi que "ne pas avoir son nom sur une liste électorale n'est pas une disqualification". Une affirmation qualifiée de "simple opinion" par le gouvernement. Le porte-parole de l'opposition Rauf Hakeem a affirmé mercredi qu'il y avait eu de nombreuses violations du droit électoral. Ce premier scrutin d'après-guerre s'est déroulé dans un climat tendu après une campagne émaillée de violences, avec au moins quatre morts et un millier d'incidents recensés par la commission électorale indépendante. Le ton venimeux de la campagne et les accusations mutuelles de préparation de coup d'Etat font craindre une contestation des résultats et un retour à l'instabilité dans un pays en pleine reconstruction et qui doit faire face à la pression internationale après des accusations de crimes de guerre lors du conflit. La tension est encore montée d'un cran lorsque des troupes armées, constituées d'environ 80 soldats, ont encerclé l'hôtel de luxe où se trouve l'ex-général Fonseka, dans le centre de Colombo. La télévision d'Etat avait un peu plus tôt averti que Fonseka "fomentait une conspiration contre la victoire du président" tandis que le gouvernement l'avait auparavant accusé d'employer une milice privée constituée de déserteurs, une allégation démentie par l'opposition. Les troupes ont été déployées après l'information selon laquelle des déserteurs de l'armée se trouveraient parmi les 400 personnes à l'intérieur de l'hôtel. Un porte-parole de l'opposition a déclaré mercredi que cette présence militaire visait à "nous intimider ou arrêter nos dirigeants". La situation est "incompréhensible" et sans précédent pour un scrutin présidentiel, a-t-il ajouté. L'opposition a condamné ce déploiement de forces militaires, le qualifiant d'entreprise d'intimidation et selon le porte-parole de Fonseka l'ex général a demandé la protection d'un "pays voisin" pour assurer sa sécurité. Le Sri Lanka a proclamé en mai 2009 sa victoire contre les Tigres de libération de l'Eelam Tamoul (LTTE), considérés comme un groupe terroriste par le Sri Lanka et les pays occidentaux, après un conflit de 37 ans qui a fait entre 80.000 et 100.000 morts, selon les Nations unies. N. S.


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