Les leaders des trois partis de l'Alliance présidentielle tiendront une réunion au sommet mercredi prochain. Ce conclave permettra au RND de prendre le relais de la présidence tournante des mains du MSP qui préside aux destinées de ce groupe politique depuis presque six mois maintenant. Selon un responsable du FLN, cette rencontre aura à faire une évaluation du travail accompli durant la présidence du MSP et tracera aussi par la suite les contours des actions futures. Ce sommet intervient dans un contexte particulier pour les trois partis. En effet, depuis le dernier sommet, beaucoup d'événements politiques ont émaillé la scène politique nationale dont, notamment, les élections sénatoriales du 29 décembre dernier. Des élections qui ont montré combien les partis de l'Alliance présidentielle ont du mal à accorder leurs violons, tant la coordination des actions semble être le dernier des soucis des états-majors des trois partis. En effet, l'on a vu comment, à l'occasion de ces élections, chaque formation politique a privilégié ses intérêts d'abord dans l'objectif de réaliser le meilleur score possible, comme cela semble avoir été le cas pour le RND. Ce denier a, en contractant une alliance avec le Parti des travailleurs, suscité une crise avec ses deux alliés de l'Alliance présidentielle qui ont vu d'un mauvais œil ce deal qui a permis aux candidats du RND de bénéficier des voix des élus locaux du PT. Cet accord, qui a aussi permis au RND de réaliser un bon score puisqu'il a raflé trois sièges supplémentaires contrairement à son rival, le FLN, qui a fait du surplace, n'a pas été du goût du parti de Abdelaziz Belkhadem. «C'est un accord contre-nature» a martelé le secrétaire général de l'instance exécutive du FLN pour dire tout son dépit. Les responsables du vieux parti s'en sont aussi pris au Parti des travailleurs et même s'ils ne l'ont pas dit tout haut, il n'en reste pas moins qu'ils ont considéré cela comme «une trahison». Louisa Hanoune, fortement irritée par ces réactions, a indiqué que son parti est «souverain dans ses décisions».Le MSP n'a pas lui aussi trouvé son compte lors de ces élections sénatoriales. Pour preuve, il n'a récolté que deux sièges dans les wilayas de Souk-Ahras et El Oued et se retrouve sans groupe parlementaire dans la Chambre haute. Il a ouvertement reproché à ses deux partenaires de l'Alliance présidentielle d'avoir «foulé aux pieds» la charte de ce groupe politique qui est pourtant claire s'agissant du choix des alliés. En termes plus clairs, le MSP a considéré que ses deux partenaires lui ont tourné le dos alors qu'il a sollicité leur appui dans l'espoir d'obtenir quelques siéges là où il dispose d'un nombre important d'élus. «Nous allons aborder cette question dans son cadre et nous allons aussi demander des explications» a souligné, il y a quelques temps, le secrétaire général de l'instance exécutive du FLN qui faisait référence à cette alliance RND-PT. Le temps est donc venu pour Belkhadem d'interpeller de vive voix Ahmed Ouyahia sur cette question. Il en sera de même pour Bouguerra Soltani qui ne manquera certainement pas de dire tout haut à ses deux partenaires ce qu'il pense des positions adoptées par leurs partis politiques et qui ont défavorisé son mouvement. Somme toute, ce sommet entre Ahmed Ouyahia, Abdelaziz Belkhadem et Bouguerra Soltani sera opportun pour la grande explication. A. S. Les leaders des trois partis de l'Alliance présidentielle tiendront une réunion au sommet mercredi prochain. Ce conclave permettra au RND de prendre le relais de la présidence tournante des mains du MSP qui préside aux destinées de ce groupe politique depuis presque six mois maintenant. Selon un responsable du FLN, cette rencontre aura à faire une évaluation du travail accompli durant la présidence du MSP et tracera aussi par la suite les contours des actions futures. Ce sommet intervient dans un contexte particulier pour les trois partis. En effet, depuis le dernier sommet, beaucoup d'événements politiques ont émaillé la scène politique nationale dont, notamment, les élections sénatoriales du 29 décembre dernier. Des élections qui ont montré combien les partis de l'Alliance présidentielle ont du mal à accorder leurs violons, tant la coordination des actions semble être le dernier des soucis des états-majors des trois partis. En effet, l'on a vu comment, à l'occasion de ces élections, chaque formation politique a privilégié ses intérêts d'abord dans l'objectif de réaliser le meilleur score possible, comme cela semble avoir été le cas pour le RND. Ce denier a, en contractant une alliance avec le Parti des travailleurs, suscité une crise avec ses deux alliés de l'Alliance présidentielle qui ont vu d'un mauvais œil ce deal qui a permis aux candidats du RND de bénéficier des voix des élus locaux du PT. Cet accord, qui a aussi permis au RND de réaliser un bon score puisqu'il a raflé trois sièges supplémentaires contrairement à son rival, le FLN, qui a fait du surplace, n'a pas été du goût du parti de Abdelaziz Belkhadem. «C'est un accord contre-nature» a martelé le secrétaire général de l'instance exécutive du FLN pour dire tout son dépit. Les responsables du vieux parti s'en sont aussi pris au Parti des travailleurs et même s'ils ne l'ont pas dit tout haut, il n'en reste pas moins qu'ils ont considéré cela comme «une trahison». Louisa Hanoune, fortement irritée par ces réactions, a indiqué que son parti est «souverain dans ses décisions».Le MSP n'a pas lui aussi trouvé son compte lors de ces élections sénatoriales. Pour preuve, il n'a récolté que deux sièges dans les wilayas de Souk-Ahras et El Oued et se retrouve sans groupe parlementaire dans la Chambre haute. Il a ouvertement reproché à ses deux partenaires de l'Alliance présidentielle d'avoir «foulé aux pieds» la charte de ce groupe politique qui est pourtant claire s'agissant du choix des alliés. En termes plus clairs, le MSP a considéré que ses deux partenaires lui ont tourné le dos alors qu'il a sollicité leur appui dans l'espoir d'obtenir quelques siéges là où il dispose d'un nombre important d'élus. «Nous allons aborder cette question dans son cadre et nous allons aussi demander des explications» a souligné, il y a quelques temps, le secrétaire général de l'instance exécutive du FLN qui faisait référence à cette alliance RND-PT. Le temps est donc venu pour Belkhadem d'interpeller de vive voix Ahmed Ouyahia sur cette question. Il en sera de même pour Bouguerra Soltani qui ne manquera certainement pas de dire tout haut à ses deux partenaires ce qu'il pense des positions adoptées par leurs partis politiques et qui ont défavorisé son mouvement. Somme toute, ce sommet entre Ahmed Ouyahia, Abdelaziz Belkhadem et Bouguerra Soltani sera opportun pour la grande explication. A. S.