Le transport universitaire a bénéficié, au début de l'année en cours, d'un renforcement notable pour répondre à une demande sans cesse grandissante. On peut signaler, dans ce sens, la présence en force de l'entreprise Etusa. Cette dernière a mis à la disposition des étudiants pas moins de trois cents bus flambants neufs. Ce renforcement notable, a eu toutefois l'effet inverse pour certains étudiants, puisque depuis pour eux a commencé un calvaire quotidien. Il s'agit, en l'occurence des étudiants résidant dans la banlieue algéroise, plus précisemment aux Eucalyptus et étudiant au sein des facultés de Bouzareah ou Ben Aknoun. L'Etusa et Tahkout se partagent ainsi la tâche de transporter les étudiants à travers l'ensemble du territoire de la capitale. Ceci aussi bien entre facultés, résidences universitaires que vers l'ensemble des localités algéroises. Mais force est de constater qu'en dépit de ce renforcement important, ces deux entreprises n'arrivent pas encore à couvrir toutes les demandes ni à combler les nombreuses lacunes déplorés sur certaines lignes. Des étudiants, abordés au niveau des arrêts de bus du Cous, veulent bien témoigner et nous parler de leur souffrance quotidienne. Il s'agit, comme signalé plus haut, des étudiants résidant dans la localité des Eucalyptus et poursuivant leurs études dans les différentes facultés situées sur les hauteurs d'Alger, en l'occurrence celles de Ben Aknoun et Bouzaréah. Ces étudiants nous affirment être des centaines à fréquenter la faculté des sciences politiques et de l'information de Ben Aknoun, mais nous expliquent-ils, "il n'y a que deux bus pour desservir notre localité, vous conviendrez avec nous que cela reste très insuffisant. Nous pouvons vous assurer que des dizaines d'étudiants sont contraints de se rabattre sur les transports en commun en dernier recours. Concernant nos déplacements matinaux pour nous rendre à nos facultés, rares sont les journées où nous ne sommes pas en retard". Cette localité est ainsi mal desservie, du fait qu'auparavant elle bénéficiait de pas moins de cinq bus Tahkout entre les Eucalyptus et Ben Aknoun. Mais, nos interlocuteurs nous précisent que depuis que cette entreprise a cédé une partie de son monopole en faveur de l'Etusa, le nombre de bus desservant leur localité s'est vu réduire à deux et depuis c'est la galère assurée pour les étudiants. Ces derniers n'ont, bien sûr, pas manqué de se rapprocher, à plusieurs reprises, des différents organismes estudiantins pour les solliciter de servir d'intermédiaires et transmettre leurs doléances aux responsables concernés. Toutefois ils nous assurent que leurs efforts sont demeurés, jusque-là, vains. "Pour réussir à avoir une place dans ces deux bus, aussi bien le mation qu'en fin de journée, il faut savoir jouer des coudes, ne pas craindre les bousculades et mettre la galanterie de côté, tous les étudiants étant logés à la même enseigne", nous dit-on avec une pointe d'humour. Pour remédier à cette situation plusieurs écrits ont été, en outre, adressés à l'Office national des œuvres universitaire (Onou). Ce dernier a bien pris acte de cette situation désolante, mais aucun écho concret n'est venu rassurer ces étudiants qui continuent à espérer une intervention salutaire. Y. B. Le transport universitaire a bénéficié, au début de l'année en cours, d'un renforcement notable pour répondre à une demande sans cesse grandissante. On peut signaler, dans ce sens, la présence en force de l'entreprise Etusa. Cette dernière a mis à la disposition des étudiants pas moins de trois cents bus flambants neufs. Ce renforcement notable, a eu toutefois l'effet inverse pour certains étudiants, puisque depuis pour eux a commencé un calvaire quotidien. Il s'agit, en l'occurence des étudiants résidant dans la banlieue algéroise, plus précisemment aux Eucalyptus et étudiant au sein des facultés de Bouzareah ou Ben Aknoun. L'Etusa et Tahkout se partagent ainsi la tâche de transporter les étudiants à travers l'ensemble du territoire de la capitale. Ceci aussi bien entre facultés, résidences universitaires que vers l'ensemble des localités algéroises. Mais force est de constater qu'en dépit de ce renforcement important, ces deux entreprises n'arrivent pas encore à couvrir toutes les demandes ni à combler les nombreuses lacunes déplorés sur certaines lignes. Des étudiants, abordés au niveau des arrêts de bus du Cous, veulent bien témoigner et nous parler de leur souffrance quotidienne. Il s'agit, comme signalé plus haut, des étudiants résidant dans la localité des Eucalyptus et poursuivant leurs études dans les différentes facultés situées sur les hauteurs d'Alger, en l'occurrence celles de Ben Aknoun et Bouzaréah. Ces étudiants nous affirment être des centaines à fréquenter la faculté des sciences politiques et de l'information de Ben Aknoun, mais nous expliquent-ils, "il n'y a que deux bus pour desservir notre localité, vous conviendrez avec nous que cela reste très insuffisant. Nous pouvons vous assurer que des dizaines d'étudiants sont contraints de se rabattre sur les transports en commun en dernier recours. Concernant nos déplacements matinaux pour nous rendre à nos facultés, rares sont les journées où nous ne sommes pas en retard". Cette localité est ainsi mal desservie, du fait qu'auparavant elle bénéficiait de pas moins de cinq bus Tahkout entre les Eucalyptus et Ben Aknoun. Mais, nos interlocuteurs nous précisent que depuis que cette entreprise a cédé une partie de son monopole en faveur de l'Etusa, le nombre de bus desservant leur localité s'est vu réduire à deux et depuis c'est la galère assurée pour les étudiants. Ces derniers n'ont, bien sûr, pas manqué de se rapprocher, à plusieurs reprises, des différents organismes estudiantins pour les solliciter de servir d'intermédiaires et transmettre leurs doléances aux responsables concernés. Toutefois ils nous assurent que leurs efforts sont demeurés, jusque-là, vains. "Pour réussir à avoir une place dans ces deux bus, aussi bien le mation qu'en fin de journée, il faut savoir jouer des coudes, ne pas craindre les bousculades et mettre la galanterie de côté, tous les étudiants étant logés à la même enseigne", nous dit-on avec une pointe d'humour. Pour remédier à cette situation plusieurs écrits ont été, en outre, adressés à l'Office national des œuvres universitaire (Onou). Ce dernier a bien pris acte de cette situation désolante, mais aucun écho concret n'est venu rassurer ces étudiants qui continuent à espérer une intervention salutaire. Y. B.