Les participants à cette foire de l'olive, constitués essentiellement d'oléiculteurs et autres producteurs d'huile d'olive, ont tenu, en l'espace de quelques jours, à vulgariser cette activité paysanne et, surtout, vanter la qualité et les saveurs de ses produits et dérivés. Les participants à cette foire de l'olive, constitués essentiellement d'oléiculteurs et autres producteurs d'huile d'olive, ont tenu, en l'espace de quelques jours, à vulgariser cette activité paysanne et, surtout, vanter la qualité et les saveurs de ses produits et dérivés. Une centaine d'exposants et de nombreux responsables de structures agricoles venus de plusieurs régions de Kabylie ont pris part à la 13e édition de la Fête de l'olive qui se déroule, comme à l'accoutumée, dans la ville d'Akbou (wilaya de Béjaïa). Les participants à cette foire de l'olive, constitués essentiellement d'oléiculteurs et autres producteurs d'huile d'olive, ont tenu, en l'espace de quelques jours, à vulgariser cette activité paysanne qui est l'oléiculture, et surtout vanter la qualité et les saveurs de ses produits et dérivés (huiles, olives sèches, jus et confitures…). La 13e édition de cette foire a été également l'occasion pour les responsables du secteur de sensibiliser les fellahs notamment les jeunes désirant investir dans l'oléiculture, en leur expliquant les différents dispositifs de soutien de l'Etat concernant cette filière. Il faut préciser que bon nombre de personnes parmi les visiteurs de cette foire de l'olive se sont montrées intéressées par cette activité agricole ancestrale. Pour eux, la cueillette des olives reste une activité passionnante, bien qu'elle soit néanmoins un travail harassant eu égard aux multiples difficultés rencontrées sur le terrain. Les différents oléiculteurs, rencontrés lors de cette foire, s'accordent à dire que «la campagne oléicole de cette année est des plus maigres en termes de productivité et de rentabilité. D'où la flambée du prix de l'huile de l'olive qui frôle les 500 DA/litre». Selon eux, les raisons de cette baisse sensible de production sont très nombreuses, parmi elles on peut citer les pertes considérables d'oliviers enregistrées ces dernières années dans la région de la vallée de la Soummam qui recèle en son sein les meilleures oliveraies de la Kabylie. «Combien d'hectares d'oliviers sont-ils partis en fumée ?», s'interroge furieux un fellah sexagénaire dont des dizaines d'oliviers furent réduites en cendres par un feu dévastateur. Nombreux sont d'ailleurs ces paysans, à l'image de ceux de Béni-Maouche, une région sérieusement affectée par des feux de forêt en 2008, qui attendent toujours un geste de la part de l'Etat en guise d'indemnisation. De leur côté, les responsables et autres représentants du secteur de l'agriculture présents à cette fête ont tenu à rassurer les fellahs quant à la prise en charge effective de leurs doléances. Ces derniers sont néanmoins invités à s'organiser davantage en procédant à la création de coopératives interprofessionnelles. Par ailleurs, il est à noter qu'une série de conférences sur la qualité et la notion de label ont été animées par des spécialistes et des experts en la matière, dont ceux venus de France afin de faire bénéficier les agriculteurs algériens de l'expérience de la région de Montpellier dans ce domaine. Les différents intervenants lors de ces conférences-débats ont insisté sur la nécessité de labelliser l'huile d'olive de la région de Kabylie dont les propriétés et la qualité ne sont guère à présenter. Enfin, il y a lieu de signaler que le coup d'envoi de cette foire était marqué par la présence de MM. Alioui et Belhocine, respectivement secrétaire général de l'Union nationale des paysans algériens (UNPA) et président de la Chambre nationale de l'agriculture (CNA). G. A. Une centaine d'exposants et de nombreux responsables de structures agricoles venus de plusieurs régions de Kabylie ont pris part à la 13e édition de la Fête de l'olive qui se déroule, comme à l'accoutumée, dans la ville d'Akbou (wilaya de Béjaïa). Les participants à cette foire de l'olive, constitués essentiellement d'oléiculteurs et autres producteurs d'huile d'olive, ont tenu, en l'espace de quelques jours, à vulgariser cette activité paysanne qui est l'oléiculture, et surtout vanter la qualité et les saveurs de ses produits et dérivés (huiles, olives sèches, jus et confitures…). La 13e édition de cette foire a été également l'occasion pour les responsables du secteur de sensibiliser les fellahs notamment les jeunes désirant investir dans l'oléiculture, en leur expliquant les différents dispositifs de soutien de l'Etat concernant cette filière. Il faut préciser que bon nombre de personnes parmi les visiteurs de cette foire de l'olive se sont montrées intéressées par cette activité agricole ancestrale. Pour eux, la cueillette des olives reste une activité passionnante, bien qu'elle soit néanmoins un travail harassant eu égard aux multiples difficultés rencontrées sur le terrain. Les différents oléiculteurs, rencontrés lors de cette foire, s'accordent à dire que «la campagne oléicole de cette année est des plus maigres en termes de productivité et de rentabilité. D'où la flambée du prix de l'huile de l'olive qui frôle les 500 DA/litre». Selon eux, les raisons de cette baisse sensible de production sont très nombreuses, parmi elles on peut citer les pertes considérables d'oliviers enregistrées ces dernières années dans la région de la vallée de la Soummam qui recèle en son sein les meilleures oliveraies de la Kabylie. «Combien d'hectares d'oliviers sont-ils partis en fumée ?», s'interroge furieux un fellah sexagénaire dont des dizaines d'oliviers furent réduites en cendres par un feu dévastateur. Nombreux sont d'ailleurs ces paysans, à l'image de ceux de Béni-Maouche, une région sérieusement affectée par des feux de forêt en 2008, qui attendent toujours un geste de la part de l'Etat en guise d'indemnisation. De leur côté, les responsables et autres représentants du secteur de l'agriculture présents à cette fête ont tenu à rassurer les fellahs quant à la prise en charge effective de leurs doléances. Ces derniers sont néanmoins invités à s'organiser davantage en procédant à la création de coopératives interprofessionnelles. Par ailleurs, il est à noter qu'une série de conférences sur la qualité et la notion de label ont été animées par des spécialistes et des experts en la matière, dont ceux venus de France afin de faire bénéficier les agriculteurs algériens de l'expérience de la région de Montpellier dans ce domaine. Les différents intervenants lors de ces conférences-débats ont insisté sur la nécessité de labelliser l'huile d'olive de la région de Kabylie dont les propriétés et la qualité ne sont guère à présenter. Enfin, il y a lieu de signaler que le coup d'envoi de cette foire était marqué par la présence de MM. Alioui et Belhocine, respectivement secrétaire général de l'Union nationale des paysans algériens (UNPA) et président de la Chambre nationale de l'agriculture (CNA). G. A.