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Pour l'encadrement de l'activité commerciale
Cité Brossette d'Hussein Dey
Publié dans Le Midi Libre le 09 - 02 - 2010

Les autorités communales d'Hussein Dey ont bien compris que le seul moyen de réussir à réguler, un tant soit peu, l'activité commerciale demeure la réalisation d'espaces strictement encadrés. Il faut dire que le commerce informel attire tous les jeunes sinistrés du système scolaire, attendu que c'est une activité qui, a priori, ne nécessite pas de formation ou de capacités particulières.
Les autorités communales d'Hussein Dey ont bien compris que le seul moyen de réussir à réguler, un tant soit peu, l'activité commerciale demeure la réalisation d'espaces strictement encadrés. Il faut dire que le commerce informel attire tous les jeunes sinistrés du système scolaire, attendu que c'est une activité qui, a priori, ne nécessite pas de formation ou de capacités particulières.
La situation induite par l'envahissement des artères de la localité par les commerçants informels a mené les services de la commune d'Hussein Dey à placer dans leur programme concocté pour l'année en cours une place particulière à l'activité commerciale. Cette dernière connaît certes un essor sans pareil à Hussein-Dey comme d'ailleurs partout à travers la capitale, mais hélas le commerce s'y pratique en toute anarchie. Il faut dire que la localité de Hussein Dey est loin d'être dotée de suffisamment de marchés organisés ou de centres commerciaux qui pourraient répondre aux besoins des milliers de familles de cette localité populaire. Dans le vaste quartier de la cité Brossette, où les commerçants informels ont su, à leur manière, organiser leur propre anarchie, tous les trottoirs et espaces libres ont été investis par les étals de fortune. Ces dizaines de commerçants arrivent certes à répondre aux nombreux besoins des acheteurs, mais au prix de mille acrobaties : installer son étal et ensuite épier l'irruption des forces de l'ordre, lesquels effectuent des rondes régulières pour tenter , d'empêcher ce phénomène de prendre trop d'ampleur. Il faut dire toutefois que c'est peine perdue puisque ces jeunes, qui se précipitent à fuir avec leurs marchandises à la vue du moindre uniforme, s'empressent de revenir sur les lieux aussitôt que ces derniers font mine de tourner le dos. Le même scénario de ce jeu du chat et de la souris se répête quotidiennement, parfois même plusieurs fois par jour. Lassés de cette situation stressante, en plus des pertes assez importantes enregistrées - dans le cas de la saisie de leurs marchandises - ces jeunes commerçants ont longtemps réclamé un marché organisé ou un centre commercial où ils «pourraient enfin gagner leur pain en paix», disent-ils. La commune d'Hussein Dey qui a, dans un passé pas très lointain, procédé à la démolition de plusieurs locaux commerciaux anarchiques dans le cadre de cette même lutte contre le commerce illicite, a donc décidé, en définitive, de répondre au voeu de ses jeunes chômeurs. La future réalisation d'un centre commercial à la cité Brossette viendra certainement combler les désirs de ces jeunes commerçants. Cette réalisation permettra, non seulement, de mettre fin à l'anarchie, mais également de générer des emplois et par là même engranger de nouvelles entrées financières pour la commune. Le futur centre commercial devrait être doté de plusieurs magasins et locauxpour permettre aux commerçants d'y activer de manière organisée et réglementée. Il faut préciser, en outre, que dans le cadre de la lutte contre le chômage, le projet initié par le président de la République "100 locaux commerciaux pour chaque commune" connaît dans cette commune un taux d'avancement assez appréciable. La réalisation des cents locaux, selon des responsables en charge du projet, est en cours actuellement sur trois sites : quarante-neuf locaux au niveau de la rue Kadour-Rahim, vingt-huit à la rue Amar-Hamidi et enfin les vingt-trois restants à la cité Mihoub à Baraki. Voilà qui devrait faire plaisir aux jeunes chômeurs.
C. K.
La situation induite par l'envahissement des artères de la localité par les commerçants informels a mené les services de la commune d'Hussein Dey à placer dans leur programme concocté pour l'année en cours une place particulière à l'activité commerciale. Cette dernière connaît certes un essor sans pareil à Hussein-Dey comme d'ailleurs partout à travers la capitale, mais hélas le commerce s'y pratique en toute anarchie. Il faut dire que la localité de Hussein Dey est loin d'être dotée de suffisamment de marchés organisés ou de centres commerciaux qui pourraient répondre aux besoins des milliers de familles de cette localité populaire. Dans le vaste quartier de la cité Brossette, où les commerçants informels ont su, à leur manière, organiser leur propre anarchie, tous les trottoirs et espaces libres ont été investis par les étals de fortune. Ces dizaines de commerçants arrivent certes à répondre aux nombreux besoins des acheteurs, mais au prix de mille acrobaties : installer son étal et ensuite épier l'irruption des forces de l'ordre, lesquels effectuent des rondes régulières pour tenter , d'empêcher ce phénomène de prendre trop d'ampleur. Il faut dire toutefois que c'est peine perdue puisque ces jeunes, qui se précipitent à fuir avec leurs marchandises à la vue du moindre uniforme, s'empressent de revenir sur les lieux aussitôt que ces derniers font mine de tourner le dos. Le même scénario de ce jeu du chat et de la souris se répête quotidiennement, parfois même plusieurs fois par jour. Lassés de cette situation stressante, en plus des pertes assez importantes enregistrées - dans le cas de la saisie de leurs marchandises - ces jeunes commerçants ont longtemps réclamé un marché organisé ou un centre commercial où ils «pourraient enfin gagner leur pain en paix», disent-ils. La commune d'Hussein Dey qui a, dans un passé pas très lointain, procédé à la démolition de plusieurs locaux commerciaux anarchiques dans le cadre de cette même lutte contre le commerce illicite, a donc décidé, en définitive, de répondre au voeu de ses jeunes chômeurs. La future réalisation d'un centre commercial à la cité Brossette viendra certainement combler les désirs de ces jeunes commerçants. Cette réalisation permettra, non seulement, de mettre fin à l'anarchie, mais également de générer des emplois et par là même engranger de nouvelles entrées financières pour la commune. Le futur centre commercial devrait être doté de plusieurs magasins et locauxpour permettre aux commerçants d'y activer de manière organisée et réglementée. Il faut préciser, en outre, que dans le cadre de la lutte contre le chômage, le projet initié par le président de la République "100 locaux commerciaux pour chaque commune" connaît dans cette commune un taux d'avancement assez appréciable. La réalisation des cents locaux, selon des responsables en charge du projet, est en cours actuellement sur trois sites : quarante-neuf locaux au niveau de la rue Kadour-Rahim, vingt-huit à la rue Amar-Hamidi et enfin les vingt-trois restants à la cité Mihoub à Baraki. Voilà qui devrait faire plaisir aux jeunes chômeurs.
C. K.


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