«La politique de réforme de la justice porte ses fruits, et le citoyen commence à en percevoir l'impact sur le terrain, dans ses rapports avec l'appareil judiciaire », a affirmé le ministre de Justice, Tayeb Belaiz, en marge de sa visite de travail et d'inspection dans la wilaya de Ouargla. Insistant sur la qualité du travail de son secteur dans l'ensemble dans l'intérêt du justiciable, le premier responsable du département souligne que, «ces fruits se font sentir à travers le volet de la qualité, après qu'un ensemble de conditions aient été réuni», et ce dans «le cadre de cette stratégie associant simultanément les volets législatifs et judiciaires, la formation des magistrats, l'amélioration des structures judiciaires, leur modernisation, et l'amé lioration du système pénitentiaire», précisant que tous ces volets sont «complémentaires et interactifs». Le citoyen, indique, Tayeb Belaiz, «perçoit sur le terrain cette amélioration dans l'acquisition de documents (casiers judiciaires, nationalité, extraits de jugement, exécution de jugements, accueil, structures». Néanmoins, le ministre n'est pas totalement satisfait. «Le travail reste toujours perfectible», a-t-il avoué, appelant les magistrats à passer à une autre étape, celle d' «une qualité d'action». Dans ce cadre, il les invite: «d'aucuns, à quelque rang professionnel qu'ils soient, doivent se mettre au service du citoyen», estimant que «le citoyen, dans ses rapports avec la justice, a le droit de trouver l'espace et le meilleur accueil voulu, l'information et l'orientation recherchées et une célérité dans le traitement de ses affaires dans les meilleures conditions possibles». Selon lui, cet «état d'esprit prend forme au sein de l'appareil judiciaire» et il est illustré, indique-t-il «par la possibilité pour le citoyen, dans certains tribunaux, de retirer, dans la journée, des extraits de jugements et autres documents judiciaires», et aussi par «l'effet exécutoire des jugements prononcés en définitif». Pour ce dernier point, Tayeb Belaiz signale que «l'Algérie figure parmi les premiers pays en matière d'exécution des jugements dans le civil, atteignant une moyenne de 73,7% à l'échelle nationale, alors que la moyenne internationale ne dépasse pas les 60%». Il relève dans ce sens que «l'importance de l'exécution des jugements, constitue aussi un paramètre d'évaluation de la justice d'un pays». Il est à signaler que lors de cette visite d'une journée dans la wilaya de Ouargla, le ministre, a inspecté le nouveau siège de la Cour de justice et le centre régional d'archives en réalisation, lancé les travaux du projet de construction d'un établissement pénitentiaire en milieu ouvert à Hassi-Ben Abdallah et inauguré le siège du service extérieur de réinsertion des prisonniers et poursuivra sa tournée par la visite des sièges du tribunal et du tribunal administratif de Ouargla, ainsi que le pôle pénal spécialisé de cette ville. S. B. «La politique de réforme de la justice porte ses fruits, et le citoyen commence à en percevoir l'impact sur le terrain, dans ses rapports avec l'appareil judiciaire », a affirmé le ministre de Justice, Tayeb Belaiz, en marge de sa visite de travail et d'inspection dans la wilaya de Ouargla. Insistant sur la qualité du travail de son secteur dans l'ensemble dans l'intérêt du justiciable, le premier responsable du département souligne que, «ces fruits se font sentir à travers le volet de la qualité, après qu'un ensemble de conditions aient été réuni», et ce dans «le cadre de cette stratégie associant simultanément les volets législatifs et judiciaires, la formation des magistrats, l'amélioration des structures judiciaires, leur modernisation, et l'amé lioration du système pénitentiaire», précisant que tous ces volets sont «complémentaires et interactifs». Le citoyen, indique, Tayeb Belaiz, «perçoit sur le terrain cette amélioration dans l'acquisition de documents (casiers judiciaires, nationalité, extraits de jugement, exécution de jugements, accueil, structures». Néanmoins, le ministre n'est pas totalement satisfait. «Le travail reste toujours perfectible», a-t-il avoué, appelant les magistrats à passer à une autre étape, celle d' «une qualité d'action». Dans ce cadre, il les invite: «d'aucuns, à quelque rang professionnel qu'ils soient, doivent se mettre au service du citoyen», estimant que «le citoyen, dans ses rapports avec la justice, a le droit de trouver l'espace et le meilleur accueil voulu, l'information et l'orientation recherchées et une célérité dans le traitement de ses affaires dans les meilleures conditions possibles». Selon lui, cet «état d'esprit prend forme au sein de l'appareil judiciaire» et il est illustré, indique-t-il «par la possibilité pour le citoyen, dans certains tribunaux, de retirer, dans la journée, des extraits de jugements et autres documents judiciaires», et aussi par «l'effet exécutoire des jugements prononcés en définitif». Pour ce dernier point, Tayeb Belaiz signale que «l'Algérie figure parmi les premiers pays en matière d'exécution des jugements dans le civil, atteignant une moyenne de 73,7% à l'échelle nationale, alors que la moyenne internationale ne dépasse pas les 60%». Il relève dans ce sens que «l'importance de l'exécution des jugements, constitue aussi un paramètre d'évaluation de la justice d'un pays». Il est à signaler que lors de cette visite d'une journée dans la wilaya de Ouargla, le ministre, a inspecté le nouveau siège de la Cour de justice et le centre régional d'archives en réalisation, lancé les travaux du projet de construction d'un établissement pénitentiaire en milieu ouvert à Hassi-Ben Abdallah et inauguré le siège du service extérieur de réinsertion des prisonniers et poursuivra sa tournée par la visite des sièges du tribunal et du tribunal administratif de Ouargla, ainsi que le pôle pénal spécialisé de cette ville. S. B.