Le site du Champ-de- Manœuvres aurait abrité des vestiges de l'époque romaine et c'est pourquoi une équipe d'archéologues y a été dépêchée ces derniers jours par le ministère de la Culture pour y entreprendre des fouilles archéologiques. Le site du Champ-de- Manœuvres aurait abrité des vestiges de l'époque romaine et c'est pourquoi une équipe d'archéologues y a été dépêchée ces derniers jours par le ministère de la Culture pour y entreprendre des fouilles archéologiques. Durant l'occupation coloniale, le site du Champ-de-Manœuvres, qui était rattaché à la caserne mitoyenne, était un terrain de manœuvres pour les militaires français. Après l'Indépendance, il perdra sa vocation puisque des constructions furent édifiées en maints endroits, à savoir l'école primaire Mohamed-Laïd El-Khalifa, des logements de fonction du personnel enseignant, la mosquée El-Qods et une cafétéria. Cependant, une superficie de plus de trois hectares est restée inoccupée et a attiré les convoitises de certains gros pontes de la région qui désiraient l'acquérir pour y ériger un centre commercial, des logements promotionnels et des villas cossues. Le maire de l'époque avait réagi fermement, et consécutivement à une délibération du conseil municipal, il avait décidé, voilà une douzaine d'années, de réaliser un square dont l'étude avait été confiée à un bureau d'architectes. Les travaux avaient démarré et de gros engins s'étaient attelés à entreprendre le nivellement et le déblaiement de ce terrain escarpé. Cependant, les élus de la nouvelle APC délaissèrent, pour des raisons inexpliquées, cet ambitieux projet d'intérêt général, censé offrir à la population un espace agréable de loisirs et de quiétude. Cette démarche s'avéra néfaste car des constructeurs peu scrupuleux y déversèrent des tas énormes de gravats et certains habitants y abandonnèrent leurs déchets hétéroclites au grand mépris des règles élémentaires d'un environnement sain et salubre. Le programme quinquennal 2010-2014 exigeait la réalisation de nombreux projets, équipements publics et autres et pour le finaliser, les autorités locales prospectaient les terrains vacants et les poches vides en milieu urbain qui étaient rares. Dans ce contexte, ce terrain, qui a été recensé, aurait abrité des vestiges de l'époque romaine et c'est pourquoi une équipe d'archéologues y a été dépêchée ces derniers jours par le ministère de la Culture pour y entreprendre des fouilles réglementaires. Selon nos constatations, quelques tombes de l'époque romaine ont été mises au jour par les experts qui avaient opéré les travaux d'investigations par le biais d'engins mécanisés. Le directeur de la culture attend le verdict qu'il transmettra au premier responsable de la wilaya. Ce terrain sera-t-il protégé et classé par le ministère de tutelle ou bien sera-t-il appelé à abriter des projets d'utilité publique ? La réponse interviendra dans les prochains jours. H. B. Durant l'occupation coloniale, le site du Champ-de-Manœuvres, qui était rattaché à la caserne mitoyenne, était un terrain de manœuvres pour les militaires français. Après l'Indépendance, il perdra sa vocation puisque des constructions furent édifiées en maints endroits, à savoir l'école primaire Mohamed-Laïd El-Khalifa, des logements de fonction du personnel enseignant, la mosquée El-Qods et une cafétéria. Cependant, une superficie de plus de trois hectares est restée inoccupée et a attiré les convoitises de certains gros pontes de la région qui désiraient l'acquérir pour y ériger un centre commercial, des logements promotionnels et des villas cossues. Le maire de l'époque avait réagi fermement, et consécutivement à une délibération du conseil municipal, il avait décidé, voilà une douzaine d'années, de réaliser un square dont l'étude avait été confiée à un bureau d'architectes. Les travaux avaient démarré et de gros engins s'étaient attelés à entreprendre le nivellement et le déblaiement de ce terrain escarpé. Cependant, les élus de la nouvelle APC délaissèrent, pour des raisons inexpliquées, cet ambitieux projet d'intérêt général, censé offrir à la population un espace agréable de loisirs et de quiétude. Cette démarche s'avéra néfaste car des constructeurs peu scrupuleux y déversèrent des tas énormes de gravats et certains habitants y abandonnèrent leurs déchets hétéroclites au grand mépris des règles élémentaires d'un environnement sain et salubre. Le programme quinquennal 2010-2014 exigeait la réalisation de nombreux projets, équipements publics et autres et pour le finaliser, les autorités locales prospectaient les terrains vacants et les poches vides en milieu urbain qui étaient rares. Dans ce contexte, ce terrain, qui a été recensé, aurait abrité des vestiges de l'époque romaine et c'est pourquoi une équipe d'archéologues y a été dépêchée ces derniers jours par le ministère de la Culture pour y entreprendre des fouilles réglementaires. Selon nos constatations, quelques tombes de l'époque romaine ont été mises au jour par les experts qui avaient opéré les travaux d'investigations par le biais d'engins mécanisés. Le directeur de la culture attend le verdict qu'il transmettra au premier responsable de la wilaya. Ce terrain sera-t-il protégé et classé par le ministère de tutelle ou bien sera-t-il appelé à abriter des projets d'utilité publique ? La réponse interviendra dans les prochains jours. H. B.