Après avoir connu une activité florissante dans les années 1960 et 1970, les salles de cinéma d'Alger et d'ailleurs sont peu à peu tombées en décrépitude, au grand dam des cinéphiles, avant que le processus de réhabilitation en cours ne rétablisse l'espérance de les voir sortir un jour de l'ornière et, avec elles, toute l'industrie cinématographique nationale. Ces salles, dont le nombre dépassait allègrement la centaine dans la seule capitale, furent pendant longtemps des lieux de rencontre et de distraction mais aussi autant de centres de rayonnement culturel que pouvait procurer alors une grande diversité de projections, y compris de documentaires inventifs et instructifs à souhait. Les cinéphiles de l'époque avaient l'embarras du choix et peinaient à opter pour telle ou telle salle, toutes proposant des films récents et, chose introuvable aujourd'hui, certaines se sont spécialisées dans un genre cinématographique particulier, du film oriental ou indien aux grands classiques du cinéma universel sans oublier les inénarables western américains. Le premier vice-président de l'APC d'Alger, M. Rabah Belaouane met notamment en cause la dissolution de l'Office national du cinéma et de l'industrie cinématographique (ONCIC) outre la rareté de la production cinématographique comparativement au passé. En fait, précise-t-il, le secteur souffre même de l'absence d'instances spécialisées dans la distribution et la préservation des archives du 7e art. Le responsable communal ajoute que la cession des salles de cinéma au profit du privé en 1983, a "aussi et largement contribué à la déliquescence des cinémas", les gérants ne respectant pas le cahier des charges et négligeant les aspects artistiques et techniques. Les salles de spectacles données en gérance aux privés proposent un ersatz de cinéma, la vidéo qui sacrifie l'esthétique au lucratif. Le même responsable rappelle que le programme communal de 1997 prévoit un plan de récupération progressive de ces salles dont "Algeria", "Chabab", "Culture", "El Khayam" et "Afrique" qui seront placées sous la direction du Conseil communal d'Alger. Ces espaces de culture et d'évasion font l'objet de travaux de restauration menés au pas de charge, et viendront rejoindre d'autres salles mythiques comme la salle "Atlas" enfin restituée aux cinéphiles il y a moins de deux ans. La célèbre salle "Algeria", rouverte il y a quelques années après une longue période de relâche puis refermée ces derniers mois pour travaux, doit à nouveau accueillir ses fidèles spectateurs à la mi-février en cours comme pour accompagner un certain optimisme ambiant quant à la résurgence de ces hauts lieux de culture et de loisirs au grand bonheur de tous les amoureux du cinéma. Après avoir connu une activité florissante dans les années 1960 et 1970, les salles de cinéma d'Alger et d'ailleurs sont peu à peu tombées en décrépitude, au grand dam des cinéphiles, avant que le processus de réhabilitation en cours ne rétablisse l'espérance de les voir sortir un jour de l'ornière et, avec elles, toute l'industrie cinématographique nationale. Ces salles, dont le nombre dépassait allègrement la centaine dans la seule capitale, furent pendant longtemps des lieux de rencontre et de distraction mais aussi autant de centres de rayonnement culturel que pouvait procurer alors une grande diversité de projections, y compris de documentaires inventifs et instructifs à souhait. Les cinéphiles de l'époque avaient l'embarras du choix et peinaient à opter pour telle ou telle salle, toutes proposant des films récents et, chose introuvable aujourd'hui, certaines se sont spécialisées dans un genre cinématographique particulier, du film oriental ou indien aux grands classiques du cinéma universel sans oublier les inénarables western américains. Le premier vice-président de l'APC d'Alger, M. Rabah Belaouane met notamment en cause la dissolution de l'Office national du cinéma et de l'industrie cinématographique (ONCIC) outre la rareté de la production cinématographique comparativement au passé. En fait, précise-t-il, le secteur souffre même de l'absence d'instances spécialisées dans la distribution et la préservation des archives du 7e art. Le responsable communal ajoute que la cession des salles de cinéma au profit du privé en 1983, a "aussi et largement contribué à la déliquescence des cinémas", les gérants ne respectant pas le cahier des charges et négligeant les aspects artistiques et techniques. Les salles de spectacles données en gérance aux privés proposent un ersatz de cinéma, la vidéo qui sacrifie l'esthétique au lucratif. Le même responsable rappelle que le programme communal de 1997 prévoit un plan de récupération progressive de ces salles dont "Algeria", "Chabab", "Culture", "El Khayam" et "Afrique" qui seront placées sous la direction du Conseil communal d'Alger. Ces espaces de culture et d'évasion font l'objet de travaux de restauration menés au pas de charge, et viendront rejoindre d'autres salles mythiques comme la salle "Atlas" enfin restituée aux cinéphiles il y a moins de deux ans. La célèbre salle "Algeria", rouverte il y a quelques années après une longue période de relâche puis refermée ces derniers mois pour travaux, doit à nouveau accueillir ses fidèles spectateurs à la mi-février en cours comme pour accompagner un certain optimisme ambiant quant à la résurgence de ces hauts lieux de culture et de loisirs au grand bonheur de tous les amoureux du cinéma.