L'écho de la formule mise à la disposition des 35-50 ans pour les aider à créer leurs propres entreprises s'est fait nettement sentir lors du Salon de l'emploi organisé au centre culturel Aïcha Haddad récemment. L'école de formation paramédicale El-Razi et l'Institut de formation professionnelle, fraîchement installés, affichent un bilan plutôt satisfaisant. La première entreprise, agréée par le ministère de la Santé, promet, à en croire le dépliant consacré à cet établissement, 30 mille postes d'emploi dans le paramédical (sages-femmes, techniciens supérieurs de la santé et aide-soignants), avec un régime d'internat pour permettre aux jeunes des régions limitrophes de s'y inscrire. Au terme de la formation (3 ans pour les sages-femmes et 2 ans pour les TS et AS), un diplôme sera délivré au stagiaire. La deuxième entreprise, l'Inepad (Institut d'enseignement professionnel à distance), a pour vocation, outre la satisfaction des primo demandeurs en formations habituelles, la réalisation de l'adéquation formation/emploi en fonction des besoins des entreprises économiques. D'ailleurs, pour perfectionner la gestion de leurs administrations, plusieurs sociétés publiques ont bénéficié des actions de formation de l'Inepad, telles que Sonelgaz de Bordj Bou-Arréridj et de M'sila, la BEA de Bordj Bou- Arréridj, l'Altro (Skikda)… Quatre moniteurs et une entreprise spécialisée dans le nettoyage et la désinfection, qui emploie également quatre jeunes, ainsi que d'autres entreprises présentes au salon sont parmi toutes celles qui réussissent. Si les PME sus-citées sont synonymes de start-up qui réussissent, d'autres le sont moins ou pas du tout, à l'image de l'entreprise d'aménagement des espaces. "A ce rythme, nous allons inéluctablement couler. Impossible d'honorer nos dettes qui s'élèvent à plus de 200 millions de centimes si les «géants» (allusion faite aux entrepreneurs) continuent à faire main basse sur tous les projets, y compris la plomberie, la menuiserie, les espaces verts… Pas la moindre chance avec eux. De ce fait, nous prions les pouvoirs publics d'intervenir pour réguler le marché du travail, s'ils veulent vraiment que nous réussissons", nous dit M. Boukerma, membre de l'APW et chef de cette entreprise qui peine à démarrer. M. A. L'écho de la formule mise à la disposition des 35-50 ans pour les aider à créer leurs propres entreprises s'est fait nettement sentir lors du Salon de l'emploi organisé au centre culturel Aïcha Haddad récemment. L'école de formation paramédicale El-Razi et l'Institut de formation professionnelle, fraîchement installés, affichent un bilan plutôt satisfaisant. La première entreprise, agréée par le ministère de la Santé, promet, à en croire le dépliant consacré à cet établissement, 30 mille postes d'emploi dans le paramédical (sages-femmes, techniciens supérieurs de la santé et aide-soignants), avec un régime d'internat pour permettre aux jeunes des régions limitrophes de s'y inscrire. Au terme de la formation (3 ans pour les sages-femmes et 2 ans pour les TS et AS), un diplôme sera délivré au stagiaire. La deuxième entreprise, l'Inepad (Institut d'enseignement professionnel à distance), a pour vocation, outre la satisfaction des primo demandeurs en formations habituelles, la réalisation de l'adéquation formation/emploi en fonction des besoins des entreprises économiques. D'ailleurs, pour perfectionner la gestion de leurs administrations, plusieurs sociétés publiques ont bénéficié des actions de formation de l'Inepad, telles que Sonelgaz de Bordj Bou-Arréridj et de M'sila, la BEA de Bordj Bou- Arréridj, l'Altro (Skikda)… Quatre moniteurs et une entreprise spécialisée dans le nettoyage et la désinfection, qui emploie également quatre jeunes, ainsi que d'autres entreprises présentes au salon sont parmi toutes celles qui réussissent. Si les PME sus-citées sont synonymes de start-up qui réussissent, d'autres le sont moins ou pas du tout, à l'image de l'entreprise d'aménagement des espaces. "A ce rythme, nous allons inéluctablement couler. Impossible d'honorer nos dettes qui s'élèvent à plus de 200 millions de centimes si les «géants» (allusion faite aux entrepreneurs) continuent à faire main basse sur tous les projets, y compris la plomberie, la menuiserie, les espaces verts… Pas la moindre chance avec eux. De ce fait, nous prions les pouvoirs publics d'intervenir pour réguler le marché du travail, s'ils veulent vraiment que nous réussissons", nous dit M. Boukerma, membre de l'APW et chef de cette entreprise qui peine à démarrer. M. A.