La police turque a arrêté hier lors d'opérations simultanées dans huit provinces du sud-est et de l'est de la Turquie 69 personnes soupçonnées de liens avec les rebelles kurdes du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK). Le coup de filet a été organisé dans le but de prévenir d'éventuelles émeutes dans la région, peuplée en majorité de Kurdes, à l'occasion du onzième anniversaire de l'arrestation du chef du PKK, Abdullah Öcalan, capturé le 15 février 1999 au Kenya. Parmi les personnes interpellées, figurent des dirigeants et des élus locaux du principal parti pro-kurde de Turquie, le Parti pour la paix et la démocratie (BDP). Le PKK a pris les armes contre Ankara en 1984. Le conflit a fait plus de 45 mille victimes, selon l'armée turque. Le gouvernement a annoncé l'été dernier un projet de réformes visant à renforcer les droits des Kurdes. Mais l'initiative a été mise à mal en décembre lorsque la Cour constitutionnelle a prononcé la dissolution du Parti pour une société démocratique (DTP), auquel a succédé le BDP, pour cause de liens avec les rebelles, une décision suivie d'émeutes dans le sud-est anatolien. La police turque a arrêté hier lors d'opérations simultanées dans huit provinces du sud-est et de l'est de la Turquie 69 personnes soupçonnées de liens avec les rebelles kurdes du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK). Le coup de filet a été organisé dans le but de prévenir d'éventuelles émeutes dans la région, peuplée en majorité de Kurdes, à l'occasion du onzième anniversaire de l'arrestation du chef du PKK, Abdullah Öcalan, capturé le 15 février 1999 au Kenya. Parmi les personnes interpellées, figurent des dirigeants et des élus locaux du principal parti pro-kurde de Turquie, le Parti pour la paix et la démocratie (BDP). Le PKK a pris les armes contre Ankara en 1984. Le conflit a fait plus de 45 mille victimes, selon l'armée turque. Le gouvernement a annoncé l'été dernier un projet de réformes visant à renforcer les droits des Kurdes. Mais l'initiative a été mise à mal en décembre lorsque la Cour constitutionnelle a prononcé la dissolution du Parti pour une société démocratique (DTP), auquel a succédé le BDP, pour cause de liens avec les rebelles, une décision suivie d'émeutes dans le sud-est anatolien.