Le ministre de l'Energie et des mines, Chakib Khelil, a affirmé, hier, que «toutes les options restent ouvertes» concernant la décision que devra prendre l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep), lors de sa prochaine réunion prévue en mars prochain à Vienne. Le ministre a précisé, en marge de la cérémonie d'hier, que les membres de l'Opep devraient parvenir à un accord lors de cette réunion, ajoutant que le dernier rapport de l'organisation avait prévu un recul de la demande mondiale sur le pétrole. «Je pense que tous les points ont été débattus et il est très probable qu'on parvienne à un accord à ce sujet», a estimé le ministre. S'agissant des négociations avec la compagnie française Total, Chakib Khelil a précisé que l'aboutissement à un accord définitif est tributaire de la volonté des deux parties, ajoutant que trois questions en suspens ont été réglées à ce jour entre le groupe Sonatrach et Total, ce qui permettra, selon le ministre, d'«aller de l'avant vers l'établissement d'un nouveau partenariat». Le Centre de recherche et de développement d'électricité et du gaz (Credeg), filiale du groupe Sonelgaz, et l'université M'hamed-Bouguerra de Boumerdès (UMBB) ont signé hier à Alger une convention portant sur la conception d'un système national de comptage d'électricité. Signée par le P-dg du Credeg, Saïd Guezzane, et un enseignant à l'UMBB, Boukhemis Chetate, en présence du ministre de l'Energie et des Mines, Chakib Khelil, et du P-dg de Sonelgaz, Noureddine Bouterfa, cette convention consiste en la conception et la réalisation d'un système national breveté de comptage de l'énergie électrique. Ce système, dont la conception et la réalisation ont été confiées à une équipe mixte Credeg-UMBB composée de quinze chercheurs, devrait permettre de réduire la dépendance de Sonelgaz à l'expertise étrangère en matière de conception, d'exploitation et de maintenance du parc national de compteurs d'électricité, a indiqué M. Chetate lors de la présentation du projet. Il permettra également de réaliser des gains financiers considérables en évitant le recours à l'importation de systèmes de comptage et l'achat de licences, tout en permettant la formation d'un personnel qualifié au profit de Sonelgaz. Abordant les principaux objectifs assignés à ce système, M. Chetate a cité la mise en place de comptage à distance de l'énergie consommée (télé relève), la réduction des pertes engendrée par la fraude et le vol de lignes électriques ainsi que la maîtrise des systèmes de comptage et leur homologation aux normes internationales. Pour sa part, M. Bouterfa a souligné que cette convention, la première du genre pour les industries de l'électricité et du gaz en Algérie, permettra à Sonelgaz de «s'approprier toute la chaîne des valeurs (dans le domaine des comptages) qui va de la conception et du brevet jusqu'à la mise sur le marché national d'un produit algérien de qualité comparable à celui des meilleurs fournisseurs actuels». De même, a-t-il ajouté, le retour imminent dans le groupe Sonelgaz de l'entreprise nationale des appareils de mesure et de contrôle (AMC) d'El Eulma «permettra d'établir et d'entretenir toutes les synergies nécessaires à cette filière de production». Il est utile de signaler qu'à l'heure actuelle, entre 400 et 500 mille compteurs d'électricité sont fabriqués en Algérie sous licence, représentant des pertes de 33% de leur valeur globale au détriment de l'AMC dues au coût de la licence. Y. D. Le ministre de l'Energie et des mines, Chakib Khelil, a affirmé, hier, que «toutes les options restent ouvertes» concernant la décision que devra prendre l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep), lors de sa prochaine réunion prévue en mars prochain à Vienne. Le ministre a précisé, en marge de la cérémonie d'hier, que les membres de l'Opep devraient parvenir à un accord lors de cette réunion, ajoutant que le dernier rapport de l'organisation avait prévu un recul de la demande mondiale sur le pétrole. «Je pense que tous les points ont été débattus et il est très probable qu'on parvienne à un accord à ce sujet», a estimé le ministre. S'agissant des négociations avec la compagnie française Total, Chakib Khelil a précisé que l'aboutissement à un accord définitif est tributaire de la volonté des deux parties, ajoutant que trois questions en suspens ont été réglées à ce jour entre le groupe Sonatrach et Total, ce qui permettra, selon le ministre, d'«aller de l'avant vers l'établissement d'un nouveau partenariat». Le Centre de recherche et de développement d'électricité et du gaz (Credeg), filiale du groupe Sonelgaz, et l'université M'hamed-Bouguerra de Boumerdès (UMBB) ont signé hier à Alger une convention portant sur la conception d'un système national de comptage d'électricité. Signée par le P-dg du Credeg, Saïd Guezzane, et un enseignant à l'UMBB, Boukhemis Chetate, en présence du ministre de l'Energie et des Mines, Chakib Khelil, et du P-dg de Sonelgaz, Noureddine Bouterfa, cette convention consiste en la conception et la réalisation d'un système national breveté de comptage de l'énergie électrique. Ce système, dont la conception et la réalisation ont été confiées à une équipe mixte Credeg-UMBB composée de quinze chercheurs, devrait permettre de réduire la dépendance de Sonelgaz à l'expertise étrangère en matière de conception, d'exploitation et de maintenance du parc national de compteurs d'électricité, a indiqué M. Chetate lors de la présentation du projet. Il permettra également de réaliser des gains financiers considérables en évitant le recours à l'importation de systèmes de comptage et l'achat de licences, tout en permettant la formation d'un personnel qualifié au profit de Sonelgaz. Abordant les principaux objectifs assignés à ce système, M. Chetate a cité la mise en place de comptage à distance de l'énergie consommée (télé relève), la réduction des pertes engendrée par la fraude et le vol de lignes électriques ainsi que la maîtrise des systèmes de comptage et leur homologation aux normes internationales. Pour sa part, M. Bouterfa a souligné que cette convention, la première du genre pour les industries de l'électricité et du gaz en Algérie, permettra à Sonelgaz de «s'approprier toute la chaîne des valeurs (dans le domaine des comptages) qui va de la conception et du brevet jusqu'à la mise sur le marché national d'un produit algérien de qualité comparable à celui des meilleurs fournisseurs actuels». De même, a-t-il ajouté, le retour imminent dans le groupe Sonelgaz de l'entreprise nationale des appareils de mesure et de contrôle (AMC) d'El Eulma «permettra d'établir et d'entretenir toutes les synergies nécessaires à cette filière de production». Il est utile de signaler qu'à l'heure actuelle, entre 400 et 500 mille compteurs d'électricité sont fabriqués en Algérie sous licence, représentant des pertes de 33% de leur valeur globale au détriment de l'AMC dues au coût de la licence. Y. D.