Interrogé en marge de la cérémonie de signature d'un accord de coopération entre l'entreprise nationale Sonelgaz et l'université de Boumerdès sur l'annulation de contrats ou de projets de Sonatrach, le ministre de l'Energie et des Mines a déclaré qu'il n'a «rien dit à ce propos». S'agissant de l'inquiétude des sociétés étrangères suite au scandale au cœur duquel se trouve cette entreprise, Khelil s'est contenté de dire qu'il n'avait «aucun commentaire à faire et que la justice poursuit son cours». Concernant le prix du gaz sur le marché libre, il fera savoir qu'il a baissé et que les contrats algériens sont à long terme et à des prix plus élevés que ceux pratiqués sur le marché libre. A propos de la décision que devra prendre l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) lors de sa prochaine réunion prévue en mars prochain à Vienne, le ministre a déclaré que toutes les options restent ouvertes. Selon lui, «les membres de l'OPEP devraient parvenir à un accord lors de cette réunion et que le dernier rapport de l'organisation avait prévu un recul de la demande mondiale sur le pétrole». Sur les négociations avec la compagnie française Total, il a signalé que «l'aboutissement à un accord définitif est tributaire de la volonté des deux parties». «Trois questions en suspens ont été réglées à ce jour entre le groupe Sonatrach et Total, ce qui permettra d'aller de l'avant vers l'établissement d'un nouveau partenariat», a-t-il expliqué.